Module M6. Cours.
STAV.
Les
cinq règles d’or d’économie en STAV.
-«J’ai toujours relu mon cours la veille avant d’aller en cours.
A la fin de l'année, je le connais presque par coeur, sans faire d'effort.
-«Je prends soin de noter chaque définition dans mon répertoire. Chez moi après le cours. Par écrit. J'ai toujours mon répertoire sur moi pendant toute ma scolarité, afin de très bien maîtriser mes définitions et notions, afin de pouvoir le lire de partout.
-«J’ai toujours des feuilles de brouillon.et de quoi écrire en cours d’économie afin de prendre des notes, que je reporterai dans mon espace personnel plus tard.».
-J'effectue toujours les exercices surlignés en bleu turquoise et je remplis à cet effet, mon espace personnel.
-«Je ne discute pas pendant le cours d’économie.".
Les cours de STAV
Par Noura Mebtouche enseignante en sciences économiques et sociales et gestion de l'entreprise agricole ou d'environnement ou de paysage.
L'essentiel du cours se construit à partir du résultat d'exercices réalisés tout seul sur la base d'une documentation exhaustive en ligne. Les élèves peuvent construire leur propre savoir et le maîtriser grâce au travail de recherche effectué pour réaliser les exercices.
L'enseignant guide les élèves dans le choix de la thématique abordée pendant la séquence, il organise une restitution commune après chaque exercice corrigé en commun.
En transversal, les élèves peuvent s'entrainer tous seuls chez eux ou s'informer davantage en lisant les documents complémentaires ajoutés à cette liste d'exercices.
Ici, est décliné l'objectif 3 du module M6 : Les Territoires ruraux. Il intègre, afin de mieux comprendre la notion de territoire et ses limites, des éléments de l'objectif 1 sur (organisation et hiérarchisation des territoires), à voir donc avec le professeur d'histoire-Géographie, beaucoup de liens sont à noter avec le module M7 sur l'alimentation.
Ils sont signalés par l'icône suivant :
|
PARTIE 1.
L'organisation
du
territoire
français.
Eléments
du programme.
Objectif
1.1. Etudier les espaces de proximité : villes et campagnes, ,
dynamique des populations.
A
partir des études menées en pluridisciplinarité un travail
d'observation et d'analyse se forme sur un territoire proche de
l'établissement en abordant les phnéomènes à des échelles
différentes.
L'enseignement
est donc fourni par l'intermédiaire d'une pédagogie de projet.
Un
ou deux thèmes d'étude sont choisis parmi : la région, espaces
urbains et espaces ruraux et mobilités et flux de population.
Les
savoirs ne soivent pas être dispensés de manière catalogue mais
résultent d'une observation de terrain, néanmoins l'élève peut
dans le cadre de la matière économie, se servir du cours fourni sur
ce blog pour mieux connaitre les notions suivantes qui doivent être
acquises :
aménagement
du territoire, décentralisation, maillage, comune, intecommunalité,
département, pays, périurbain, espace urbain-rural, aire urbaine,
ville, les acteurs et les institutions, agglomération, commuanuté
d'agglomération, métropole, métropolisation, littoralisation
(cette notion fait partie des options obligatoirement étudiées en
histoire-géographie, en classe de secondes générale à vérifier),
et migrations pendulaires .
Par
ailleurs il fait appel également aux capacités développées dans
la partie EATDD de secondes générales et technologique et a donc
été vu par une bonne partie des élèves :
(découvrir
un territoire par l'approche sensible du paysage et
analyser et comprendre le fonctionnement de la vie
sociale et économique.
Le Territoire.
Module M6.
Prérequis du collège. Sur le
Territoire.
Le
programme du cycle 3 est centré sur la notion d’ « habiter »
(comme dans le programme actuel) : les élèves travaillent, à
partir de cas concrets, sur l’organisation des espaces variés (une
métropole, les littoraux, le monde) à toutes les échelles et sur
les pratiques des humains dans ces espaces. Dans chaque thème, le
programme invite à poursuivre la réflexion sur les enjeux liés au
développement durable des territoires.
En
cycle 4, le programme vise à aider les élèves à comprendre les
enjeux du monde actuel. La notion de développement soutenable et la
mondialisation sous-tendent là encore tous les thèmes.
Les
thématiques étudiées sont assez proches de celles des programmes
actuels : question démographique, développement, ressources et
risques en 5e, mobilités humaines et mondialisation en 4e, la
France et l’Union européenne en 3e.
Les
élèves construisent un raisonnement géographique, réalisent des
croquis et des schémas. La démarche repose sur l'étude concrète
de territoires (études de cas) que l'on met ensuite en perspective.
Comme
dans le programme d’Histoire, tous les sujets sont obligatoires.
Devant l'ampleur des sujets traités, les professeurs sont incités à
faire des choix afin de rendre l'étude compréhensible aux élèves.
Le
programme encourage aussi les professeurs à engager "de
nombreuses activités de type projet."
Prérequis
de la seconde générale.
-Des
objectifs de forme :
Objectif
1 (maitriser de srepères géographiques et spatiaux (sous-objectif 1
: identifier et localiser), objectif 2 : maîtriser des outils et
méthodes spécifiques (sous-objectif 1 : identifier des documents
(nature, auteur, date, conditions de production), sous-objectif 2 :
organiser et synthétiser des informations, rédiger un texte,
sous-objectif 3 : maîtriser des méthodes de travail personnel
(moteurs de recherche, ressources en ligne, développer un discours
oral ou écrit construit, participer à la progression du cours). La
partie géographie est axée sur l'environnement.
-Des
objectifs de fond :
Thème
3 (histoire) : au choix sociétés et cultures rurales ou
urbaines.
Thème
3 (géographie) : aménager la ville (villes et développement
durable, transport et mobilités, aménager des villes durables).
Thème
4. Gérer les espaces terrestres (sous objectif 2 ) :
Les littoraux, espaces convoités).
Par ailleurs, il
ne faut pas négliger ce qui a été vu en classe de secondes
générales sur le
les
frontières entre
le cours d'économie, et celui d'histoire-géo, augmenter les
passages de l'un à l'autre ex : la coopération intercommunale.
-
Pédagogique : la manière dont les élèves ont intégré le programme de troisième sur le territoire français et son aménagement. Nécessité d'une vidéo, peut-être cet objectif 1 est il une possibilité pour ouvrir l'apprentissage et les représentations des élèves sur l'aspect pluridisciplinaire de l'enseignement agricole (ex cet objectif 1 sur l'aménagement du territoire précise que ce dernier peut en tout ou partie être traité par l'économie, ce qui correspond au précédent logique de l'objectif 3 sur les territoires ruraux mais constitue néanmoins une coupure avec l'objectif 3 : les territoires ruraux. Voir aussi la partie histoire-géographie de la classe de première enseignement général.
-
Le raccrochage objectif 1/objectif 3 : De l'aménagement du territoire à l'étude du rural (la présentation de la DATAR), plus perspectives élargies et européennes (bientôt méditterranéennes) (voir colloques ou conf Marseille Villa M).
-
Outil : le tableau des entités territoriales.
Chapitre
1.
Territoire
et environnement.
Les
grands enjeux contemporains internationaux, européens, nationaux.
Droit
et législation : un exemple de transversalité entre
dimensions sociales, politiques, environnementales, économiques,
paysagères , écologiques, géologiques, climatiques du territoire.
L’articulation entre droit international, européen et national, au service de l'environnement.
A
consulter mais attention : le niveau de ce texte est très élevé
même s'il est riche.
-
Le développement des normes environnementales sur le plan international : l’éveil des consciences…
-
Généralités. L’émergence de la notion de développement durable. (Document 1).
Le développement durable est « un
développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre
la capacité des générations futures à répondre aux leurs »,
citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien
(1987).
En 1992, le Sommet de la Terre à Rio,
tenu sous l'égide des Nations unies, officialise la notion de
développement durable et celle des trois piliers
(économie/écologie/social) : un développement économiquement
efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
Par exemple, on peut limiter les gaz à
effet de serre par des mesures concrètes en application dans nos
droits nationaux aux principes votés sur le plan international dans
le cadre des accords du protocole de Kyoto, mettre en application le
principe de précaution contenu dans la charte de l’environnement
française (2005) en mettant en place une vraie traçabilité autour
des productions agroalimentaires.
Grandes
dates du développement durable
Voilà
40 ans que la notion de développement durable se généralise.
D'abord auprès des scientifiques et des politiques. Aujourd'hui, le
développement durable, c'est l'affaire de TOUS. Plus le temps passe,
plus le grand public prend conscience de l'urgence de mettre en place
une solidarité planétaire pour faire face aux grands
bouleversements des équilibres naturels.
-1971
Le
Club de Rome lance un vrai pavé dans la mare en publiant le
rapport « Halte
à la croissance ».
Il en ressort que la poursuite de la croissance économique
entraînera au cours du
XXIe siècle
une chute brutale des populations à cause de la pollution, de
l'appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des
énergies fossiles. Face à la surexploitation des ressources
naturelles liée à la croissance économique et démographique,
cette association privée internationale créée en 1968, prône la
croissance zéro. En clair, le développement économique est alors
présenté comme incompatible avec la protection de la planète à
long terme.
-1972
(5
au 16 juin) :
une conférence des Nations-Unies
sur l'environnement humain à Stockholm
expose notamment l'éco-développement,
les interactions entre écologie et économie, le développement des
pays
du Sud et du Nord.
Il sera rétrospectivement qualifié de premier Sommet
de la Terre.
C'est un échec relatif, avec aucun compromis clair, mais la
problématique semble dès lors posée : l'environnement
apparaît comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux
générations futures.
-1980
L'Union
internationale pour la conservation de la nature publie un rapport
intitulé « La stratégie mondiale pour la conservation »
où apparaît pour la première fois la notion de
« développement
durable »,
traduite de l'anglais « sustainable
development ».
Mais le terme passe presque inaperçu.
1987
Le
terme développement durable n'est repris qu'en 1987
dans le rapport de
Gro
Harlem Brundtland « Notre
Avenir à tous » dans
lequel une définition du concept est proposée en ces termes : « un
développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs ».Depuis
cette date, le concept de développement durable a été adopté dans
le monde entier. (16
octobre) Signature du protocole
de Montréal relatif
aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone, preuve qu'un
engagement collectif est possible.
1991
(22
mai) : le Premier ministre français Edith Cresson, qui vient de
créer un Ministère de l'Environnement (attribué à Brice Lalonde)
évoque le terme de développement durable dans son discours de
politique générale.
1992
(3
au 14 juin) : Deuxième sommet de la Terre, à Rio de Janeiro.
Consécration du terme "développement durable", le concept
commence à être largement médiatisé devant le grand public.
Adoption de la convention de Rio et naissance de l'Agenda 21. La
définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de
l'environnement et la consommation prudente des ressources naturelles
non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois
piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de
développement durable : le progrès économique, la
justice sociale, et la préservation de l'environnement.
1994
Publication
de la charte d'Aalborg
sur
les villes durables, au niveau européen.
1997
(1er au
12 décembre) : 3ème Conférence
des Nations-Unies
sur les changements climatiques, à Kyôto,
au
cours duquel sera établi le protocole de même nom.
2002
(26
août au 4 septembre) Sommet de Johannesburg. Plus de 100 chefs
d'État, plusieurs dizaines de milliers de représentants
gouvernementaux et d'ONG ratifient un traité prenant position sur la
conservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
Quelques grandes entreprises françaises sont présentes.
2005
Entrée
en vigueur du protocole de Kyōto sur la réduction des émissions de
gaz à effet de serre dans l'Union européenne. Adoption, en France,
d'une charte de l'environnement, insistant sur le principe de
précaution.
Un article du Figaro pour mieux comprendre comment le développement durable entre en ligne de compte dans notre société : nos actes, nos comportements, nos modes de vie :
Tout sur les sources du droit de l'environnement : internationales comme européennes.
-
Le droit européen de l’environnement. Des directives qui s’imposent aux Etats membres.De nouvelles contraintes.
-
Rappel sur l’Union Européenne et ses pays membres.
a. Les Etats membres de l'union
Européenne.
-Les 28 États membres sont l'Allemagne,
l'Autriche,
la Belgique,
la Bulgarie,
Chypre,
la Croatie,
le Danemark,
l'Espagne,
l'Estonie,
la Finlande,
la France,
la Grèce,
la Hongrie,
l'Irlande,
l'Italie,
la Lettonie,
la Lituanie,
le Luxembourg,
Malte,
les Pays-Bas,
la Pologne,
le Portugal,
la République
tchèque, la Roumanie,
le Royaume-Uni,
la Slovaquie,
la Slovénie
et la Suède.
-Pour cela, la
première communauté supranationale d'Europe voit le jour par la
signature du Traité
de Paris (1951) par la
France,
la RFA,
l'Italie
et les pays du Benelux
(la Belgique,
le Luxembourg
et les Pays-Bas).
Un marché
unique du charbon et de
l'acier est constitué entre ces États.
b.Les institutions européennes.
Le
Conseil
Européen fixe
les orientations politiques globales de l'UE, mais il n'a pas le
pouvoir d'adopter la législation. Dirigé par un président –
actuellement Donald
Tusk –,
il se compose des chefs d'État ou de gouvernement des États membres
et du président de la Commission. Il se réunit au moins deux fois
par semestre, pendant plusieurs
jours.
Élaborer
la législation
Trois
institutions interviennent dans le processus législatif:
*le
Parlement
européen,
composé de députés élus au suffrage universel direct, qui
représentent les citoyens européens;
*le
Conseil
de l'Union européenne,
qui représente les gouvernements des États membres. La présidence
du Conseil est assurée alternativement par chaque État membre,
selon un système de rotation;
Ensemble,
ces trois institutions utilisent la «procédure
législative ordinaire» (ou
«codécision») pour élaborer les politiques et la législation
mises en œuvre dans toute l'UE. En principe, la Commission présente
des propositions de législation, qui sont adoptées par le Parlement
et le Conseil. Une fois adoptés, les actes législatifs sont mis en
œuvre par les États membres et la Commission, qui est chargée de
veiller à ce qu'ils soient correctement appliqués.
*Par ailleurs, depuis le traité de
Lisbonne (2009), il existe un droit d’initiative citoyenne qui
permet à un million de ressortissants de l’UE venant d’un nombre
significatif d’États membres de soumettre à la Commission une
proposition législative. Cependant, garante de l’intérêt
général, la commission reste le filtre et décide si elle choisit
ou non de transformer cette initiative citoyenne en proposition
officielle de règlement ou de directive.
Une « navette »des
textes, entre le Parlement et le Conseil de l’Union européenne
permet à ces derniers de se partager la tâche de voter les textes.
* Globalement, on peut-dire que :
La Commission et le Conseil de l'Union Européenne partagent le
pouvoir exécutif.
*La
Commission a le monopole de l'initiative législative,
c'est-à-dire qu'elle prépare les propositions qui seront soumises
au Conseil et au Parlement. Cette préparation se fait en fonction
des orientations données par le Conseil Européen et pour les
questions plus délicates après concertation des Gouvernements des
Etats membres.
*C'est
la Commission qui
veille à la mise en œuvre des textes adoptés :
elle exerce le pouvoir de contrôle de l'application du droit
communautaire : c'est pourquoi elle est dénommée "Gardienne
des Traités".
La
Commission est également chargée de l'exécution du budget. C'est
elle aussi qui négocie les accords internationaux entre l'UE et les
pays tiers.
Le
Conseil de l'UE est le centre de décision politique. Il
assure la coordination la coordination de l’action des États et
plus particulièrement de leurs politiques économiques générales;
il assure aussi un rôle d'exécutif dans la mise en œuvre des
décisions prises au niveau intergouvernemental.
Le pouvoir judiciaire
(contrôle de l’application et du respect des directives) est
exercé par la cour de justices des communautés européennes.
*La
Cour de
justice de l'Union européenne (parfois
également appelée Cour européenne de justice) est la plus haute
autorité judiciaire de l'UE. En collaboration avec les cours et
tribunaux des États membres, elle veille à l'application et à
l'interprétation uniforme (la même pour tous), du droit de l'Union
européenne. Elle est composée d'un juge par État membre.
*Le
Tribunal
connaît
en première instance
des affaires qui ne sont pas du ressort des juridictions spécialisées
ou de la compétence directe de la Cour de justice. Il statue
également en appel sur les décisions (de première instance)
rendues par les juridictions spécialisées. Le Tribunal compte au
moins un juge par État membre.
*Des
juridictions spécialisées peuvent
être créées dans des domaines spécifiques. Elles statuent en
première instance et leurs décisions peuvent faire l'objet d'un
pourvoi devant le Tribunal.
La Cour est composée d'autant de juges
que d'États membres. Le nombre d'avocats généraux demeure fixé à
huit mais le Conseil peut toujours, à l'unanimité, augmenter ce
nombre.
2.
Les sources européennes du droit de l'environnement.
*Les Traités
(1).
-En 1986,
l’Acte unique européen pose les bases et les principes de la
protection de l’environnement en Europe en exigeant qu’elle soit
prise en compte dans toutes les directives communautaires.
-En 1992.
Le Traité de Maastricht l’insère dans les accords de la
Communauté.
-En 1997,
le Traité d’Amsterdam fait du développement durable un des
objectifs de l’Union.
- Le traité de Lisbonne ajoute un
nouvel objectif : la lutte contre le changement climatique (art.
191 TFUE). Un poste de commissaire à l’action pour le
climat est créé, en plus du commissaire à l’environnement, ainsi
qu’une direction générale « Climat » au sein
de la Commission.
(1). Règles de
droit bilatérales (deux Etats), ou multilatérale (plusieurs Etats,
ou un groupe d'Etat déjà formé comme par exemple l'union
Européenne) qui prennent ensemble une décision sous forme écrite
et signée par le représentant de chacun.
*Les grands
principes sur lesquels reposent le droit de l'environnement européen.
La politique de l’environnement repose
sur les quatre principes fondamentaux :
-Le principe
de précaution (consulter notre document) :
http://stavcours.blogspot.fr/2016/01/le-principe-de-precaution.html).
Il consiste à, lorsque des doutes sont émis sur les effets négatifs
d'une décision sur l'environnement à retarder celle-ci jusqu'à ce
que la recherche ait suffisamment avancé pour permettre ou non son
application. Les interprétations de ce principe sont variées et
font l'objet de polémiques en France).
-Le principe de
prévention ; Principe selon lequel il est inutile
d'aggraver les dommages causés à l'environnement sur la base des
connaissances acquises et prouvées jusqu'ici.
-Le principe
de la correction des atteintes à l’environnement ;
Principe selon lequel les atteintes à l'environnement doivent faire
l'objet d'une réparation.
-Le principe
« pollueur-payeur » . Principe selon
lequel celui qui pollue (entreprise ou particulier doit s'acquitter
soit d'une taxe soit du paiement antérieur de droits à polluer (on
fait payer à l'entrepreneur les externalités négatives qu'il
produit sur l'environnement). La première solution nous vient de
l'économiste Charles Pigou, la deuxième de l'économiste Coase
(théorie des coûts de transaction). Avec l'argent des droits à
polluer, on peut réparer ce qui a été endommagé ou aller dans un
autre endroit du monde investir sur l'amélioration de
l'environnement car le marché des droits à polluer est
international.
Les taxes sont, de leur côté, souvent
internes ou font partie d'un regroupement d'Etats (exemple : une
Union), elles sont intégrées dans le budget des Etats , ce qui peut
les aider à retrouver un meilleur équilibre budgétaire et donc à
investir à nouveau sur l'environnement mais dans ce cadre, le
paiement des taxes n'est pas affecté directement à la question
environnementale (principe de non affectation des recettes aux
dépenses en Finances Publiques).
Exercice.
A l'appui des documents proposés, répondez à la question suivante
: qu'est ce qui à votre avis est le plus efficace pour protéger
l'environnement : réparer les atteintes à l'environnement en
autorisant des entorses au principe de précaution ou fonder la
réglementation française sur un principe de prévention de type
"risque zéro) ?
Qu'est
ce qui à votre avis à été autorisé jusqu'ici, en France ?
Utiliser
pour cela :
Que
signifie la phrase prise dans ce texte ? "Avec
la charte de
2004, le droit
français inclut le principe de précaution dans la Constitution.
Personnellement, nous sommes plutôt favorables à l'action dans une
perspective scientifique, c'est à dire de recherche et non pas de
mise en place de politique concrète, même si le processus met du
temps, à un maintien du principe de précaution dans la Constitution
française et à une définition du principe de précaution qui se
rapproche de celle des puristes à l'origine de cette définition".
Remplir votre "espace personnel" sur internet.
*Les
stratégies adoptées par les institutions européennes en matière
d'environnement.
Disposant de peu de ressources
européennes, la politique de l’environnement agit surtout grâce
à la création de normes et de réglementations qui permettent
un rapprochement des législations nationales.
3.
Les principales mesures.
Lire le document suivant qui résume
toute l'action de l'union européenne en matière d'environnement
depuis sa création.
Voici en lien le dernier programme
d'action pour l'environnement :
Deux exemples de disposition.
-L’UE, dans le cadre du protocole de Kyoto, s’est fixé pour objectif une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), de 8% en 2012 et, depuis mars 2007, de 20% en 2020 par rapport à 1990.
-Le plan « énergie-climat » adopté en décembre 2008, vise, d’ici 2020, à réduire l’émission des GES, à accroître l’utilisation d’énergies renouvelables et à économiser 20 % de la consommation d’énergie.
Exercice
:
Chercher
sur le net, ce qui a été décidé lors des accords de la COP 21 à
Paris.
Un exemple de maladie des végétaux sûrement liée à la pollution :
Un exemple de maladie des végétaux sûrement liée à la pollution :
La dépêche.fr, 16 février 2016.
Un
exemple de maladie des végétaux sûrement liée à la pollution :
la Xyllela Fastidiosa.
-Présentez une revue de presse,
d'autres articles que celui-ci.(durée de l'étalage des articles
dans le temps).
-Présenter le problème.
-Comment le problème s'est-il réglé ?
-Quelles conséquences et impacts
néfastes pourrait avoir cette crise :
*Sur l'environnement.
*Sur l'économie. (donnez des chiffres
et citer vos sources).
-Enumérez les autres maladies de
l'olivier. Sont-elles contagieuses ?
Remplir votre "espace personnel" sur internet.
Un exemple de maladie des végétaux sûrement liée à la pollution :Les
principaux axes de la politique environnementale de l’UE, définis
dans le programme d’action pour l’environnement intitulé
« Environnement 2010 ; notre avenir, notre choix »
sont :
-
le changement climatique (notamment réduction des gaz à effet de serre selon les objectifs du protocole de Kyoto) ;
-
la nature et la biodiversité ;
-
l’environnement et la santé, la qualité de la vie ;
-
les ressources naturelles et les déchets.
Les sept
stratégies thématiques de ce programme d’action portent sur :
-la pollution atmosphérique,
-le milieu marin,
-l’utilisation durable des ressources,
- la prévention des déchets et le
recyclage,
- l’utilisation durable des
pesticides,
- la protection des sols
- l’environnement urbain.
Exercice à faire. Former sept groupes d'élèves. Préparer chez soi, un panneau détaillant par le biais de photos et de textes, l'action européenne du domaine que vous avez choisi. Variante : faire la même chose dans votre espace personnel. Chaque groupe sera amené à présenter son travail aux autres.
Le programme
LIFE + (Instrument financier pour l’environnement),
qui vise spécifiquement à financer des améliorations et des
travaux de recherche dans le domaine de la protection de la nature et
de la biodiversité, dispose d’un budget de 3,4 milliards d’euros
pour la période 2014-2020.
-
Le droit national français et l’environnement. De l'application des Traités aux spécificités françaises.
A. La Charte de l'environnement.
Ce texte fait partie du préambule de la constitution française. Il a été constitutionnalisé par une décision de 2004 et mis dans la constitution en 2005.Grâce à cette Charte, n'importe quelle instance de décision française, même le Parlement qui vote les lois, doit respecter cette Charte.Par ailleurs, elle répond aux exigences du droit international et européen.Lire la Charte de l'environnement :Pour comprendre ce qu'est une Constitution : lire le chapitre 2 suivant : les institutions françaises.Lire également le document suivant trouvé sur vie publique.fr : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/veme-republique/heritages/quels-sont-principes-droits-devoirs-consacres-par-charte-environnement-2004.html
http://www.vie-publique.fr/actualite/faq-citoyens/protection-environnement
Exercice.
Travailler sur le document suivant. Le lire, puis décrire la
politique menée pour chaque branche concernée par l'environnement.
Remplir votre "espace personnel" sur internet.
Chapitre 2.L'organisation des pouvoirs en France.
Pouvoirs centraux et locaux. Centralisés et décentralisés.
Territoires
français.
|
1. La notion d'aménagement du Territoire.
Vidéos à
voir plusieurs fois (pour révision).
1. La
centralisation.
La centralisation est le phénomène
par lequel s'organise le pouvoir central et la mise en place
définitive de ses prérogatives sur l'ensemble du territoire.
Depuis le Moyen-Age, Paris est la
capitale de la France, d'abord du Royaume puis de la République
française qui prend effet en 1789 sous la révolution française et
est toujours en vigueur malgré plusieurs modifications :
Histoire de
la République française.
La centralisation du pouvoir en
France s'inspire beaucoup de la conception jacobiniste qui a pour
effet principal de privilégier une vision qui rélégue l'essentiel
du pouvoir à Paris.
a l'opposé se situaient sous la
Révolution le club des Girondins qui, eux étaient fédéralistes.
Cela pose des problèmes
d'organisation car, de Paris, on ne voit pas ce qu'il se passe en
Province. Davantage encore, il est difficile, surtout à une certaine
époque où l'on utilisait les chevaux de savoir ce qu'il se passe en
province.
C'est pour cette raison là que sous
Napoléon 1er (1799-1814, Consulat puis Empire (voir le document
http://stavcours.blogspot.fr/2016/01/lhistoire-de-la-centralisation-en-france.html,
on met en place la déconcentration.
Le
jacobinisme : définition sur le document suivant :
2. Les
sources juridiques du droit français.
En France, la Constitution est le texte
juridique le plus important : la notre date de 1958.
On dit que notre Constitution est au
sommet de la hiérarchie des règles juridiques.
C'est à dire que tous les textes
juridiques en France, et tous les représentants de l'Etat doivent
respecter la Constitution.
Donc ils
doivent respecter les droits fondamentaux qui sont contenus dans les
trois textes suivant
:
Les
lire, et faire l'exercice qui va avec.
Remplir votre "espace personnel" sur internet.
Trois textes à travailler en préambule de la Constitution : Les droits de l'individu.
3.
Décentralisation et déconcentration.
a. La déconcentration.
La déconcentration est un processus
d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à implanter dans
les circonscriptions locales administratives des autorités
administratives représentant l’État.
Ces autorités sont dépourvues de
toute autonomie et de la personnalité morale.
Aujourd’hui, ce sont des autorités
déconcentrées : les préfets (départements, régions), les
recteurs (académies), les maires (communes), etc.
À l’image du préfet, les autorités
déconcentrées sont nommées et révoquées par le pouvoir
central. La seule autorité élue est le maire en raison de son
double statut d’autorité déconcentrée et décentralisée (la
"double casquette").
Les autorités déconcentrées sont
soumises au contrôle hiérarchique de l’État qui dispose à
leur égard, d’une part, du pouvoir disciplinaire permettant la
sanction, la suspension ou la révocation, et, d’autre part, du
pouvoir d’approbation, d’annulation ou de substitution de leurs
actes.
Voir la
nouvelle charte de la déconcentration du 6 mai 2015 :
Elle accompagne la réforme des régions
(loi NOTRE (Nouvelle organisation
territoriale de la république) que nous évoquons ici plus loin dans
la suite du cours, et accompagne le processus d'amélioration de la
vie locale).
(voir notamment le
principe de modularité).
En France, nous sommes dans un Etat unitaire.
Ce qui s'oppose
au fédéralisme (Suisse, Allemagne, Belgique).
Pour
s'organiser, l'Etat unitaire peut faire appel à un mécanisme de
déconcentration.
Ainsi, a t' on
crée sous Napoléon 1er, les départements :
Une réflexion sur le fédéralisme
en Europe (2001).
Attention : niveau soutenu.
Comment fonctionne l'Etat fédéral
suisse ?
Les pays fédéraux :
Travail à faire : faire la liste de tous les Etats fédéraux de l'Union européenne. La Suisse en fait-elle partie ?
b.La
décentralisation.
La décentralisation est le processus
par lequel s'organise le territoire, par la création de
collectivités locales qui s'administrent librement et disposent de
leur propre budget.
Lire
le document suivant très bien fait, sur la décentralisation et la
démocratie locale :
http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/decentralisation/loi
En France, nous avons affaire à trois types de collectivités locales selon un découpage qui tient compte de notre histoire :
En France, nous avons affaire à trois types de collectivités locales selon un découpage qui tient compte de notre histoire :
Chapitre
3 : La commune.
Chapitre 4 :
le département.
Chapitre 5
: La Région.
Chapitre 3. La Commune.
(Le
chapitre 1 étant
l’organisation des pouvoirs publics et le territoire).
Gardons
à l’esprit notre charte de l’environnement, qui est notre
document de référence.
La
coopération entre les communes.
Partie
1. Commune et syndicats de commune. Du faire tout seul au « gérer
ensemble ».
I.
A la base, la commune.
Un échelon historique. Un échelon important pour notre avenir qui
nous permet de faire le lien entre le passé et le futur.
A
Création.
Elle
date de 1789.
Le décret
de l'Assemblée nationale du 12 novembre 1789 stipulait "qu'il
y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou
communauté de campagne". La loi du 14 décembre 1789
proclamait: "Les municipalités actuellement subsistantes en
chaque ville, bourg, paroisse ou communauté, sous le titre d'hôtel
de ville, mairies, échevinats, consulats, et généralement sous
quelque titre et qualification que ce soit, sont supprimées et
abolies, et cependant les officiers municipaux actuellement en
service, continueront leurs fonctions jusqu'à ce qu'ils aient été
remplacés".
B.
Caractéristiques des communes françaises.
Ainsi furent créées les communes françaises telles qu'elles
existent encore aujourd'hui.
Sa
superficie
et sa population
peuvent varier
considérablement (Paris
est la commune la plus
peuplée avec 2 234 905
habitants en
2006, la commune habitée la moins peuplée Rochefourchat, a
un seul habitant alors que six communes «
villages morts pour la France »
n'ont aucun habitant). Seules les communes, départements et régions
qui sont les seules collectivités reconnues par le droit positif
(c'est-à-dire le droit français contemporain) ont une existence
constitutionnelle, à l'opposé des villes et autres dénominations
juridiques non officielles. La commune de Paris a un statut
particulier au même titre que les collectivités visées par les
articles 73 et 74 de la Constitution.
Au
1er janvier 2012 la France comptait 36700 communes
en métropole
et départements
d'outre-mer (DOM)
soit vingt communes de plus qu'au 1er
janvier 2011 :
trois de plus en métropole
et 14 à
Mayotte.
La
commune est l’héritière de la paroisse d’ancien régime, ou
encore, de la communauté.
C.
La Tribu . L’Unité de base de l’organisation sociale,
politique, économique, juridique , d’une société.
Travail
à faire.
La Tribu. L’unité
de base d’organisation sociale. C’est ce que tous les
anthropologues ont montré. On la retrouve de partout, elle est
universelle, preuve que le local c’est ce qui compte avant tout
dans l’organisation sociale. Elle a d’abord un aspect
social (regroupement
des familles) puis économique
(il
faut bien les nourrir) puis politique, c’est dans ce cadre que l’on
organise la prise de décision, souvent démocratique dans les
sociétés traditionnelles surtout , dans l’histoire en
méditerranée, vote à main levée) ,
juridique
(développement de lois et de règles de vie) puis, enfin
environnemental
(elle
s’insère dans un cadre particulier qui est l’écosystème),
c’est cet aspect là que l’on a oublié au fil de l’histoire et
de la complexification des organisations et de leur extension à un
échelon important).
L’enjeu
est là, il a été rappelé dernièrement, notamment en France, avec
cet outil qu’est la
Charte de l’environnement.
Pour
la prochaine fois : chercher un article de presse sur la Tribu.
Chez nous, en Gaule Antique ou ailleurs, en Afrique ou chez les
Indiens d’Amérique, en France, hier ou aujourd’hui. Il faudra la
présenter aux autres.
Aujourd’hui,
les enjeux et les modes d’organisation s’élargissent, deviennent
plus larges. Ainsi, nous vivons aujourd’hui chez nous dans un vaste
espace national au sein d’une Union Européenne avec la perspective
de doubler notre identité avec l’Union méditerranéenne qui se
profile à l’horizon.
Petit
à petit, surtout dans notre monde rural, les communes ont dû
s’organiser, se regrouper, afin de devenir plus fortes.
Certains
menacent de faire disparaître les communes les plus petites ou les
plus isolées témoins de notre monde rural au profit des métropoles.
D’autres s’insurgent contre ce phénomène et mettent en avant la
nécessité de revenir à une place importante donnée au rural et à
l’agriculture non intensive, et défendent la préservation de
notre patrimoine en matière de communes.
Le
statut de droit public d’établissement public de coopération
intercommunale est un statut particulièrement
adapté à ce type de réalisation. Au gré de notre histoire,
surtout depuis les années 70, la coopération intercommunale
s’organise grâce à ce statut.
Définition
de statut :
Le statut est la qualification juridique qui
s'applique à un individu (une personne physique ou une organisation
(association, entreprise, organisme public local ou national) de
laquelle déroule une série de droits et d'obligations.
Ainsi, une SARL désigne une entreprise qui a
un statut particulier, un magistrat ou un enseignant désigne une
personne physique et les droits et obligations qui découlent de sa
fonction. Un établissement scolaire comme le lycée des Calanques a
le statut de Lycée et est donc, à ce titre, géré par la Région.
Enfin, une métropole a le statut de Métropole dont découlent en
référence à la loi et à son règlement interne, une organisation
qui lui est propre.
Enfin, l'établissement public de coopération
intercommunale (EPCI) est lui aussi un statut
qui désigne une certaine forme d'organisation.
Ensemble
des dispositions législatives ou réglementaires fixant les
garanties fondamentales (droits et obligations), (donc droits et
devoirs) accordées à une collectivité publique ou à un corps de
fonctionnaires ou d'agents publics (statut général de la fonction
publique, statut des magistrats).
Exercice.
Citez 3 personnes physiques et trois personnes morales que vous connaissez. Pour chaque personne physique et morale citée ci-dessous dire s'il s'agit d'une personne physique et morale et les droits et obligations qui découlent de son statut après avoir cité ce dernier.
Personne
|
Physique
ou morale ?
|
Droits
et obligations qui en découlent.
|
Remplir votre "espace personnel" sur internet.
Définition
de coopération intercommunale.
L'intercommunalité
en France, désigne l'ensemble des acteurs et organismes de
coopération associant pour tout ou partie des communes, pour
l'exercice de certaines de leurs compétences.
Selon
la législation en vigueur, entrent dans cette catégorie :
les établissements publics de coopération intercommunale, les
syndicats mixtes, les pôles métropolitains, les pôles d'équilibre
territoriaux et ruraux et d'autres formes de coopération
intercommunale, comme les ententes, conventions et conférences
intercommunales.
Les
premiers syndicats de gestion sont apparus dès 1890 et ont
été structurés en 1935, puis 1955 et 1959. À
partir des années 1950, des formules plus intégrées sont
créées pour gérer et aménager un espace urbain en fort
développement, avec l'apparition des districts urbains et de
quatre communautés urbaines.
1.
Les syndicats intercommunaux à
vocation unique. (SIVU).
Ces
syndicats intercommunaux sont crées dans un seul objectif.
Un
syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) est, en
France, un établissement public de coopération intercommunale,
régi par les dispositions de la cinquième partie du Code
général des collectivités territoriales.
Son
fonctionnement est similaire à celui d'un syndicat
intercommunal à vocation multiple (Sivom) à la différence près,
qu'un Sivu ne dispose que d'une compétence, fixée dans ses statuts.
Historiquement
c'est la plus ancienne structure intercommunale puisqu'elle a été
créée par la loi du
22 mars
1890 sur les syndicats de communes. Les premiers Sivu
ont été des syndicats de distribution d'électricité, afin
d'électrifier les communes rurales à une époque où les
distributeurs d'électricité concentraient leur activité vers les
villes, plus rentables.
Les SIVU
peuvent disposer d'une compétence parmi : collecte et
traitement des ordures ménagères, création et entretien de voirie,
équipements sportifs, action sociale, Eau, Assainissement, Ordures
ménagères, Incendie, Scolaire, Développement économique,
Urbanisme, Électrification, Habitat, Environnement, Tourisme,
Loisirs, Ports - cours d'eau, Divers, etc.
Les
principaux types de SIVU sont :
2.
Les syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM).
Un
syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM)
est un établissement public de coopération intercommunale français,
régi par les dispositions de la cinquième partie du code
général des collectivités territoriales. Le SIVOM
exerce des responsabilités variées qui lui
ont été transférées par les différentes communes souvent du même
canton.
Ces
dernières participent étroitement au pilotage du SIVOM.
En effet,
ce sont les représentants, élus par les conseils municipaux des
communes membres qui décident et pilotent les actions du SIVOM par
le biais du comité syndical et des différentes commissions.
Il a
tendance aujourd'hui à être remplacé par la communauté de
communes dans de nombreux cantons, parce que cette structure
bénéficie d'un statut juridique plus complet et de possibilités de
compétences étendues.
Au 1er
avril 2006, il n'existait que 1492 Sivom.
Avec 61
Sivom, l'Allier était de loin, à cette date, le département
français qui en comptait le plus sur son territoire, tandis que les
Hauts de Seine, la Guadeloupe, la Guyane et La Réunion n'en
avaient aucun.
(voir
notre carte des départements dans le chapitre 3).
Les
syndicats intercommunaux à vocation multiple ont été créés
en 1959 avec l'ordonnance
n° 59-33 du 5 janvier 1959 relative à la
décentralisation et à la simplification de l’administration
communale.
Conclusion
:
Le recours
à la coopération intercommunale est avantageux pour les communes,
car le groupement peut avoir ses moyens propres en personnel et en
matériel, lui permettant de réaliser certains travaux en régie ou
s’il traite avec des entreprises, le volume des travaux à traiter
permet en général d’obtenir des offres meilleures, des prix moins
élevés et aussi des conditions d’exécution plus satisfaisantes
via les marchés publics.
Un autre
avantage, non négligeable, est que le groupement se trouve dans une
position plus égale avec les services de l’État lorsqu’il fait
appel à leurs concours.
Le SIVOM
est une personne morale de droit public(2) au même titre que les
communautés de communes, (CC), EPA, les EPIC, les GIP, les
collectivités locales et l'Etat.
Les SIVOM
peuvent disposer de compétences très diverses: collecte et
traitement des ordures ménagères, création et entretien de voirie,
équipements sportifs, action sociale, eau, assainissement, ordures
ménagères, incendie, affaires scolaires, développement économique,
urbanisme, électrification, habitat, environnement, tourisme,
loisirs, ports et cours d'eau, etc.
La loi
du 5 janvier 1988 assouplit considérablement la coopération
intercommunale en donnant à chaque commune la possibilité de
choisir les compétences qu'elle confie au SIVOM.
Pour
constituer son budget le SIVOM ne peut pas recourir à
l'impôt, sauf depuis la loi de 1999 dite loi Chevènement,
le SIVOM doit assurer le financement de sa compétence ordures
ménagères par la taxe additionnelle à la taxe foncière, la taxe
d'enlèvement des ordures ménagères.
Pour les
autres compétences, ses ressources sont donc constituées des
contributions des communes le composant, ce qui n'est pas toujours
sans créer des tensions entre communes. Selon les statuts du SIVOM
les ressources peuvent être budgétées par les communes ou
prélevées directement sur les ressources fiscales des communes.
(1).
Un canton en France, c'est la circonscription d'élection des
conseillers départementaux membres du conseil départemental.
La
loi du 17 mai 2013 réforme profondément leur régime et effectue un
redécoupage cantonal général. Le nombre de cantons est alors
réduit de moitié, afin que chacun des cantons rénovés élise, au
scrutin binominal, deux élus, nécessairement de sexes différents
de manière à imposer la parité entre hommes et femmes.
Dans
une ville, une commune recouvre parfois plusieurs cantons alors qu'à
la campagne un canton comprend plusieurs communes avec fréquemment
les principaux services administratifs (gendarmerie,
trésorerie...etc...) localisés au chef-lieu de canton. De 1790 à
1958, les cantons étaient le ressort judiciaire des juges de paix.
(2)
Une personne morale de droit public est une personne morale (non
physique) dont le statut, avec ses droits et ses obligations est
réglementé par le droit public (voir
notre fiche concept : le droit français et ses
différentes branches).
3.
Communautés d'agglomération et communautés urbaines.
Mais il
faudra attendre 1992 pour qu'une nouvelle conception de
l'intercommunalité fasse place à la liberté de négociation
contractuelle et à la libre association de communes, avec
l'apparition des communautés de communes et des
communautés de villes.
En
1995 nait une coopération spécifique orientée autour du
développement durable : les pays.
En
1999 sont généralisées les communautés d'agglomération
et communautés urbaines.
Les
lois de 2004 puis de 2010 viennent achever et
rationaliser l'intercommunalité.
En
2014 de nouvelles lois sont votées pour simplifier cette
organisation intercommunale très complexe. Au 1er janvier 2014,
il existait 12 159 établissements publics de coopération
intercommunale (EPCI) (dont 2 145 à fiscalité propre
et 10 014 syndicats de communes) et 3 182 syndicats
mixtes (dont 2 216 syndicats mixtes ouverts et
966 syndicats mixtes fermés) et 9 pôles
métropolitains.
Voir
toutes les définitions sur notre fiche concept intercommunalité.
Attention : les communautés de commune forment une catégorie à part : elles ne doivent être confondues :
-ni avec les collectivités locales issues de la loi de décentralisation de 1982 qui s'administrent librement.
-ni avec les territoires déconcentrés (le département, notamment mais aussi les recteurs et les maires qui ont la double casquette).
Il s'agit juste d'une délégation de compétences qui s'effectue dans le cadre d'un regroupement entre communes : elles se partagent les compétences et leur financement.
Exercice à faire : Lire deux articles du dossier de presse écrite contenu dans le dossier de presse concernant l'organisation des pouvoirs publics sur le territoire.
En vous fondant sur notre savoir-faire numéro 2 : commenter, analyser un document écrit : résumer rapidement l'article non sans avoir oublié de mentionner ses sources, puis, exposer le problème cité et chercher soit à le dépasser, soit à faire émerger des débuts de solution.
C.
Le budget des communes.
En
quatre volets.
-Taxe
d’habitation.
La taxe
d’habitation est l'une des quatre taxes perçues au profit des
collectivités territoriales, avec la taxe foncière sur les
propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non
bâties (dont, entre autres, les terres affectées à une
exploitation agricole) et la contribution économique territoriale.
Ces
trois taxes représentent 45 % des recettes des collectivités
territoriales.
Le montant
de la taxe d'habitation dépend des caractéristiques du local
imposable (superficie, éléments de confort ...) et des taux
d'imposition votés par les collectivités territoriales. Il est
pondéré en fonction de la composition du foyer fiscal (abattements
pour personnes à charge) et des revenus perçus par l'ensemble des
occupants du local imposable (plafonnement, voire exonération).
La taxe
d'habitation concerne 33 millions de logements. En 2009,
la taxe d'habitation a rapporté 16,5 milliards d'euros et est
payée par 28 millions de foyers en France.
La
taxe d'habitation entre dans le budget des collectivités
locales et permet de financer les services sociaux, scolaires, les
équipements sportifs et culturels, la voirie, l'environnement, etc.
-La
taxe foncière.
En France,
on appelle communément « taxe foncière » l'ensemble des
sommes figurant sur l'avis d'imposition correspondant. Cet avis peut,
en réalité, comporter trois impôts différents :
-
la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).
-
la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB).
-
la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.TEOM).
C'est une
taxe qui ne porte que sur les propriétaires de leur bien foncier ou
immobilier.
La taxe
foncière est, comme tout impôt local, un impôt de recensement.
Ainsi, il
appartient à l'administration fiscale de recenser chaque année
chaque nouveau propriétaire, l'omission d'un contribuable au rôle
d'une année peut être corrigée par un rôle supplémentaire de n
et n-1. Cependant, toute construction neuve ou tout changement de
consistance et/ou de caractéristique physique d'une construction
doit être déclaré à l'administration fiscale, indépendamment de
toute démarche auprès de la mairie dont dépend le bien. Cette
déclaration se fait sur un formulaire H1 pour une maison, H2 pour un
appartement, CBD pour un local
commercial, atelier, bureaux. L'absence ou l'insuffisance de
déclaration peut être sanctionnée par un rôle particulier de
quatre années n.
La valeur
locative cadastrale contribue à la formation partielle de l'assiette
(base de calcul de l'imposition) de la taxe foncière sur les
propriétés bâties, de la taxe foncière sur les propriétés non
bâties, de la taxe d'habitation et de la taxe professionnelle.
Depuis
2011, les régions ne perçoivent plus rien de la
taxe foncière.
Idées possibles :
-Faire
intervenir une personne de la municipalité ou bien un responsable de
Métropole ou de communauté de commune. Les élèves auront préparé
leurs questions bien à l'avance et rempli un questionnaire fourni
par le professeur consistant à leur faire faire des recherches sur
l'enseignant et ses fonctions exactes.
-L'impôt
sur l'activité économique. Il est logique que les communes, premier
territoire d'exercice de l'activité économique, oeuvrant dans ce
sens, pour stimuler les bassins d'emploi, le dynamisme, la créativité
et la création de richesse soient habiliter à taxer cette dernière.
L'impôt
roi dans ce sens était la taxe professionnelle.
Lorsque ce
dernier disparait en 2010, les maires et responsables de commune se
trouvent pris au dépourvu.
Un nouvel
impôt apparait alors assis lui aussi sur l'activité économique du
territoire de la commune :
La contribution économique territoriale.
-La
CET.
C'est un
nouvel impôt, une innovation majeure :
La
contribution économique territoriale (CET), dont le montant total
est plafonné à 3 % de la valeur ajoutée de l’entreprise
imposée, se décompose en deux contributions dont le régime des
taux est différent
-La
CFE. Composée
d’une cotisation foncière des entreprises assise sur une base
foncière.(CFE).
-La
CVAE. Une
cotisation sur la valeur-ajoutée des entreprises assise sur la
valeur-ajoutée. (CVAE).
Introduite
par la loi de finances initiale (sans rectifications en cours
d'année) pour 2010, la
contribution économique territoriale (CET)
se substitue à la taxe
professionnelle (TP) comme la première imposition
locale des entreprises. Sur le plan financier, la substitution
n’est que partielle. Afin de compenser la réduction globale de
taxation des entreprises souhaitée par le Gouvernement pour des
raisons économiques et industrielles, un système complexe de
financement a été mis en place pour ne pas léser les collectivités
territoriales.
La
CET se décompose globalement en deux parties :
-
la cotisation foncière des entreprises (CFE) est
collectée au seul profit des communes et de leurs groupements. Son
taux reste voté par les élus dans le cadre de règles de
plafonnement et de liaison. La CFE est
assise sur la valeur locative des biens passibles d’une taxe
foncière (terrains, constructions, installations...)
situés en France, ce qui est plus étroit que l’assiette de
l’ancienne TP qui comprenait l’ensemble des immobilisations (le
capital fixe – immeubles, terrains, outillage, matériel…) de
l’entreprise.
-la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises (CVAE)
est partagée entre les différents niveaux de
collectivités (25% pour les communes et leurs
groupements, 25% pour les régions, 50% pour les départements).
Son taux est fixé nationalement selon un barème progressif en
fonction du chiffre d’affaires.
Un
point mérite d’être souligné : les
collectivités territoriales perdent l’essentiel de leur liberté
de fixation des taux au fur et à mesure des évolutions de la
TP/CET, car elles n’ont
pas la maîtrise du taux de la CVAE, et seul l’échelon communal
bénéficie de la CFE.
En
2013, 7
milliards d’euros (Mds€) ont été collectés au titre
de la CFE et 16 Mds € au titre
de la CVAE.
Contrairement
à la fiscalité ménage en augmentation tendancielle, la fiscalité
économique locale (25,1 Mds€ en 2014)
est assez stable en volume d’une année sur l’autre et, par
ailleurs, nettement inférieure à son niveau constaté en 2010
(31,3 Mds€).
Exercice à faire : expliquer le problème spécifique posé aux petites entreprises notamment les autoentreprises, dans le cadre du paiement de leurs impôts.
D.
Les compétences des communes.
Les élus
locaux ont obtenu l'abandon du projet de faire élire au suffrage
universel direct les conseillers intercommunautaires. Et hormis les
compétences qui sont attribuées aux intercommunalités (voir
ci-dessus), les communes conservent leurs prérogatives.
-
Les centre communaux d'action sociale, les crèches et les foyers pour personnes âgées.
-
L'urbanisme, comme la création de zone d'aménagement concertée (ZAC) ou de plan local d'urbanisme (PLU) dans une certaine limite.
-
Les écoles maternelles et élémentaires (sauf la rémunération des enseignants)
-
Les voiries communales
-
Les équipements sportifs
E. L'amélioration du fonctionnement de la commune.
Loi
SRU 2000.
Partie 2. De la
gestion commune à la coopération.
I.L’intercommunalité : La communauté de commune.
A.
Nature et définition.
B.
Financement.
C.
Domaines
d’intervention.
II. La métropole.
Voir notre fiche ressources : les
compétences de la Métropole.
Travail
sur dossier de presse. Pour ou contre ?
A.
Nature et définition.
B.
Financement.
C.
Domaines d’intervention.
Se servir
du document suivant :
Exercices
à préparer.
Au
Final. Vos Conclusion, propositions, en matière d’aménagement du
territoire.
Deux
documents à faire ensemble.
-Le
schéma général des communes sur leur territoire.
-Le
tableau des organismes de coopération intercommunale.
Cela
a été rendu nécessaire pour deux raisons :
-
Il faut atténuer l'importance de Paris, qui est une ville de 12 millions d'habitants qui par ailleurs, est un des centres de communication et d'échange le plus important d'Europe.
-
Pour que la France tienne la route à la fois dans l'Europe et dans le monde (internationalisation des rapports).Cette mesure est cohérente et entre dans la logique liée à l'existence des Métropoles nouvellement crées : en effet, en augmentant la taille des régions, on les rend capable de supporter sur leurs territoire des métropoles qui ont des pouvoirs, et des budgets importants, même si ce ne sont pas des collectivités locales qui ont leur autonomie budgétaire (voir la loi de décentralisation de 1983).
Il
y a une logique cohérente à toute réforme du territoire : ici, la
logique entre dans le cadre d'une perspective européenne élargie,
ainsi qu'une mondialisation des flux entre villes, dans un contexte
où se construisent des grandes mégalopoles dans des points
géographiques clés. Sans aller jusqu'aux mégalopoles de Pékin, de
Berlin ou d'Amsterdam ou Düsseldorf, la France ne peut cependant
continuer à évoluer sans la construction d'entités plus
importantes représentant les plus grandes villes.
Carte
des plus grandes métropoles d'Europe.
Commenter.
Quelles sont les plus grandes métropoles d'Europe ?
Cartes
et documents relatifs à l'urbanisme :
Une
façon ludique de repérer les plus grandes mégalopoles du monde.
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fdubellay.ecoles.edu%2Freperes%2Frepere_geo%2Freperes_etat_fichiers%2Fimage014.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fdubellay.ecoles.edu%2Freperes%2Frepere_geo%2Freperes_etat.htm&h=401&w=595&tbnid=Bd47SXEFv8DxUM%3A&docid=iyTwfyI0zbeV2M&ei=jZ9yVqvrGsWAaeykpYAJ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=710&page=1&start=0&ndsp=28&ved=0ahUKEwjr5c-Y6OLJAhVFQBoKHWxSCZAQrQMIPzAK
Quelles
sont les plus grandes mégalopoles du monde ?
Quelle
est la différence entre mégalopole et métropole ?
Un
très beau site, très bien fait sur les raisons d'être des
métropoles françaises.
3. Les Métropoles françaises.
-Des
collectivités locales : communes, départements, régions de taille
plus importante.
-Des
Métropoles avec conseils de territoire.
Trois métropoles particulières : Paris, Lyon, Marseille.
Un exercice pratique à faire.
Décrire :
- la manière
dont s'organise la Métropole de Lyon pour gérer le rapprochement
entre communes et Métropole.
-La manière dont elle gère le lien
avec les autres collectivités locales. Voir le document suivant :
L'exemple
de la Métropole de Lyon.
La Métropole
de Lyon organisera la répartition des missions avec les 59 communes
pour assurer un service de proximité. Cette répartition sera
définie par un Pacte de cohérence métropolitain qui sera élaboré
d'ici le 1er juillet 2015. C'est une nouvelle manière d'orchestrer
l'action publique pour la rendre plus proche et plus coopérative.
Les
conférences territoriales des maires
: elles se substituent
aux Conférences Locales des Maires de la Communauté urbaine. Ces
conférences regroupent plusieurs communes qui partagent des
problématiques et cherchent à y répondre ensemble. Elles
travaillent sur la déclinaison territoriale des politiques
métropolitaines, pour se concerter et débattre des priorités
locales.
La
Conférence métropolitaine des maires
: la loi reconnaît
l'existence d'une assemblée des maires nommée conférence
métropolitaine. Cette instance territoriale permet la concertation
et la coordination entre les maires de la métropole, pour discuter
des sujets d'intérêt métropolitains comme le pacte de cohérence
métropolitain.
Le pacte de
cohérence métropolitain :
au début de chaque mandat, les 59 maires, réunis au
sein de la conférence métropolitaine, auront la charge de rédiger
un document cadre pour faciliter la coordination : le pacte de
cohérence métropolitain. Il précisera notamment comment mettre en
place des délégations de compétence. La Métropole pourrait à la
fois déléguer des compétences aux communes, et exercer des
compétences qui lui seraient déléguées par tout ou partie des
communes.
De
nouvelles relations avec le Département.
Des
partenariats sont mis en place avec le nouveau département du Rhône
concernant :
-
le service départemental d'incendie et de secours
-
le service départemental des archives du Rhône.Le centre de Gestion du Rhône
Des
rapports soutenus avec la Région.
La Métropole de Lyon sera associée
de plein droit à l’élaboration des documents ayant une incidence
sur son territoire. Cela concerne notamment le Contrat de Plan
État-Région et les documents de planification en matière de
d’aménagement, de développement économique, d'innovation, de
transports, d'enseignement supérieur et de recherche. La Région
pourra déléguer par convention certaines de ses compétences à la
Métropole.
Autres dimensions de la Réforme.
Entre novembre et décembre 2015, 229
arrêtés préfectoraux portant
création d’une commune nouvelle ont été publiés au
Journal Officiel.
Selon le secrétaire d’État en
charge de la réforme territoriale,
la France compterait désormais un peu moins de 36 000 communes.
La création de commune nouvelle a été
prévue par la loi du 16 décembre 2010 de réforme territoriale afin
de permettre une fusion plus simple des communes et de mieux lutter
contre l’émiettement communal. Des
communes nouvelles peuvent être crées à la demande d’au moins
les deux tiers des conseils municipaux des communes d’un même
établissement public de coopération intercommunale (EPCI)
à la condition qu’ils représentent plus des deux tiers de la
population totale.
Cependant ce dispositif a été peu
utilisé, seules 13 communes nouvelles ont été créées en quatre
ans.
Pour encourager la création de communes
nouvelles, la loi du 16 mars 2015 donne plus de
place aux conseillers municipaux des anciennes communes.
Pendant la période transitoire allant de la mise en place de la
nouvelle collectivité territoriale au renouvellement de son
conseil municipal, tous les élus municipaux
composent le conseil municipal transitoire. Les anciennes communes
deviennent des communes déléguées. Un maire délégué est
élu par le conseil municipal de la commune nouvelle.
Les spécificités
communales sont mieux prises en compte dans les documents d’urbanisme
(reconnaissance des spécificités des anciennes communes dans le
projet d’aménagement et de développement durable),
En outre, un pacte
financier garantit pendant trois ans le niveau des dotations de
l’État aux communes fusionnant en 2015 ou 2016 au sein de communes
nouvelles de moins de 10 000 habitants. Les communes nouvelles
créées et regroupant une population comprise entre 1 000 et
10 000 habitants bénéficient d’une majoration de 5 % de
leur dotation forfaitaire calculée dès la première année.
Cette disposition initialement prévue pour les communes nouvelles
créées au 1er janvier 2016 a été étendue aux communes créées
au 30 juin 2016 par la loi de finances pour 2016.
Exercice.
http://www.vie-publique.fr/focus/que-sont-communes-nouvelles.html?xtor=EPR-56
Remplir votre "espace personnel" sur internet
Un
exercice d'application (chapitre 2 : les Communes).
Module
M6. Le Territoire.
A
partir de la ressource suivante. Extrait de vie publique .fr
(suivi
de l'actualité sur les Communes).
1. Qu'est ce qu'un arrêté préfectoral ?
2.De quelle réforme territoriale parle t'on ?
3. Qu'est ce que l'émiettement communal ?
4. Expliquer le mécanisme par lequel se fait la fusion des communes, avec vos mots à vous.
5. Quelle nouvelle loi vise à encourager la création de communes nouvelles ?
6. Cela signifie t'il que le patrimoine issu des nos anciennes communes disparait ?
7. Quelle structure permet un tel dispositif et de quelle loi dépend elle ?
8. Quelles incitations (nominatives, d'organisation, budgétaires et fiscales ont elles été mises en place par la loi du 16 mars 2015 ) pour que de nouvelles communes se créent, au prix de la disparition d'anciennes ?
-
A votre avis, dans quel but cherche t'on à regrouper les communes et pourquoi a t'on tant de mal à accélérer le processus, au point de faire voter une nouvelle loi qui la favorise ? (10 lignes minimum, vingt lignes maximum, thèse-antithèse-synthèse, se référer au savoir-faire qui y est consacré).
9
bis. A votre avis, notre patrimoine communal est-il menacé ?
Répondre en dix lignes, pratiquer selon les savoir-faire
(thèse-antithèse-synthèse soit (pour,contre,conclusion). (A
ajouter).
Variante :
Diviser la classe en deux parties : chaque partie traite d'un sujet (en classe ? Une demi heure ?). Puis on échange les copies et chacun corrige sa copie en vert. A la fin de l'heure on rend les copies au prof qui corrige en rouge, les corrections finales sont montrées aux deux élèvées qui ont eu la copie dans les mains, puis l'enseignant remet les corrigés finaux et on les lit ensemble (dans le corrigé est compris le tableau arguments thèse et antithèse).
Un objectif transversal.
Cette étape dans la prise en main d'une argumentation ne doit intervenir qu'en deuxième phase.
C'est à dire, après que le savoir-faire ait été présenté aux élèves, que ces derniers aient traité d'un sujet, par exemple en cours, lors de cette présentation, puis, que les élèves aient eu un devoir à rendre sur ce sujet à la maison , corrigé, évalué, puis corrigé en cours au tableau.
Total sur ce savoir faire : trois séquences :
-une en cours (une heure),
-une maison/cours, une heure cours,
-et celle-ci : 2 heures.
A partir de là, les élèves sont rodés pour l'épreuve E6 et le lien avec le BTS d'après pour ce qui est de cette compétence là.
A la fin de la dernière séquence, on peut présenter des sujets d'épreuve E6 (annales) et envisager avec les élèves d'aller voir les annales corrigées sur le blog de la classe. Chacun s'efforcera de travailler de son côté, la présentation du savoir-faire "construire une argumentation se fait en première année, à partir de la fin de la première année, les élèves peuvent commencer à essayer de traiter des sujets type bac à partir de ce qui a été vu en cours, qui tiendront lieu d'évaluation en plus de leur travail personnel.
Un
exercice intéressant à faire : document sur la Métropole de
Montpellier.
Chapitre 3. Les départements.
Les compétences des départements.
Face à la fronde des conseillers
généraux, les départements sont finalement préservés. Ils
conservent toutes leurs compétences, hormis les transports, sur :
-
l'action sociale. Les départements sont chargés de la lutte contre l'exclusion et la pauvreté, l'aide aux personnes âgées, à l'enfance et aux personnes handicapées. Ce sont les départements qui reversent notamment le RSA et l'APA (allocation personnalisée d'autonomie).
-
la gestion des collèges. Il était prévu initialement que les collèges passent dans le giron des régions.
-
la voirie. Les routes devaient également devenir la responsabilité des régions.
-
Le transport de personnes handicapées
Les compétences des intercommunalités
-
la collecte et le traitement des déchets
-
la promotion touristique
-
les aires d'accueil des gens du voyage
-
l'eau et l'assainissement (à partir de 2020).
-
Cette compétence était du ressort des départements.
Les compétences partagées entre départements et régions.
Un certain nombre de compétences sont
divisées entre les régions et les départements comme:
la culture
le sport
le tourisme
les langues régionales
l'éducation populaire
le sport
le tourisme
les langues régionales
l'éducation populaire
En l'absence de la clause générale
de compétences :
Les départements sont
centrés sur la solidarité sociale avec la réaffirmation de la
compétence de prévention et de prise en charge des situations de
fragilité, du développement social, de l'accueil des jeunes enfants
et de l'autonomie des personnes. Ils seront également centrés sur
la solidarité territoriale, avec le développement d'une capacité
d'ingénierie, avec un soutien d'experts pour accompagner les
communes et les intercommunalités dans des domaines techniques pour
lesquels elles ne disposent pas de moyens (aménagement, logement).
Les conseils généraux deviennent
les conseils départementaux :
-Dans les départements dotés d'une
métropole, comme Lyon par exemple, la fusion des deux structures
pourra être retenue.
-Lorsque le département compte des
intercommunalités fortes, les compétences départementales pourront
être assumées par une fédération d'intercommunalités.
-Enfin, dans les départements-notamment
ruraux, où les communautés de commune n'atteignent pas la masse
critique, le conseil départemental sera maintenu.
Les conseils départementaux sont
élus pour six ans, (plus de renouvellement par moitié) pour plus de
stabilité et de clarté. L'élection des conseillers départementaux
s'est déroulée au scrutin majoritaire et binominal à deux tours.
Dans chacun des 2054 nouveaux cantons a
été élu un binôme de candidats toujours composé d'une femme et
d'un homme. Il s'agit d'une étape majeure en faveur de la parité et
de représentation des femmes dans la vie politique.
Les circonscriptions cantonales
dont le périmètre n'avait que très peu changé depuis leur
création en 1790, ont fait l'objet d'une révision de leurs limites
afin de les adapter aux évolutions démographiques des territoires
et permettre la mise en oeuvre du scrutin binominal.
Chapitre
4 : la Région.
I. Histoire de la région.
La région est une des trois
collectivités territoriales de la République depuis les premières
lois de décentralisation de 1982.
-Acte 1.
- La décentralisation : 2 mars 1982.
-Premières lois de décentralisation, dans la ligne des travaux de Gaston Deferre, ministre de l'intérieur et de la décentralisation.
-
L'amélioration de la décentralisation.
-La
décentralisation améliorée.
Toute une série de lois d'amélioration de la
décentralisation qui s'échelonnent de 1982 à aujourd'hui.
Citons les
ici :
La loi d'orientation relative à l'administration territoriale de la République du 6 février 1992 a pour ambition de donner un "second souffle" à la décentralisation, en relançant la coopération intercommunale ainsi que la démocratie locale et en renforçant la déconcentration, réformes prolongées par la loi du 4 février 1995 sur l'aménagement et le développement du territoire et surtout par la loi dite Chevènement du 12 juillet 1999, relative au renforcement et à la coopération intercommunale. La loi Voynet du 25 juin 1999, relative à l'aménagement et au développement durable, la loi dite "solidarité et renouvellement urbain" du 13 décembre 2000, ainsi que la loi sur la démocratie de proximité du 28 février 2002 complètent ce dispositif.
-Acte 2.
Jean-Pierre
Raffarin, Premier ministre de Jacques Chirac, lance
"l'Acte II de la décentralisation"
en 2003.
Promulguée le 28
mars 2003, la loi constitutionnelle relative à
l'organisation décentralisée de la République a été suivie de
plusieurs lois organiques nécessaires à son application. Elle a
précédé l'adoption d'un important transfert de compétences
nouvelles au profit des collectivités territoriales.
La loi
constitutionnelle a modifié profondément le
titre XII de la constitution,
consacré aux collectivités territoriales. Le
principe de "l'organisation
décentralisée" de
la République est posé (art. 1er de la
Constitution) et la région
trouve sa consécration constitutionnelle.
Plusieurs
lois organiques, voulues par le constituant,
ont été publiées dans la foulée de la révision
constitutionnelle.
Il s'agit de la
loi organique du 1er août 2003,
relative à l'expérimentation par les collectivités territoriales,
préalable à toute politique différenciée de décentralisation, et
de celle du même jour relative au
référendum local, qui correspond à la nécessité
d'affirmer de nouvelles formes de démocratie participative. Enfin,
la loi organique du 29 juillet 2004,
prise en application de l'article 72-2 de
la Constitution, relative à l'autonomie financière
des collectivités territoriales, précise la
notion de "ressources
propres" qui
doivent constituer la "part déterminante" parmi les
ressources des collectivités.
la loi du 13
août 2004 relative aux libertés et responsabilités
locales. La loi transfère de nouvelles compétences aux
collectivités territoriales dans les domaines du développement
économique, du tourisme, de la formation professionnelle ou de
certaines infrastructures comme les routes, les aérodromes, les
ports, en matière de logement social et de construction,
d'enseignement ou de patrimoine. Certaines de ses dispositions ont un
caractère expérimental, pour une durée qui n'excède pas cinq ans.
Elle comporte aussi un mouvement non négligeable de transfert de
personnels de l'État vers les collectivités, notamment les agents
techniciens et ouvriers de service (TOS)
employés dans les collèges et les lycées, et des agents de
l'Équipement.
La loi de
réforme des collectivités territoriales a été
promulguée le 16 décembre 2010.
Son premier volet vise l'achèvement
et la rationalisation de la carte intercommunale, ainsi que
la démocratisation des intercommunalités, qui trouvera sa
traduction lors des prochaines élections municipales de 2014.
Parallèlement, régions et
départements, aux compétences mieux définies par la
suppression de la clause générale de compétence et dotés d'un élu
commun, le conseiller territorial, pourront adapter dans chaque
région, dès 2015, la répartition de leurs compétences et
l'organisation de leurs services.
Différentes dispositions permettent en
outre, d'adapter les institutions locales à la diversité des
territoires : métropoles et pôles métropolitains, regroupements
des départements et des régions, évolution d'une région et
des départements qui la composent vers une collectivité unique,
fusion de communes avec le dispositif des "communes nouvelles",
etc. Enfin, la loi comporte d'importantes avancées en termes de
mutualisation, qui permettront de tirer le meilleur profit des
rapprochements ainsi opérés, tant au plan communal et intercommunal
qu'entre régions et départements, dans le respect du droit
communautaire.
Début 2012,
la loi du 16 décembre 2010 a déjà commencé à
produire ses effets.
Ainsi, deux tiers des départements ont
d'ores et déjà arrêté un schéma
départemental de coopération intercommunale (SDCI) au 31 décembre
2011.
Dans ces départements, il n'y
aura plus aucune commune isolée, ni aucune enclave ou discontinuité
au sein d'un EPCI à fiscalité propre
: 1 179 communes isolées sont
intégrées à un EPCI et 105
enclaves ou discontinuités disparaissent.
Le nombre d'EPCI
à fiscalité propre sera réduit de près de
20 %, passant de 1 828 à
1 477.
Le nombre de syndicats
intercommunaux sera, lui, réduit de 18 %, soit un taux équivalent à
celui de la réduction du nombre de syndicats entre 1999 et 2011 (20
%).
Par ailleurs,
une première métropole, celle de
Nice-Côte d'Azur, a été créée au 1er janvier 2012. Enfin,
les années 2012 et 2013 devraient voir la création de plus de 13
communes nouvelles et d'au moins 8 pôles métropolitains.
Par ailleurs, dans un contexte de
maîtrise accrue des finances publiques, les ressources des
collectivités territoriales sont davantage mises sous tension. Une
importante réforme de la fiscalité locale est introduite avec la
suppression de la taxe professionnelle en 2010 et son remplacement
par la contribution économique territoriale (CET), formée d'une
cotisation foncière des entreprises (CFE) et d'une cotisation sur la
valeur ajoutée des entreprises (CVAE). À la suite de
la conférence des déficits publics, qui s'est tenue le 20 mai 2010
sous l'égide du président de la République, dont les conclusions
s'appuieront entre autres sur le rapport Carrez-Thenault relatif à
la maîtrise des dépenses locales, plusieurs décisions sont prises.
Tout d'abord, le Gouvernement décide un gel triennal des concours
financiers de l'État aux collectivités territoriales (2011-2013).
Il décide ensuite un renforcement sans
précédent des mécanismes de péréquation entre les territoires.
Ainsi, la péréquation
verticale (qui concerne la répartition des dotations
que l'État verse aux collectivités territoriales) progresse
fortement : la part de la dotation globale de fonctionnement (DGF)
consacrée à la péréquation, qui était de 4,5
milliards d'euros en 2004 (12,3 %
de la DGF totale), s'élève en 2011
à 7,1 Mds € (17,2 % de la DGF). Parallèlement, une
impulsion décisive en faveur renforcement de la péréquation
horizontale (entre les collectivités elles-mêmes) a été donnée.
Quatre nouveaux fonds nationaux de péréquation
horizontale sont mis en place et montent en puissance
progressivement.
Exercice : expliquer les termes soulignés :
-Loi
constitutionnelle.
-Le
principe de "l'organisation décentralisée"
-La
région trouve sa consécration constitutionnelle.
"Plusieurs lois organiques".
Quelles
sont les lois organiques qui interviennent dans l'amélioration de la
décentralisation. Citez en les mesures ?
-Notion
de "ressources propres" qui doivent constituer la "part
déterminante" parmi les ressources des collectivités.
-Schéma
départemental de coopération intercommunale (SDCI) au 31 décembre
2011.
-péréquation
verticale
péréquation
horizontale
La suppression de la taxe professionnelle en 2010, et son
remplacement par la contribution économique territoriale (CET),
formée d'une cotisation foncière des entreprises (CFE) et d'une
cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
Remplir votre "espace personnel" sur internet.
Ressources autour de l'Acte 2 de la décentralisation.
Référendum local : vie publique.fr
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/democratie-locale/quoi-consiste-referendum-local.html
Questions :
1. Définir référendum.
2. Que signifie l'ajout du terme "local" à référendum.
3. Quelle instance de décision décide de mettre en place un référendum local ?
4. Dans : " le représentant de l’État peut s’opposer à tout projet de référendum organisé sur un objet ne relevant pas de la compétence de la collectivité organisatrice".
Dire qui est le représentant de l'Etat.
5. Citer l'ensemble des règles qui mettent en oeuvre l'usage du référendum local.
6. Quel texte de loi (numérotation et date, fonde l'usage du référendum local ?
7. Qu'en est-il du vote des étrangers ?
8. Que signifie cette phrase :" Le référendum est ouvert à toutes les collectivités territoriales depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 (art. 72-1 al. 2 de la Constitution).".
10. Quels sont les autres instruments de la démocratie populaire locale ?
9. Répondre à toutes les questions posées au début du paragraphe "référendum local du site "vie publique.fr".
10. Quels sont les autres instruments de la démocratie populaire locale ?
Pour s'aider :
-Droits
des étrangers en France.
-Les
mesures de démocratie locale dites de "de proximité".
Le
site collectivités locales.gouv.fr
Remplir
votre "espace personnel" sur internet.
Ajouter
des extraits du dossier de presse sur la démocratie de proximité.
-Acte 3.
C'est la réforme qui prend effet à compter du 1er janvier 2016. Elle agrandit les régions, et diminue leur nombre, pour rationaliser le découpage des territoires.
Désormais, nos nouvelles grandes régions européennes auront une taille qui correspond à celle des grands "länder" allemands et autres régions européennes, elles seront également assez grandes pour contenir les grandes métropoles et ne pas avoir l'air ridicules au sein du nouveau découpage territorial issu de la loi MAPTAM (loi sur les territoires métropolitains).
I. Réforme de la décentralisation : nouvelles régions et métropoles.
Plus grosse structure, la Métropole peut prendre en charge davantage de compétences.
L'histoire
de notre territoire : centralisation, déconcentration et
décentralisation.
(Très bon
article, à lire absolument).
L'article
72 de la Constitution
Exercice
:
-Expliquer
ce qu'est une constitution.
-Pourquoi
a t'on dû modifier notre Constitution après les lois de
décentralisation de 1982 ?
-Que
nous dit l'article 72 sur la région ?
Remplir
votre "espace personnel" sur internet.
Voici
les grandes lois de décentralisation telles qu'elles ont été
votées.
Exercice
: faire la liste des différentes lois qui on été votées, puis
détailler le déroulement de la décentralisation.
Voir également le site suivant :
Ressource
sur la décentralisation et son histoire : le site du ministère de
l'intérieur.
L'histoire
de notre territoire : centralisation, déconcentration et
décentralisation.
II. Les compétences des régions.
Avant
la réforme (loi NOTRE) il y avait une "clause
générale de compétences". Cette clause stipulait que
: Les régions et départements pouvaient intervenir en dehors de
leurs missions
principales, parfois de manière concurrente,
souvent de façon. Aujourd'hui ils ont des compétences
précises confiées par la loi à un
niveau de collectivité.
Voici les compétences actuelles des
régions :
Les 13 nouvelles grandes régions, qui seront officiellement créées le 1er janvier 2016, auront compétence sur :
Les 13 nouvelles grandes régions, qui seront officiellement créées le 1er janvier 2016, auront compétence sur :
-
le développement économique. Les régions s'en occupent déjà depuis 2004 mais elles obtiennent un pouvoir renforcé avec l'attribution du monopole de la distribution des aides directes aux entreprises. Autre changement: le schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation qu'elles élaborent devra associer obligatoirement les intercommunalités et chambres consulaires.
-
l'aménagement du territoire. Les régions devront aussi consulter les chambres consulaires et intercommunalités pour le schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire.
-
-
la formation professionnelle avec notamment l'apprentissage et l'alternance.
-
-
la gestion des lycées mais pas des collèges comme prévu au départ par le gouvernement.
-
-
les transports, y compris ceux scolaires, et hormis ceux de personnes handicapées et dans les grandes agglomérations. Toutefois, les régions pourront choisir de déléguer les transports scolaires aux départements. Cela concerne donc les transports interurbains par cars, les gares routières et les transports ferroviaires en TER.
-
-
les ports. Là aussi, les régions auront le choix de laisser cette compétence aux départements.
Par contre, les régions ne participent
pas à la carte de l'enseignement supérieur et ne pilotent pas la
politique de l'emploi sur leur territoire, contrairement à ce
que voulait François Hollande. Pôle Emploi conserve ce
pré-carré même si les régions pourront jouer un rôle de
coordination. C'est une politique qui reste nationale.
Ressource sur la
décentralisation et son histoire : le site du ministère de
l'intérieur.
III. Les nouvelles frontières des régions.
Régions :
On passe donc de 27 régions :
Voir aussi les cartes suivantes :
On passe de 27 régions :
http://www.cartesfrance.fr/carte-france-region/carte-france-regions.html
A
13 régions :
(carte
de France.fr).
Y
figure également, le nom des départements par région.
Exercice
1:
-Faire la liste des régions avant la réforme.
-La liste des régions après la réforme.
-Repérer
les grands changements.
Qu'est-ce
qui a changé ?
Quelles
régions sont restées les même ?
Lesquelles
se sont agrandies ?
-Comprendre la logique de la réforme.
Ces
recoupements vous apparaissent-ils logiques ?
A
quoi servent t-ils ?
Personnellement
, vous sentez vous concerné ? (question personnelle). (10 lignes).
Pour
répondre à ces questions, faites vos recherches vous même, et
servez vous des ressources documentaires suivantes :
Site vie publique.fr :
Remplir
votre "espace personnel" sur internet.
IV. Pourquoi cette réforme ?
-Des
régions plus fortes; et plus dynamiques (revoir découpages)
(notamment sur le plan budgétaire et financier).
-Une
nouvelle sociocratie, vers des modes de gouvernance moins rigides (
encore pas toujours institutionnalisés : par exemple le conseil
région PACA voir innovation).
-Une
volonté de l'Etat de créer puis de donner à cette entité un rôle
prépondérant en matière d'aménagement et de cohésion sur le
territoire.
Cette
histoire est cependant mouvementée.
Ainsi,
les régions ont été crées en 1955, avec la création des préfets
de région qui viennent compléter le rôle des préfets de
département issus du processus de déconcentration crée par
Napoléon 1er. A cette époque, en 1955, les régions ne sont pas
encore des collectivités locales décentralisées, c'est à dire
qu'elles ne s'administrent pas librement et qu'elles ne disposent pas
de leur propre budget.
En
1969, dans un contexte difficile, marqué par la révolte de
la jeunesse et du monde syndicaliste encore neuf, à l'esprit libre,
le Général de Gaulle essuie un échec lorsqu'il pose par
référendum aux français la question de la création de régions
comme collectivités locales. Les français refusent alors ce qui va
être accepté lors de la loi de décentralisation de 1983 qui crée
les communes, départements et régions collectivités territoriales
s'administrant librement et ayant leur propre budget.
-Dès la loi du 5 juillet 1972, des établissements publics régionaux dotés de compétences très réduites et administrés par un conseil régional non élu au suffrage universel direct, et par le préfet de région sont crées.
-Conséquences de la Réforme : plus de clause générale de compétence. La région n'a plus de compétences illimitées, elle se réduit aux compétences que lui octroie la loi.
-C'est
le pôle central du développement économique.
-Elle
est responsable de l'aménagement durable du territoire, et est
chargée de rédiger un schéma régional d'aménagement du
territoire.
(voir
notre encart spécifique Fiche STAV : le SRADDT).
-Partage des compétences avec le département en matière de culture et sport (il faut savoir que est normalement prévu pour 2021, la disparition du conseil départemental et du département comme collectivité territoriale), cette réforme est donc aussi un moyen d'anticiper et de déléguer le maximum des compétences les plus importantes pour que le département n'ait plus grand chose à faire, tandis que les champs de compétence métropolitains augmentent.
CONCLUSION.
La Région constitue un intermédiaire qui réunit l'Etat (perspective transversale) et le local (commune-communauté de commune-métropole) son existence permet de donner une cohérence d'ensemble à l'aménagement du territoire et à la politique française à mi chemin entre les politiques nationales et les politiques menées par les communes mais aussi à mi chemin entre les politiques locales menées par les communes et les perspectives européennes via les rapprochement entre régions européennes issues de plusieurs pays différents.
Ressources
supplémentaires :
Tableau à faire.
Ces capitales régionales sont encore provisoires, tout
comme le nom des régions qu'elles président. Le choix
définitif n'interviendra qu'en juillet 2016, après le
renouvellement des conseils régionaux issus des élections de
décembre 2015.
Les compétences des régions
Les 13 nouvelles grandes régions, qui seront officiellement créées le 1er janvier 2016, auront compétence sur :
-
le développement économique. Les régions s'en occupent déjà depuis 2004 mais elles obtiennent un pouvoir renforcé avec l'attribution du monopole de la distribution des aides directes aux entreprises. Autre changement: le schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation qu'elles élaborent devra associer obligatoirement les intercommunalités et chambres consulaires.
-
l'aménagement du territoire. Les régions devront aussi consulter les chambres consulaires et intercommunalités pour le schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire.
-
la formation professionnelle avec notamment l'apprentissage et l'alternance.
-
la gestion des lycées mais pas des collèges comme prévu au départ par le gouvernement.
-
les transports, y compris ceux scolaires, et hormis ceux de personnes handicapées et dans les grandes agglomérations. Toutefois, les régions pourront choisir de déléguer les transports scolaires aux départements. Cela concerne donc les transports interurbains par cars, les gares routières et les transports ferroviaires en TER.
-
les ports. Là aussi, les régions auront le choix de laisser cette compétence aux départements.
Par contre, les régions ne participent pas à la carte
de l'enseignement supérieur et ne pilotent pas la politique de
l'emploi sur leur territoire, contrairement à ce que voulait
François Hollande. Pôle Emploi conserve ce pré-carré même si les
régions pourront jouer un rôle de coordination.
Fiches notions. (A faire).
-péréquation verticale
péréquation
horizontale
-DGF.
-SDCI.
-Financement des CT.
Fiscalité.
-Clauses de compétences.
-SRADDT.
-SCOT.
Compétences des collectivités territoriales en
matière d'environnement.
Un dossier d'accompagnement à utiliser absolument comme ressource :
Fiche exercice à faire.
Ajouter sur le doc ce qui avait lieu avant la loi.
Chapitre
5. Les territoires d'outre-mer.
Sciences
économiques
et
sociales.
Partie
2.
Noter
ici les prérequis secondes et collège.
Prérequis
du collège.
Géographie
:
Thème
2 - LA RÉGION
II
- AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEME
NT
DU TERRITOIRE FRANÇAIS (
environ 40% du temps consacré à la géographie)
Thème
1 - LES ESPACES PRODUCTIFS CONNAISSANCES
Les
espaces productifs industriels, agricoles et de service sont étudiés
dans leurs permanences et leurs dynamiques
Histoire :
Thème
2 – L’ÉVOLUTION DU SYSTÈME DE PRODUCTION
ET SES CONSÉQUENCES SOCIALES
CONNAISSANCES
On
étudie, dans un contexte de croissance en longue durée, les
mutations technologiques du système
de
production et l’évolution de l’entreprise, du capitalisme
familial au capitalisme financier. On en met en évidence les
principales conséquences : évolution de la structure de la
population active et migrations de travail.
DÉMARCHES
L’étude
est conduite à partir de l’exemple d’une entreprise et de son
évolution depuis le début du XXe siècle. L’étude s’appuie sur
l’histoire d’un siècle d’immigration en France.
CAPACITÉS
Décrire
et expliquerl’évolution des formes de production industrielle et
de la structure d’une entreprise, de la dimension familiale à la
firme multinationale Caractériserl’évolution de l’immigration
en France au XXe siècle.
Prérequis
de secondes générales et technologiques.
Enseignement
d'exploration SES. Avec option EATDD en secondes générales et
technologiques.
II.
Entreprises et production
Qui
produit des richesses ? * Comment produire et combien produire ?
Entreprise,
production
marchande et non marchande, valeur ajoutée. Facteurs de production,
coûts,
productivité,
progrès technique.
En
prenant appui sur quelques exemples significatifs, on sensibilisera
les élèves à la diversité des entreprises selon la taille, la
nature de leur production, leur moded’organisation. On précisera
en quoi le rôle économique spécifique des
entreprises
les distingue d'autres organisations productives (administrations,
associations). On montrera comment l’entreprise est amenée à
combiner efficacement les facteurs de production en tenant compte de
leurs coûts et de leur caractère plus ou moins substituable. On
soulignera que cette combinaison peut évoluer au cours du temps,
sous
l’influence
de différents facteurs. On mettra en évidence l’accroissement de
la productivité dans le long terme (notamment sous l’action du
progrès technique) et ses différents effets.
Introduction
:
En
introduction au cours : rappel de la classe de secondes générales
et technologiques : distinguer : fait social, fait économique, fait
politique en rajoutant
les notions d'aménagement du territoire (et de droit,
à partir de la phrase d'Emile
Durkheim :
""les
faits sociaux sont des choses".
Applications
concrètes :
-Réalisons
ensemble un schéma au tableau regroupant ces cinq éléments.
-Refaire
le travail de découpage de presse réalisé en secondes générales
et technologiques. Réaliser
un dossier de presse commun à la classe. Faire commenter certains
articles au tableau.
-Avec
le terme "Environnement"
que nous
allons prendre soin de définir, déterminer le rapport de chaque
dimension évoquée (social, économie, politique, droit, aménagement
du territoire).
-Avec
le terme "Ecologie"
que nous
allons prendre soin de définir, déterminer le rapport de chaque
dimension évoquée (social, économie, politique, droit, aménagement
du territoire).
-Avec
le terme "Développement
durable" que
nous allons prendre soin de définir, déterminer le rapport de
chaque dimension évoquée (social, économie, politique, droit,
aménagement du territoire).
Application
Pluri Stage M6
découverte du territoire (Objectif 4 :
Analyser le fonctionnement des organisations dans leur territoire,
Thème 2 : rssources naturelles et culturelles, identité des
territoires) : (en raccrochage avec le programme de SES :
Projet 1 :
Marseille ville-campagne.
Découvrir le
Territoire à travers son activité économique et sociale.
-Une journée en
centre ville de Marseille avec : repas associatif Vegan, une
rencontre avec une association, visite d'un lieu clé de la ville
(importance des infrastructures urbaines exemple : Belle de Mai à
Marseille, une visite d'entreprise, une rencontre avec un politique
ou bien un directeur d'association). Prise de notecomprenant la
dimension alimentaire (lien avec le module M7).
-Une visite
d'association (repas vegan associatif pour l'économie informelle.
-Une visite
d'entreprise (secteur tertiaire ou secondaire).
-Une visite
d'association (exemple : Emmaüs Pointe rouge ou autre (rencontre
avec un responsable)
-Une visite
d'exploitation agricole (mettre en valeur notamment le bio dans la
ville)
-Le
Parc national des Calanques : une randonnée avec lecture de paysage,
rencontre avec le CPIE, des personnels de l'ONF ou du Parc national,
des pêcheurs (rôle écologique des pêcheurs), des membres de
l'association (BBBBBBBBBBBBBB).
Les élèves
doivent produire chacun un dossier mettant en valeur l'ensemble des
ressources colectées sur le terrain ou en classe (prise de note,
photos, vidéos, tracts, références bibliographiques).
Projet 2 :
"Marseille, grenier d'abondance et de richesse alimentaire"
. (SYAL).
Dossier sur
"Marseille, grenier d'abondance et de richesse alimentaire"
(coopération avec Histoire-géo), faire ressortir la dimension
économique et sociale, avec une focalisation sur l'autonomie
alimentaire de la ville).
Projet
3 : Dossier sur "Marseille un littoral à protéger" ou
"Marseille, bassin de vie" (sortie "baleines
et dauphins : tous les dimanche de mai à octobre, 061057 17 11
www.decouverteduvivant.fr"(coopération avec SVT) (intervenants,
institutions publiques ou privées ayant un rapport avec la
protection du littoral, île de Paul Ricard, visite guidée du Parc
de la Ciotat (intérêt géologique montagne préhistorique,
comparaison avec la Cassidaigne de Cassis et les calanques de
Marseilleveyre), rencontre avec professionnels : notamment pêcheurs,
festival du film sous-marin (une après-midi avec compte rendu de
chaque film vu).
Faire ressortir
les richesses du territoire.
Chapitre
1. La production.
Introduction
au cours. (non terminé).
Il
s'agit ici de se servir de la notion de production de richesse pour
faire comprendre aux élèves le vrai sens du terme économie.
L'Economie "Ekonomia"
soit "la
maison" en
grec (terme inventé par Aristote pour
définir la "gestion de la maison"
n'est pas une discipline se contentant d'énumérer des règles
de gestion de la rareté, ou de comptabilité (c'est d'ailleurs la
notion qui domine depuis des siècles et que l'on retrouvait encore
dans les programmes de secondes générales et technologiques jusqu'à
récemment, (étude de l'économie vue à travers les besoins et
gestion de ce qui est rare), lors de la nouvelle réforme.
En
tenant compte du fait que les élèves de STAV
ont déjà étudié le thème de la production en secondes
GT, l'étude de ce thème en introduction après
vérification des prérequis
et des représentations est
judicieuse en première partie de l'étude de cet objectif
2 du M6.
L'enjeu
ici est de renforcer les élèves dans leur compréhension de la
science économique comme étude des facteurs de la production des
richesses, soit la valeur-ajoutée, notions et mécanismes qui
s'inscrivent aujourd'hui dans une perspective qui englobe les
exigences environnementales et écologiques à long terme avalisées
par la communauté nationale et l'opinion publique. C'est ce qu'il
convient de faire passer aux élèves, surtout dans l'enseignement
agricole, pour des classes qui se destinent aux métiers de
l'environnement.
La
notion de richesse et de valeur-ajoutée.
(l'exemple
du boulanger).
Lien
avec le cours de seconde : (Objectif 1) : Les acteurs créent de la
richesse. (option SES/G)
Le
but de la science économique est de créer de la richesse comme nous
l'avons vu en secondes (puis de l'échanger après). La richesse se
crée en transformant des matières premières, cela produit de la
valeur-ajoutée.
Le travail effectué lors de la confection du pain produit de la valeur ajoutée. |
On dit
que par l’acte de production, on produit de la
valeur ajoutée.
C’est
par l’acte de production que
l’entreprise produit des richesses.
Ces
richesses là vont ensuite être partagées entre les acteurs de
l’économie . C’est le partage de la valeur ajoutée (voir le
schéma du partage de la valeur ajoutée dans votre
Chapitre 1 : les revenus.
(lien à mettre en place
intermodulaire).
Grâce
à ce partage de la valeur ajoutée les ménages vont pouvoir
consommer, les entreprises réinvestir pour produire et créer des
emplois, l’Etat organiser des travaux nécessaires au bon
fonctionnement social ou financer un service public efficace
Fiche
exercice 1.
La fabrication du pain : une entreprise de fabrication de valeur-ajoutée :
Exercice à
faire : Collecter des données chiffrées.
A la
maison , allez voir votre boulanger et demandez lui la liste des
matières-premières utilisées pour fabriquer sa fournée habituelle
de pain.
(choisir
un exemple de pain en particulier :
exemple : baguette ou flûte).
Que lui
coûte chaque matière première pour sa fournée journalière ?
Calculer
le coût total en matières premières.
Reporter
ce chiffre sur une baguette ou une flûte. (pour une unité).
Quel
est le prix de vente unitaire hors taxe ?
Quelle
est la valeur-ajoutée produite,
dans ce cadre, pour une unité de pain (flûte ou baguette) ?
Mettre la formule par écrit.
A quoi
correspond cette notion ?
Questions
en plus :
1.
Qu'est ce que un prix hors-taxe ? TTC ?
2.
De quelles charges ne tient-on pas compte dans le coût
?
3.
Quel est donc la différence entre coût de production
et valeur-ajoutée ? Que représente cette dernière ?
indicateurs
technico-économiques).
Exercice
2
Faire
la même chose avec une poterie.
Conclusion
: donnez votre définition de la valeur
ajoutée : supplément de richesse produit par le travail
humain.
Le prix
de vente se fixe en fonction du temps de travail apporté au produit
fini mais aussi en fonction de son utilité (à quel niveau de besoin
correspond-il chez les individus potentiellement consommateurs, ainsi
qu'enfin, à son abondance
(est-ce un bien rare ou pas, plus il est rare, plus il est cher).
Enfin,
un bien ou un service, soit une richesse produite, peut ne pas avoir
de valeur-marchande officiellement déterminée, il peut s'agir d'un
"bien commun" collectif ou encore d'un bien "semi-marchand"
qui échappe aux prix élevés du marché officiel car il est
produit par une association (souvent
humanitaire).
1. Les acteurs de la production marchande.
-L’entreprise.
C’est l’acteur central. Une entreprise est une unité
organisationnelle qui utilise des moyens techniques, humains,
financiers, économiques et matériels ainsi que technologiques afin
de produire des biens et des services marchands
dans le but de réaliser un profit.
-Les
banques . Elles financent l’économie et contribuent
donc à la création de valeur ajoutée en permettant aux entreprises
de procéder aux investissements suffisants ?
-Les
ménages. Ces
derniers jouent un rôle particulièrement important dans l’acte de
production dans le sens où ils offrent leur travail sur le marché
du travail aux entreprises. La demande de travail qui émane des
entreprises est le reflet du besoin qu’ont les entreprises pour
produire de la valeur ajoutée de main d’oeuvre qualifiée.
-Les
administrations (état,
collectivités locales, établissements publics (par exemple la SNCF
qui est un établissement public à caractère industriel et
commercial) produisent aussi des biens et des services non marchands
mais que l’INSEE,
autrement dit la comptabilité nationale compte comme de la création
de richesse).
-Le reste du
monde. Il s'agit de l'ensemble des pays avec lesquels
l'Etat français réalise des échanges : soit des ventes à
l'extérieur du territoire (exportations), soit
des achats à l'intérieur du territoire (importations).
Diaporama du lycée de Sarlat sur les acteurs de l'économie, le circuit économique et la production de valeur-ajoutée.
http://webetab.ac-bordeaux.fr/lycee-sarlat/fileadmin/0240035H/fichiers_publics/travaux_eleves/presentation_eleves.pdf
Diaporama à regarder ensemble en cours (très bon support).
S'entrainer à commenter le circuit économique (un élève vient l'expliquer à tout le monde au tableau).
2. Production "non-marchande" ou "semi-marchande", économie "informelle".
http://webetab.ac-bordeaux.fr/lycee-sarlat/fileadmin/0240035H/fichiers_publics/travaux_eleves/presentation_eleves.pdf
Diaporama à regarder ensemble en cours (très bon support).
S'entrainer à commenter le circuit économique (un élève vient l'expliquer à tout le monde au tableau).
Plantes invasives des Calanques. |
2. Production "non-marchande" ou "semi-marchande", économie "informelle".
D’autres
entités produisent de la richesse même si leur richesse n’est pas
officiellement comptabilisée : (production non marchande).
-Les
ménages dans la sphère domestique produisent des
biens et des services non marchands. On parle d'économie domestique.
-Les
associations produisent des biens et des services non
marchands ou proposés à des prix bien inférieurs au marché.
Ces
biens et services non marchands n’en constituent pas moins un
apport appréciable en matière de bien être et de qualité de vie.
En période de crise, c’est le cas aujourd’hui à Athènes et
dans d’autres pays d’Europe, une économie alternative se
développe pour parer aux besoins des individus : Système
d’échange locaux, associations de troc, monnaies complémentaires,
viennent ainsi compléter la dure loi du marché.
C’est
notamment en Amérique du Sud que sont nées ces pratiques d’économie
dite solidaire.
Ces
initiatives sont encouragées. Par contre, on décourage fortement
l’utilisation des pratiques d’économie souterraine et illégale
(contrefaçon, vente de produits non autorisées par la loi, travail
au noir) qui encourage la délinquance, et le banditisme.
Ici : lien avec le tableau : statistiques de l'économie sociale.
http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?ref_id=eco-sociale (INSEE).
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1356
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1522
http://recma.org/actualite/leconomie-sociale-en-amerique-latine-un-dossier-de-way-coop-pour-le-ciriec
Un article très intéressant, qui recense différents types d'initiatives d'économie solidaire en Amérique du Sud.
Remplir le tableau suivant :
Cliquer sur "textes", puis, notions économiques".
http://monnaie-locale-complementaire.net/category/fondamentaux/notiions-eco/
Voici un article d'alternatives économiques : résumer ce texte.
http://www.alternatives-economiques.fr/le-boom-des-monnaies-paralleles_fr_art_202_23641.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/22/en-complement-de-l-euro-les-monnaies-locales-seduisent-de-plus-en-plus_4639088_3234.html
http://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/concarneau-un-ete-sans-repit-pour-les-restos-du-coeur-4456275
http://www.restosducoeur13.org/
http://rapport2015.ccfd-terresolidaire.org/decouvrir-le-ccfd-terre-solidaire/
En quoi ces acteurs peuvent-ils être considérés comme des "acteurs de l'économie". Quel rôle jouent t'ils ?
Exercice : organiser un débat d'idées (spectacle autour de la question du devenir et du rôle que doit jouer l'économie (trois représentants des multinationales, trois représentants de la société (Ménages), trois représentants du monde associatif humanitaire.
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2003-1-page-80.htm
https://blogs.mediapart.fr/edition/leconomie-sociale-et-solidaire-en-amerique-latine/article/020510/l-economie-solidaire-e
(Un article de Isabelle Hillenkamp sur l'économie solidaire en Amérique Latine et sa retransposition possible en France et en Europe comme "nouveau paradigme" sur Médiapart (2 mai 2010).
http://www.eve.coop/?a=202
Une analyse de type "du nord", sur l'économie solidaire en Amérique Latine.
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-1-page-81.htm
http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/terre/5-5-l-economie-solidaire/l-economie-solidaire-une-maniere.html
Un article très intéressant, qui recense différents types d'initiatives d'économie solidaire en Amérique du Sud.
Remplir le tableau suivant :
Pratique
d'économie solidaire ou "nouvelle économie".
|
Pays.
|
Date
d'apparition.
|
Caractéristiques.
|
Votre
avis.
|
1. Les monnaies complémentaires.
Dans le site des monnaies complémentaires françaises :Cliquer sur "textes", puis, notions économiques".
http://monnaie-locale-complementaire.net/category/fondamentaux/notiions-eco/
Voici un article d'alternatives économiques : résumer ce texte.
http://www.alternatives-economiques.fr/le-boom-des-monnaies-paralleles_fr_art_202_23641.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/22/en-complement-de-l-euro-les-monnaies-locales-seduisent-de-plus-en-plus_4639088_3234.html
2. Les systèmes d'échange locaux (SEL).
http://selethik.org/
3. Les SCOP et les SCIC (coopératives).
http://www.cooperer.coop/
http://www.alternatives-economiques.fr/mouvement-cooperatif_fr_art_223_31277.html
4. Les associations humanitaires.
http://emmaus-france.org/
http://www.emmaus95.fr/images/communautes_emmaus_en_france.pdf
http://www.restosducoeur.org/
http://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/concarneau-un-ete-sans-repit-pour-les-restos-du-coeur-4456275
http://www.restosducoeur13.org/http://rapport2015.ccfd-terresolidaire.org/decouvrir-le-ccfd-terre-solidaire/
En quoi ces acteurs peuvent-ils être considérés comme des "acteurs de l'économie". Quel rôle jouent t'ils ?
Exercice : organiser un débat d'idées (spectacle autour de la question du devenir et du rôle que doit jouer l'économie (trois représentants des multinationales, trois représentants de la société (Ménages), trois représentants du monde associatif humanitaire.
Pour approfondir :
Une analyse sur l'économie solidaire au Brésil.https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2003-1-page-80.htm
https://blogs.mediapart.fr/edition/leconomie-sociale-et-solidaire-en-amerique-latine/article/020510/l-economie-solidaire-e
(Un article de Isabelle Hillenkamp sur l'économie solidaire en Amérique Latine et sa retransposition possible en France et en Europe comme "nouveau paradigme" sur Médiapart (2 mai 2010).
http://www.eve.coop/?a=202
Une analyse de type "du nord", sur l'économie solidaire en Amérique Latine.
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-1-page-81.htm
http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/terre/5-5-l-economie-solidaire/l-economie-solidaire-une-maniere.html
http://www.recma.org/actualite/leconomie-sociale-et-solidaire-une-alternative-leconomie-capitaliste-par-maurice-parodi
http://www.portail-solidarite.org/domaines/economie-sociale-et-solidaire
3.
Economie clandestine, "au noir".
Ce
passage est important notamment dans une grande ville, où les
occasions sont très fréquentes, il peut constituer, avec une
coopération avec l'infirmier(e) ou l'enseignant en ESC ou en
histoire-géo, une parenthèse efficace et pratique dans le
déroulement du programme du M6 en économie permettant d'effectuer
une véritable opération de prévention-information auprès des
élèves sur les dangers sociaux (principalement la drogue mais aussi
d'autres formes de délinquance : dites "économie clandestine
ou travail au noir, esclavage, proxénétisme" tout en étudiant
un "fait économique et social" sous un angle neutre et
scientifique.
Il faut bien distinguer l'économie dite
"informelle" (non marchande) qui
est tout à fait légale. Cette dernière apparue de manière
naturelle (c'est à dire ne résultant pas d'une politique publique)
dans ce que l'on appelle la société civile
(les individus, les citoyens, souvent regroupés sous
forme d'associations qui représentent des intérêts particuliers)
n'est que peu, partiellement ou très peu réglementée ou bien fait
l'objet d'habilitations particulières (ainsi les associations qui
délivrent des biens et des services semi-marchands
ne paient pas la TVA sur
ce qu'elles encaissent en chiffre d'affaire sur la vente de leurs
productions), on peut échanger en monnaies complémentaires ou
locales sans payer une taxe particulière à condition de respecter
le même régime de comptabilité que pour les échanges en Euro ou
en dollars. L'économie domestique est-elle
aussi, peu réglementée, et très peu reconnue officiellement.
Ainsi, l'Etat peut tolérer un
minimum d'échanges entre ménages et individus à condition que
certaines pratiques ne deviennent pas un commerce régulier.
Toutes ces économies là, même
lorsqu'elles ne constituent pas un échange d'argent conduisent
cependant à la production de biens et de services et à un échange
(soit, nos deux définitions de l'économie) qui contribuent à
améliorer la qualité de vie des individus.
Par contre l'économie clandestine est
très sévèrement réglementée car elle contribue à alimenter les
chiffres de la délinquance , occasionnant des faits graves à très
grave, nuisant à la sécurité des personnes, et à l'harmonie de la
société, cette dernière fait souvent l'objet d'agissements
mafieux.
Exercice 1.
Faisons la
liste ensemble des faits d'origine clandestine caractérisant
l'économie au noir et essayons d'en déterminer les conséquences :
Faits
clandestins.
|
Conséquences
sur la société.
|
Autre version
de l'exercice : faire ensemble la même chose au tableau puis
organiser un débat de fond entre élèves (voir notre savoir-faire
numéro 4).
Analyser les
deux fait divers suivant : qui, quoi, quand, comment. Donnez vos
impressions, comparez les deux cas, et donnez votre avis en un texte
court (pas plus de 10 lignes).
http://www.bienpublic.com/faits-divers/2016/06/20/saisie-record-de-cannabis-apres-une-course-poursuite
Lire le texte suivant, commentez le,
afin que nous puissions organiser un débat (savoir-faire
n.4). Donnez votre avis sur l'effet de ce
fait social sur les
individus et leur socialisation.
Faire un tableau
inconvénients/avantages de l'économie clandestine, avec tous les arguments du texte.
Les avantages sont-ils du long terme ou
du court terme ? Les inconvénients sont-ils du long terme ou du
court terme ?
Lire le
texte suivant.
Donnez votre
avis (discussion-débat en groupe collectif).
Philippe Pujol, journaliste Prix Albert Londres 2014, habite Marseille. Dans son tout dernier livre "La fabrique du monstre, 10 ans d'immersion dans les quartiers Nord de Marseille, la zone la plus pauvre d'Europe " aux éditions Les Arènes, il dresse le portrait des quartiers Nord de Marseille , de ses gamins et de leurs familles, en difficulté, qui pour s'en sortir doivent accepter des compromis et des compromissions .
Pauvreté, drogue, clientélisme, violence sociale,
ghetto scolaire sont de rigueur. De nombreux minots n'échappent pas
à cette société parallèle et tombent en majorité
dans la délinquance et le trafic de drogue. Ils finissent criblés
de balle façon "homicide barbecue" ou en prison.Un
réel concentré de misères humaines .
avec Philippe Pujol , journaliste, Prix
Albert Londres 2014 et auteur de "La fabrique du monstre, 10
ans d'immersion dans les quartiers nord de Marseille, la zone la plus
pauvre d'Europe " (Ed. Les Arènes). Extrait de "France
Inter en ligne, 19 janvier 2016".
Voir
: rapport de recherche de l'ORDCS, Novembre 2013, numéro 1.
http://ordcs.mmsh.univ-aix.fr/publications/Documents/Rapport_recherche_ORDCS_N1.pdf
Extrait
: Le
chapitre 4 décrit ensuite l’organisation des réseaux de
trafiquants
de drogues dans ses moindres détails. Nous partons du principe que,
comme le dit Thierry Colombié, «le crime organisé requiert, comme
tout autre, un savoir-faire, des méthodes, des règles, des circuits
et des structures pour investir, produire,
prospecter,
vendre, épargner. L’on commence avec la mise en place des réseaux
délinquants, leur intégration dans le «Milieu» délinquant
marseillais, Milieu aux contours au demeurant bien flous, qui
ressemble davantage à une multitude de réseaux, certains ayant des
ramifications très anciennes, remontant dans certains cas, jusqu’à
la French connection des années 1960-70. A travers les dossiers les
plus complets, la recherche décrit aussi les liens avec les
producteurs. Au passage, elle revient plus loin sur l’importance de
la consommation de drogues au sein des réseaux. Elle décrit ensuite
les stratégies
d’adaptation
à l’environnement, la question de l’attachement à un
territoire, l’ancrage territorial. Puis elle examine la façon dont
les réseaux s’organisent en recrutant régulièrement de nouveaux
membres par le biais de l’interconnaissance. Un peu plus loin, elle
insiste sur l’importance du milieu carcéral comme lieu de
rencontre entre futurs associés dans les trafics. La recherche
s’oriente ensuite vers l’analyse de la vente de drogues comme
service rendu à un client. C’est l’occasion de rappeler qu’il
n’y aurait pas d’offre prospère s’il n’y avait pas une
grande demande. D’après les enquêtes de l’Observatoire Français
des Drogues et des toxicomanies (OFD ) et l’Institut National Pour
l’Education à la Santé (INPES), en , le nombre d’expérimentateurs
de cannabis en Francese situerait
vraisemblablement
entre 13 et 14 millions et celui des usagers réguliers à environ
1,2 millions. Pour la cocaïne, ce seraient des proportions environ
10 fois inférieures. Comment organiser concrètement une vente
régulière illégale? Au delà de la simple surveillance des abords
des lieux de trafics (les guetteurs),
comment
être à la fois visible et dissimulé? La recherche analyse le rôle
des
prête-noms
qui servent aux trafiquants,par exemple pour sous-louer un box, un
garage ou un entrepôt ou encore pour acquérir un bien immobilier et
donc pour blanchir l’argent.
Lire
l'article suivant :
Voir
la vidéo suivante : extrait du film "tête baissée de Kamen
Kalev (réalisateur bulgare).
Lire
l'article suivant :
http://www.sudouest.fr/2015/02/09/prostitution-elle-raconte-ses-trois-ans-dans-l-enfer-des-bordels-belges-1825228-5045.php
(site de "Sud Ouest, février 2015).
Lire
l'article suivant sur l'esclavage contemporain :
-Quelles sont les différentes formes d'esclavage moderne ?
-L'esclavage
moderne est-il forcément antilégal sur le plan du droit du pays
concerné ? Sur le plan international ? (Faites vous même votre
recherche).
Travail
clandestin :
Lire
l'article suivant sur le travail clandestin (Ministère du Travail,
de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social).
http://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/lutte-contre-le-travail-illegal/article/qu-est-ce-que-le-travail-illegal
Commenter ce texte.
1.Que
pensez vous de l'expression "travail au noir".
2.Quelle
est la différence entre fraude fiscale et travail au noir ?
3.Quelle
est la différence entre "travailleur clandestin" et
"étranger clandestin".
4.Quelles
sont les différentes conséquences sur la société du "travail
au noir".
5.Quelle
est la différence entre travail au noir et fraude fiscale . (un
travailleur indépendant 6.travaillant sans être déclaré et
travailleur indépendant travaillant sans facture).
Financement et fonctionnement des sectes.
En quelques lignes caractériser le fait illégal suivant : faire fonctionner et financer une secte d'après l'article suivant :
http://www.liberation.fr/societe/2015/04/15/lutte-contre-les-sectes-l-etat-a-la-derive_1242071
https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-30-avril-2014
Vidéo à visionner : https://www.youtube.com/watch?v=DsTPHFPcQy8
https://www.youtube.com/watch?v=cpQMSMpjh0o
https://www.youtube.com/watch?v=iLbi9QUV_Fg
https://www.youtube.com/watch?v=8UzJ051fGoQ
https://www.youtube.com/watch?v=BD7MsKENs-8
Vidéo à visionner : https://www.youtube.com/watch?v=DsTPHFPcQy8
https://www.youtube.com/watch?v=cpQMSMpjh0o
https://www.youtube.com/watch?v=iLbi9QUV_Fg
https://www.youtube.com/watch?v=8UzJ051fGoQ
https://www.youtube.com/watch?v=BD7MsKENs-8
II.
Que produit-on ?
Les biens et les services.
Un bien
est un élément matériel qui inclut de la valeur
ajoutée et qui a été produit à l’issue d’un
processus de production *qui va de la transformation de matières
premières à la commercialisation* après
conditionnement*.
On
distingue biens durables et semi durables, biens intermédiaires et
biens finaux, biens marchands, biens non marchands.
Un
service est une prestation offerte par une entreprise sur la marché
des biens et des services, ce n’est pas un bien il fait l’objet
d’une utilisation immédiate.
-
La mesure de la production. (les indicateurs comptables)
Exercice (a rappeler ici : les cinq acteurs de la comptabilité nationale).
La
comptabilité nationale recense chaque année les valeur ajoutées
produites par les entreprises et le service public (pas encore le secteur associatif, voir cependant nos statistiques de l'économie informelle légale (liens fournis dans cette partie du cours).
Elle produit ainsi les indicateurs
nationaux de production des richesses. Soit :
-PIB. Le produit intérieur brut est composé de la somme de toutes
les valeur ajoutées produites sur le territoire français en une
année. Il recense donc l'ensemble des richesses produites sur le
territoire. C'est l'indicateur le mieux placé en terme de
potentialités d'emploi et de corrélation entre activité et emploi,
il permet de mesurer le "taux de croissance".
-PNB. C'est la somme de toutes les valeur ajoutées produites par les
entreprises de nationalité françaises situées partout dans le
monde en une année. Cet indicateur permet de mesurer le poids de la
France dans le monde, en matière d'unités productives, mais comme
les autres entreprises ne sont pas situées sur le territoire, elles
ne crèent pas d'emploi, c'est souvent même le contraire, elles
entrainent des pertes d'emploi, lorsqu'elles délocalisent pour
trouver ailleurs de la main d'oeuvre moins cher, et cela contribue
d'une manière générale à laisser se dégrader le droit du travail
dans le monde (droit international du travail).
-Le RNB est défini comme le PIB plus
les salaires et rémunérations nets reçus de l'étranger, plus les
revenus nets de la propriété provenant de l'étranger plus les
impôts et subventions nets reçus de l'étranger. Le RNN est égal
au RNB net de l'amortissement. Les salaires et rémunérations
provenant de l'étranger sont perçus par des personnes qui vivent et
consomment principalement sur le territoire économique mais qui
travaillent à l'étranger. Ce phénomène est assez courant dans les
régions frontalières. Les salaires et rémunérations provenant de
l'étranger peuvent également être perçus par des personnes qui
vivent et travaillent à l'étranger pour une période courte (comme
les travailleurs saisonniers).
Voir la partie Eduscol réservée aux premières ES pour la partie indicateurs comptables (indicateurs intéressants) : http://cache.media.eduscol.education.fr/file/SES_1ERE_ALLEGEMENTS/06/5/1.4_les_equilibres_macro_263065.pdf
Le
cas particulier du BIB (Bonheur intérieur brut, Bouthan).
IV.
Mesurer un taux de croissance.
Le taux de croissance d'une grandeur (PIB, chiffre d'affaire, salaire... etc.) mesure son évolution d'une période à l'autre (mois, trimestre, année). Il est très généralement exprimé en pourcentage.
Ainsi, le taux de croissance du PIB entre l'année (n-1) et l'année n est donné par la formule :
((PIBn - PIBn-1) / PIBn-1) * 100
1. On mesure la distance entre le taux de croissance de l'année en cours ou qui vient de s'écouler et celle de l'année précédente, cette dernière peut être négative.
2.On compare ce résultat à notre année de référence qui est celle de l'année précédente.
3. On multiplie par 100 pour obtenir le résultat en pourcentage.
Exercices, explication en plus.
(voir programme premières ES 1.3 (Economie, 90 heures, les grandes questions : Que produit on et comment le mesure t'on ?).
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((PIBn - PIBn-1) / PIBn-1) * 100
1. On mesure la distance entre le taux de croissance de l'année en cours ou qui vient de s'écouler et celle de l'année précédente, cette dernière peut être négative.
2.On compare ce résultat à notre année de référence qui est celle de l'année précédente.
3. On multiplie par 100 pour obtenir le résultat en pourcentage.
Exercices, explication en plus.
(voir programme premières ES 1.3 (Economie, 90 heures, les grandes questions : Que produit on et comment le mesure t'on ?).
On sensibilisera les élèves à la diversité des modes de production
des biens et services et de leur mise à la disposition des
consommateurs. On s'intéressera aux problèmes posés par la mesure de la
valeur ajoutée.
|
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/taux-de-croissance.htm (définition de l'INSEE du taux de croissance).
Site compta nat.
Site compta nat.
IV. Le
processus de production.
avec facteurs de production.
Définir processus (voir pizza ou pain
du boulanger visite detp) si possible alimentation bio (pain).
Voir aussi mesure de la productivité.
Je suis ici pour partager mon témoignage de ce qu'une bonne société de prêt de confiance a fait pour moi. Je m'appelle Nikita Tanya, de Russie et je suis une charmante mère de 3 enfants.J'ai perdu mes fonds en essayant d'obtenir un prêt, c'était si difficile pour moi et mes enfants, je suis allé en ligne pour demander une aide au prêt, tout espoir était perdu jusqu'à un jour fidèle où j'ai rencontré mon ami qui a récemment obtenu un prêt de Le_Meridian Funding Service.Elle m'a présenté cette honnête société de prêt qui m'a aidé à obtenir un prêt dans les 5 jours ouvrables.Je serai toujours reconnaissant à M. Benjamin, pour m'avoir aidé à me remettre sur pied. Vous pouvez contacter M. Benjamin par e-mail: lfdsloans@lemeridianfds.com, ils ne savent pas que je le fais pour eux, mais je dois le faire parce que beaucoup de gens ont besoin d'une assistance de prêt s'il vous plaît venez dans cette entreprise et soyez sauvé. WhatsApp: (+ 1 989-394-3740)
RépondreSupprimerTous ces remerciements à la société de prêt Elegant pour m'avoir aidé à obtenir un montant de 1 000 000,00 $ USD pour établir mon entreprise de supermarché alimentaire dans différents endroits. Je cherche une aide financière depuis quatre ans. Mais maintenant, je suis complètement stressé de libérer toute l'aide de l'agent de crédit M. Russ Harry. Donc, je conseillerai à toute personne qui cherche des fonds pour améliorer son entreprise de contacter cette grande entreprise pour obtenir de l'aide, et c'est réel et testé. Vous pouvez les joindre par e-mail --Elegantloanfirm@Hotmail.com
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RépondreSupprimerBonjour à tous, je suis Patricia Sherman en Oklahoma USA en ce moment. Je voudrais partager avec vous mon expérience d'emprunt de 185 000,00 USD pour compenser ma traite bancaire et démarrer une nouvelle entreprise. Tout a commencé lorsque j'ai perdu ma maison et que j'ai pris mes affaires à cause de la politique bancaire et que j'ai réglé certaines factures et certains besoins personnels. Je suis donc devenu très désespéré et j'ai commencé à chercher des fonds de toutes les manières. Heureusement pour moi, une amie à moi, Linda m'a parlé d'une société de crédit, j'étais intriguée par la fraude, mais j'étais intriguée par ma situation et je n'avais pas d'autre choix que de demander conseil à mon ami sur cette société. les contacter m'a vraiment douté à cause de mon expérience passée avec les prêteurs en ligne, en saviez-vous peu? '' Elegantloanfirm@hotmail.com Cette société a été très utile pour moi et mon collègue et aujourd'hui, grâce à cette société de crédit, fière propriétaire d'un travail et de responsabilités bien organisés, ils m'ont souri. Donc, si vous avez vraiment besoin de développer ou de démarrer votre propre entreprise, ou si vous avez vraiment besoin d'emprunter de l'argent en cas de difficultés financières, nous vous recommandons de trouver une opportunité de développement financier dans votre entreprise aujourd'hui. {E-mail:} Elegantloanfirm@hotmail.com / whats-app numéro +393511617486 .... en ligne pour le crédit pas victime d'escroquerie Merci.
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RépondreSupprimerBonjour à tous, Je m'appelle M. Justin Riley Johnson, je viens du Texas, États-Unis, je suis ici pour témoigner de la façon dont j'ai obtenu mon prêt de CAPITAL MANAGEMENTS INC (drbenjaminfinance@gmail.com) après avoir postulé Deux fois de divers prêteurs qui prétendaient être des prêteurs ici même sur ce forum, j'ai pensé que leurs prêts étaient réels et j'ai fait une demande, mais ils ne m'ont jamais accordé de prêt jusqu'à ce qu'un de mes amis me présente {Dr Benjamin Scarlet Owen}, PDG de CAPITAL MANAGEMENTS INC a promis de m'aider avec un prêt de mon désir et il a vraiment fait ce qu'il avait promis sans aucune forme de retard, je n'ai jamais pensé qu'il y avait encore des prêteurs fiables jusqu'à ce que je rencontre {Dr Benjamin Scarlet Owen}, qui m'a vraiment aidé avec mon prêt et a changé ma vie pour le mieux. Je ne sais pas si vous avez également besoin d'un prêt urgent, alors n'hésitez pas à contacter le Dr Benjamin Scarlet Owen sur son adresse e-mail: drbenjaminfinance@gmail.com CAPITAL MANAGEMENTS INC détient toutes les informations pour obtenir de l'argent rapidement et
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Et considérez tous vos problèmes financiers abordés et résolus. Partagez ceci pour aider une âme en ce moment, merci
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