Epreuve 6. Corrigés.
Session
2016.
Métropole-Antilles.
Guyane-Réunion.
Baccalauréat
Technologique.
E6.
Sciences économiques et sociales.
Correction
Baccalauréat, épreuves 2016.
Métropole,
TOM. (Antilles, Guyane, Réunion).
Durée
: 120 minutes, écrit.
Session
2016.
Métropole-Antilles.
Guyane-Réunion.
Objet
: correction de l'épreuve de baccalauréat STAV.
2.
Indications de correction officielle.
1.
Correction personnelle : Mme Mebtouche, enseignante SES/G.
Baccalauréat
Technologique.
E6.
Sciences économiques et sociales.
Deuxième
partie.
1.1.
Comme l'explique le document 1,
le coût de l'eau a considérablement augmenté depuis trente ans. La
facture annuelle d'eau pesait 17 heures de travail il y a trente ans,
elle pèse aujourd'hui 31 heures, soit le double. L'unité d'heure de
travail est ici judicieusement utilisée. C'est une étude de "l'UFC
Que choisir",
une association de consommateurs qui a conduit aux résultats de
cette enquête.
1.2.
Voici la définition officielle de l'INSEE.
Le
pouvoir d'achat du salaire est la quantité de biens
et
de services
que
l'on peut acheter avec une unité de salaire. Son évolution est liée
à celles des prix et des salaires.
C'est ainsi que, si les prix augmentent dans un environnement où les salaires sont constants, le pouvoir d'achat diminue alors que si la hausse des salaires est supérieure à celle des prix le pouvoir d'achat pourra augmenter.
La notion ici retenue est le salaire mais le raisonnement s'applique à l'ensemble des ressources (travail, capital, prestations familiales et sociales...).
C'est ainsi que, si les prix augmentent dans un environnement où les salaires sont constants, le pouvoir d'achat diminue alors que si la hausse des salaires est supérieure à celle des prix le pouvoir d'achat pourra augmenter.
La notion ici retenue est le salaire mais le raisonnement s'applique à l'ensemble des ressources (travail, capital, prestations familiales et sociales...).
C'est la définition qu'il fallait donner en réponse au devoir.
Cependant, on pouvait si on le souhaitait, broder davantage sur cette
définition qui ne reflète pas exactement les réalités du monde
économique et social d'aujourd'hui.
Cette
définition est
floue
et insatisfaisante. D'abord parce qu'elle ne tient pas compte des
dépenses contraintes des ménages (d'abord les dépenses liées aux
besoins primaires (correspondant
aux besoins physiologiques de la pyramide
de Maslow),
ce que nous appelons ici les dépenses incompressibles, ensuite parce
qu'elles ne tiennent pas compte des dépenses contraintes par la loi
(les impôts et les dettes, et les pensions à des tierces personnes
(code fiscal et des impôts, code civil, code pénal).
Ensuite, parce qu'elle ne tient
pas compte des revenus annexes correspondant à l'économie non
marchande (hors prestations sociales) (gratuit et biens communs,
rente résidentielle) ou semi-marchands (associatif).
On devrait pouvoir parler, au
lieu de se contenter de la notion très stricte de "pouvoir
d'achat", de "potentialités des ressources d'un ménage au
bien être".
L'expression
"pouvoir
d'achat des ménages" désignerait
donc
la capacité d'un ménage à dégager de son budget certaines
dépenses de consommation hors dépenses incompressibles. Ces
dernières représentent les dépenses que l'on ne peut pas éviter
(incontournables) et qui ne sont pas reportables dans le temps
(habitation, (logements et toutes dépenses courantes liées au
logement (énergie, eau)), communications, impôts, dettes
éventuelles. Elles correspondent, à ce qui pour l'entreprise,
tient aux charges de structure.
Voici
une autre définition de l'INSEE, qui
peut apporter quelque chose :
Voici
une définition de l'INSEE
à
partir de la notion de "revenu
disponible brut"
: Le revenu disponible brut est le revenu à la
disposition des ménages pour consommer et épargner. Il comprend
l'ensemble des revenus d'activité, des revenus du patrimoine et les
prestations sociales, auxquels sont soustraits les impôts directs et
les cotisations sociales. C'est une grandeur macro-économique.
L'évolution du pouvoir d'achat du revenu disponible
brut rapporte l'évolution du revenu disponible brut à celle du
prix de la dépense de consommation finale des ménages. Pour
approcher une notion plus individuelle du pouvoir d'achat, sa
progression est rapportée à des unités démographiques (personne,
ménage, unité de consommation).
Un revenu disponible «arbitrable»,
plus proche du ressenti des ménages, est aussi calculé. Il est
obtenu en retranchant du revenu disponible brut la dépense de
consommation finale «pré-engagée».
Site
de l'INSEE :
http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=2.1
1.3.
Le processus de production qui
mène à la réalisation d'une baguette de pain, reste le même
depuis trente ans, ce dernier est peu mécanisé et en partie
artisanal. Par contre, avec les modifications des technologies, le
processus de production des biens et services plus sophistiqués
comme le matériel informatique reste soumis aux évolutions des
hautes technologies, les temps de production pour une unité de bien
produit s'amoindrissent grâce à une organisation du travail qui
utilise
plus de
facteur capital .
1.4.
Définir la notion de salaire.
On
pouvait ici se contenter d'une définition simple de son propre cru :
Un
salaire est une rémunération en échange d'un travail. Le
salaire est le paiement du travail convenu entre un salarié et son
employeur. (exemple,
M.Durand, PDG d'une grande entreprise gagne un salaire brut mensuel
de 5000 Euros.).
Ou alors, on
pouvait donner la définition officielle de l'INSEE :
Le salaire brut correspond à l'intégralité des sommes perçues par le salarié au titre de son contrat de travail, avant toute déduction de cotisations obligatoires.
Le salaire net (de prélèvements sociaux) est le salaire que perçoit effectivement le salarié. Il est net de toutes cotisations sociales, y compris CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale). Dans les secteurs privé et semi-public, le salaire perçu est calculé à partir des données déclarées par l'employeur dans la source DADS.
Le salaire brut correspond à l'intégralité des sommes perçues par le salarié au titre de son contrat de travail, avant toute déduction de cotisations obligatoires.
Le salaire net (de prélèvements sociaux) est le salaire que perçoit effectivement le salarié. Il est net de toutes cotisations sociales, y compris CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale). Dans les secteurs privé et semi-public, le salaire perçu est calculé à partir des données déclarées par l'employeur dans la source DADS.
Dans la fonction
publique
d'État, le salaire est calculé à partir du système
d'information sur les agents des services publics (SIASP).
1.5. Quatre
exemples de revenus qu'un ménage peut percevoir :
On
pouvait exploiter ces quatre sources différentes de revenus :
-Des
prestations sociales (allocations
familiales, allocations chômage).
-Des
pensions émanant de tierces personnes (selon
le code civil).
-Des
pourcentages en fonction d'un résultat effectué pour le compte
d'une entreprise (exemple
: un pourcentage des ventes, de la part d'une entreprise pour un
agent commercial).
-Des droits d'auteur.
-Des
revenus issus du patrimoine
(dont loyers).
-Des revenus issus de l'épargne et de
l'investissement financier.
-Le profit, si dans le ménage il y a un
actionnaire , un associé, ou un propriétaire d'entreprise.
-La
rente foncière (revenus
issus du foncier).
Deuxième
partie.
2.1.1.
Le rôle de la SAFER dans le milieu rural.
La Société
d'aménagement foncier et rural est une association financée par
l'Etat, d'intérêt public. Son rôle est de préserver le patrimoine
foncier de la France en vue d'une utilisation à des fins agricoles.
Pour ce faire, elle a un droit de regard sur le marché foncier et a
la possibilité de racheter le foncier agricole et dispose notamment
d'un droit de préemption (priorité dans l'achat).
Par
ailleurs,
les
"sociétés
d’aménagement foncier et d’établissement rural"
(Safer) permettent à tout porteur de projet viable - qu'il soit
agricole, artisanal, de service, résidentiel ou environnemental, de
s'installer en milieu rural. Les projets doivent être en cohérence
avec les politiques locales et répondre à l'intérêt général.
Pourquoi
préserver le patrimoine foncier de la France : pour éviter que les
Terres
ayant un rapport avec le premier pilier de la PAC
(productions alimentaires),
ou un rapport avec le deuxième pilier de la PAC
(préservation des Territoires
ruraux avec
une logique
environnementaliste et d'animation)
ne passent à d'autres domaines (Défense, industrie, zones
commerciales). Celles-ci sont visibles de manière nette dans les
plans
locaux d'urbanisation et
les SCOT
(schémas de cohérence territoriale).
Voici
des définitions officielles issues du site :
• dynamiser
l'agriculture et les espaces forestiers, favoriser l'installation des
jeunes ;
• protéger l’environnement, les paysages et les ressources naturelles ;
• accompagner le développement de l’économie locale.
• protéger l’environnement, les paysages et les ressources naturelles ;
• accompagner le développement de l’économie locale.
Une Safer
est une société anonyme, sans but lucratif (sans
distribution de bénéfices), avec des missions d'intérêt
général, sous tutelle des ministères de l’Agriculture et des
Finances. Les Safer couvrent le
territoire français métropolitain et 3
DOM. Issues des lois
d'orientation agricole de 1960
et 1962, les Safer ont
aujourd'hui plus de cinquante ans d'expérience sur le terrain. Les
Safer forment le groupe Safer
avec la Fédération nationale des Safer
(FNSAFER) et le bureau d'études
national Terres d'Europe-Scafr. Il y avait 979
collaborateurs dans le groupe Safer en 2010.
Par ailleurs,
les
Sociétés
d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer)
permettent
à tout porteur de projet viable - qu'il soit agricole, artisanal, de
service, résidentiel ou environnemental - de s'installer en milieu
rural. Les projets doivent être en cohérence avec les politiques
locales et répondre à l'intérêt général.
2.1.2.
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT).
A
propos du SCOT, voir notre blog suivant :
https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=2905876733701870191#editor/target=post;postID=7296430410977573597;onPublishedMenu=overview;onClosedMenu=overview;postNum=36;src=link
Ce
projet de territoire, vise
à rendre cohérentes les politiques en matière d'habitat, de
mobilité, d'aménagement commercial, d'environnement et de paysage.
C'est la loi SRU (solidarité et
renouvellement urbain du 3 décembre 2000) qui les a mis en place
pour remplacer les anciens SDAU (schémas
directeurs d'aménagement et d'urbanisme). Il répond
également aux objectifs de la loi portant engagement national pour
l'environnement dite de Grenelle
II 2010, qui renforce les objectifs des SCOT
ainsi que des plans
locaux d'urbanisme.
Le
principe d'équilibre
-
Le principe de renouvellement urbain
-
Le principe de gestion économe des sols
-
Le principe de mixité sociale.
-
Le principe de préservation de l'environnement.Le SCOT intègre le plan d'aménagement et de développement durable (PADD).
2.1.3.
Une collectivité territoriale est un organe de décision qui
administre un Territoire administré de manière précise.
Il
obéit à la
loi de décentralisation de
1982
(Loi
n° 82-213 du 2 mars 1982),
relative aux droits et libertés des communes, des départements et
des régions
selon
laquelle : Article 1er.
Les communes, les
départements et les régions s'administrent librement
par des conseils élus.
: article
1.
Article
72 de la Constitution : "Les
collectivités locales s'administrent librement",
ce qui sous-entend qu'elles prennent leurs décisions par
l'intermédiaire de leur organe collégial, mais également qu'elles
disposent pleinement de leur autonomie budgétaire.
La révision
constitutionnelle du 28 mars 2003
a confirmé le principe de libre
administration des collectivités territoriales qui était
déjà présent dans la Constitution.
L’article
72 énonce désormais
ainsi ce principe : «Les collectivités
territoriales de la République sont les communes, les départements,
les régions, les collectivités à statut particulier et les
collectivités d’outre-mer […]. Toute autre collectivités
territoriale, est créée
par la loi […]. Dans les conditions prévues par la loi, ces
collectivités s’administrent librement
par des conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire
pour l’exercice de leurs compétences».
Le principe de libre administration, principe
de rang constitutionnel, s’impose au législateur et à toutes les
autorités administratives. Il est d’ailleurs repris dans
le Code général des collectivités territoriales.
La révision constitutionnelle du 28
mars 2003 a élevé la région au rang de collectivité
territoriale inscrite dans la Constitution,
a créé une nouvelle catégorie de collectivité territoriale, les
collectivités d’outre-mer, et a supprimé la catégorie des
territoires d’outre-mer de la Constitution.
L’existence des communes, départements,
régions, collectivités à statut particulier et
collectivités d’outre-mer est donc inscrite dans le texte même de
la Constitution. Leur suppression
nécessiterait sa révision.
Une
collectivité
territoriale dispose de la personnalité juridique, c'est
une personne morale de droit public, elle dispose de l'autonomie
administrative dans les limites du contrôle de légalité exercé
par le préfet de département ou de région.
Le préfet
de région est, en France, le dépositaire de l’autorité
de l’État dans la région. Depuis le décret du 16
février 2010, il a autorité sur les préfets de
département, sauf en matière de contrôle administratif, d’ordre
public et de sécurité, d’entrée et de séjour des étrangers et
de droit d’asile. Le préfet de région est également préfet du
département où se trouve le chef-lieu de la région.
2.2.
Objectif principal de l'action mise en oeuvre sur la communauté
d'agglomération Seine-Eure.
La
Case est une commuanuté d'agglomération, au sein d'un
milieu très rural. Elle regroupe des territoires desertifiés à
faible densité. 35 communes de
100 à 1000 habitants sur 318 km2
autour de deux Cités, qui elles, ont une densité démographique
plus forte : 14000 à 70000 habitants
au total. Grâce à la volonté politique de deux élus, un lieu
consacré à l'acquisition des terres, protégé par achat des
terres. Les élus ont pu faire acheter les terres à la Case
grâce aux spécificités de la nappe : un site peu pollué
grâce à l'existence d'une tourbière ayant échappé à la
spéculation foncière, grâce au plan de prévention des risques
d'inondation.
Attention.
Ici, il ne fallait pas confondre, ce n'est pas la communauté de
commune qui est collectivité territoriale mais chacune des 35
communes qui en font partie, il s'agissait d'un piège du sujet.
Le
but est d'obtenir une certaine autonomie en matière de gestion de
l'eau : approvisionnement et traitement. Sans passer
par les régies privées.
2.3.
Cela permet de conserver cette zone, uniquement dans un but
d'approvisonnement en eau et donc de :
-Pouvoir y
mettre en place des infrastructures sans contrainte autre que la
préservation du milieu.
-Eviter
toute forme de pollution supplémentaire et préserver le caractère
exceptionnel de l'écologie du site.
2.4.
La création d'un sentier pédagogique présente un intérêt car il
s'agit de sensibiliser le public à
la gestion des milieux naturels exceptionnels en leur présentant la
tourbière, ainsi que de connaitre le cheminement de l'eau et les
enjeux de la préservation de sa qualité, autrement que sur une
facture, tout en insistant auprès des habitants sur le
caractère particulier de la gestion de leur eau, en régie publique.
Troisième
partie.
Six
arguments en faveur de la préservation des ressources naturelles .
Les
voici, sous forme de tableau.
Ici
en vert : les acteurs concernés par chaque avantage ou inconvénient.
Argument.
|
Avantages.
|
Inconvénients.
|
Coût
d'une opération de préservation.
Dimension
économique.
|
Une
économie plus importante sur le long terme par réduction des
externalités négatives.
(Territoire
, collectivités, résidents et agriculteurs à long terme).
|
Un
investissement à réaliser pour les entreprises agricoles (une
augmentation des charges) mais aussi pour les collectivités
(répercussion sur les impôts).
(Agriculteurs
et territoire).
|
Dimension
liée au temps.
Dimension
socio-économique.
(gestion
des ressources).
|
Des
gains de temps à long terme, grâce à la mise en place d'un
système de fonctionnement efficient : ici, la tourbière est un
élément naturel qui permet de réaliser un gain de temps et
d'argent sur une activité aussi importante que la fourniture en
eau potable et saine pour les usagers. Il faut donc
la préserver
Tout
le monde (agriculteurs, territoire et
usagers).
|
Des
travaux à effectuer qui prenent du temps et peuvent faire durer
davantage un chantier ou une opération.
(territoire,
organismes et entreprises d'aménagement).
|
Dimension
paysagère.
|
Mise
en valeur d'une "Esthétique du
paysage" liée aux caractéristiques du milieu
: ici la tourbière et la rencontre entre les deux fleuves.
(Territoire).
|
Risque
d'incompréhension de la part des usagers et du public. (ces
derniers peuvent se mettre à polluer sans connaitre l'impact de
leur acte).
(particuliers,
entreprises).
|
Dimension
culturelle.
|
Intégration
d'une culture de l'environnement grâce à l'intérêt que suscite
la propriété publique et locale de la dimension "assainissement
de l'eau". Tout
le monde.
|
Risques
d'incompréhensions, de désaccords, de désinformation.
Particuliers,
c'est aussi l'affaire du territoire
en tant qu'institution duquel émane les politiques publiques
(gérer l'information et la transparence).
|
Dimension
"promotion du Territoire".
|
Si
la "préservation naturelle " est comme ici, réalisée
pour le compte de la communauté d'agglomération. Mise en valeur
du territoire et de l'expérience inédite vécue par les
habitants de la communauté d'agglomération vis à vis des
autres collectivités locales, de France, d'Europe, ou d'ailleurs.
Territoire
(bénéfice de cette mise en valeur).
|
Risques
de critiques et de désaccords.
Particuliers.
|
Dimension
systémique.
La
préservation s'intègre dans un "système"
qui doit rendre un grand nombre de logiques,
portées par un grand nombre d'acteurs, compatibles.
|
Ce
peut être un point de départ pour une intégration
territorialisée, une intégration du territoire.
Donc,
cela peut aider à rendre le territoire plus cohérent et plus
organisé.
Territoire.
|
Il
peut-être difficile, de faire coïncider les logiques agricoles
(logique de productivité et de profit), de résidence, (logique
de qualité de vie et de mise en efficience des dépenses), et de
territoire (logique de gestion concertée et de développement
durable)...
|
Métropole 2013.
BACCALAUREAT
TECHNOLOGIQUE.
EPREUVE
E6.
SCIENCES
HUMAINES ET SCIENCES ECONOMIQUES.
Option : STAV.
Durée : 2
heures.
Lien
avec le sujet dans chlorofil :
Première
partie.
1.1. Le
marché du travail est l'endroit (fictif) où se rencontrent
l'offre et la demande de travail. En sciences économiques, l'offre
de travail émane des entreprises ou administrations ou
associations qui employent et cherchent de la main d'oeuvre. La
demande de travail émane des salariés ou employés futurs (ils ne
sont pas systématiquement salariés). La confrontation entre offre
et demande de travail, comme sur n'importe quel marché, détermine
le salaire. Ce dernier est pour l'entreprise ou l'employeur qui
embauche, le prix du travail.
Attention à ne pas
confondre ces deux termes avec offre et demande d'emploi dans les
journaux (rubriques offres et demande d'emploi) ou à Pôle
emploi. L'offre d'emploi émane alors de l'employeur potentiel
tandis que la demande d'emploi émane de celui qui deviendra peut
être le futur employé.
La notion d'actifs désigne
les personnes qui disposent déjà d'un emploi ou sont
officiellement à la recherche d'un emploi. C'est à dire les
actifs occupés (ceux ayant déjà un emploi) et les actifs
inoccupés (ceux étant déclarés officiellement par les
institutions, (pôle emploi)), comme étant à la recherche d'un
emploi. Ces derniers conditionnent par leur nombre, le taux de
chômage (taux calculé à partir des effectifs des personnes
déclarées comme étant à la recherche d'un emploi).
Bien entendu, cela fausse
les statistiques du chômage, car beaucoup de personnes classées
dans la catégorie inactifs et non pas actifs inoccupés seraient
en fait bien contentes d'avoir un emploi rémunéré mais ont
baissé les bras, après des recherches infructueuses, ou bien
encore travaillent sans être déclarés (ce qui est illégal).
Enfin, souvent, il suffit d'avoir travaillé quelques jours dans le
mois pour être classé dans la catégorie des actifs occupés, ce
qui permet bien sûr d'être classé ailleurs que dans l'affreuse
catégorie des chômeurs, mais qui ne résoud pas pour autant les
problématiques liées à l'inactivité.
-Les chômeurs sont
considérés comme des actifs inoccupés.
-Les inactifs, pour aller
plus loin, sont les enfants et adolescents jusqu'à l'âge de 15
ans, les personnes au foyer (hommes ou femmes), les étudiants,
les personnes en incapacité de travailler. Bien entendu, faire
partie de la catégorie inactif ne signifie pas que ces personnes
n'ont aucune activité ou encore qu'elles sont oisives, c'est même
souvent le contraire. Tout au plus mesure t'elle le nombre de
personnes effectivement occupées au sein du réseau
institutionnellement formé pour qualifier et entourer le travail
en tant qu'outil de production et de revenu pour un Etat. Il est le
point de départ des deux grands agrégats de comptabilité
nationale que sont la production et la consommation mais n'est pas
exhaustif ni représentatif d'une réalité bien plus complexe:
celle du secteur de l'économie réelle lui aussi générateur de
production de richesse et de consommation.
En matière de chômage cependant, il convient de
distinguer deux définitions :
-Celle
du Bureau international du Travail (organisme Onusien fixé à
Genève). En application de la définition internationale
adoptée en 1982 par le Bureau international du travail , un chômeur
est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond
simultanément à trois conditions :
- être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ;
- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
- avoir cherché activement un emploi dans le mois
- être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ;
- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
- avoir cherché activement un emploi dans le mois
-Celle de notre comptabilité nationale
française qui met en valeur pôle emploi (harmonisation
complète n'ayant pas encore été faite au sein de l'union
européenne). Celle -ci que l'on peut analyser les statistiques en
détail sur le site de l'INSEE ne prend en compte que les chômeuts
dtablement inscrits dans notre organisme de recherche et de gestion
de l'emploi officiel : à savoir : Pôle emploi.
1.2. "Faiblesse
du marché du travail". L'expression ici utilisée par
l'auteur désigne les milieux ruraux au sein desquels l'emploi est
difficile à trouver pour les ménages (catégorie socio-
économique et statistique désignant une personne ou un groupe de
personnes habitant sous le même toit, à la même adresse), c'est
à dire que la demande de travail est faible. Cela peut se traduire
par une inadéquation des tuypes d'emploi au profil des personnes
en âge de travailler : beaucoup constituent en effet une main
d'oeuvre qualifiée mais plutôt pour des métiers du tertiaire
voire du secondaire , plus rarement du primaire surtout lorsquils
arrivent des grandes villes. Par ailleurs, il existe peu d'usine
sou entreprises de grande taille susceptibles de créer un bassin
d'embauche suffisant dans les campagnes, du moins est ce plus rare.
Enfin, les emplois du secteur tertiaire snt eux aussi plus rares
que dans les villes de part le faible afflux de personnes
extérieures (visiteurs et touristes) dans ces zones peu
urbanisées, même si le tourisme vert se développe. Mais comme le
dit l'aiuteur, outre les déplacmeents journaliers au sein des
agglomérations, il ya néanmoins un espoir en matière d'emploi
dans les zones rurales : celui de la création d'emploi ex-nihilo
par les résidents eux même justement dans les secteurs de point
qui on t trait à la mise en valeur et à la promotion du rural, la
multifonctionnalité agricole ou bien encore la préservation des
écosystèmes et des milieux naturels ou fragiles, sans oublier le
tourisme vert dit ausi tourisme rural ou éthique.
Qui dit
faiblesse dit de toutes façons que sur le marché du travail il y a
un déséquilibre entre l'offre et la demande.
1.3. L'auteur
évoque ici, les grandes lignes de l'évolution de l'activité
agricole en milieu rural. En effet, la tendance est à la
disparition d'un nombre croissant d'entreprises agricoles
traditionnelles, la reprise d'exploitation est alors moins
importante qu'autrefois et le secteur agricole a du mal à se
renouveller. C'est donc sur l'amélioration des cadres de vie et de
bien être des individus conjugués à une pression démographique
croissante que l'on peut compter en matière de développement des
secteurs économiques adéquats, en l'occurence le secondaire
(industrie) et le tertiaire (services, hôtellerie, restauration,
tourisme...). Un nouveau modèle de ruralité se développe,
reposant sur la création de petites entreprises secondaires ou
tertiaires, les premières pouvant jouer sur les solidarités en
milieu rural, afin de réaliser des économies d'échelle et faire
face à des concurrences plus fortes en matière de produits
manufacturés tout en mettant en valeur un nouveau type
d'entreprise à la pointe de l'innovation. De même que loin de
rester confinée dans la monoculture de type extensif, les
entreprises agricoles jouent, depuis le Contrat territorial
d'exploitation (1999) devenu contrat d'agriculture durable (2007)
puis dérivé en mesure agroenvironnementale dans le cadre des
projets européens LEADER mettant en action les GAL (groupes
d'initiative locale) leur rôle de structure rurale,
multifonctionnelle, ayant un rôle de préservation de
l'environnement et de l'écologie, un rôle de promoteur du rural,
sans oublier les nouveaux débouchés qu'offrent les villes où la
demande en produits naturels et locaux, notamment via les circuits
courts (réseaux ruraux) ou encore l'engouement pour les pratiques
sociales issues du rural est forte.
1.4. Le RSA
appartient à une catégorie de revenus bien spécifique, celle des
revenus de solidarité. Ce n'est pas un revenu qui est issu d'une
activité salariée ni même un revenu lié à une position sociale
particulière ( locataire d'un logement, retraité, parent
d'enfants, handicapé), mais plutôt d'un revenu fondé sur un
manque : manque de statut adéquat pour qualifier les individus qui
ne sont aynat droit de rien de par leur position sociale mais
auxquels ont accorde tout de même un revenu minimum par solidarité
de la société et éviter une précarité trop intense. Les
revenus de solidarité sont apparus en France dans les années
1988, avec la naissance du revenu minimum d'insertion, un revenu
dont le nom indique, que sa création visait à permettre aux
individus éloignés de la société, d'y survivre malgré la
faiblesse de ce dernier. Cette création intervient en pleine
période de crise économique où, depuis la brutale hausse des
prix des produits pétroliers, dans les années 70, on ne voit plus
le bout du tunnel en matière de croissance, d'emploi et de
paupérisation. C'est l'époque où apparait le terme
"quart-monde". Le RSA apparait en 2009,
suite à une volonté politique d'associer à l'idée d'un revenu
de solidarité celle d'yune reprise du moins partielle de
l'activité pour les individus en bénéficiant.
1.5. Pauvreté et
précarité.
-La Pauvreté : terme qui désigne le
niveau de richesse économique d'un ménage et se mesure en termes
quantitatifs. On dit ainsi de certains individus qu'ils vivent au
desous du seuil de pauvreté. Cela veut dire qu'en dessous de ce
seuil, ils sont effectivement considérés comme pauvres.
En France, un individu est
considéré comme pauvre, quand ses revenus mensuels sont
inférieurs à 993 euros (données 2012), selon la définition de
la pauvreté utilisée (seuil à 50% ou à 60% du niveau de vie
médian.).
La Banque mondiale, qui étudie surtout les pays en
développement retient des seuils de pauvreté absolus (1,25
dollar/jour, 2 dollars/jour, etc.), et tient compte dans ses
mesures, des parités de pouvoir d'achat.
-La Précarité est
l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux
personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités
élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux.
L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et
avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle
conduit le plus souvent à la grande pauvreté quand elle affecte
plusieurs domaines de l'existence qu'elle tend à se prolonger dans
le temps et devient persistante, quand elle compromet gravement les
chances de reconquérir ses droits et de ré-assumer ses
responsabilités par soi-même dans un avenir prévisible.»
Le monde rural serait
particulièrement marqué par ces phénomènes qui sont encore de
mise en ce deuxième millénaire.
Deuxième
partie.
2.1. Les
espaces ruraux associant fonction agricole et fonction
résidentielle ont remplacés le monde rural ancien, archaïque et
traditionnel qui dominait les campagnes d'autrefois. Comme le
montre Henri Mendras, ("Les Paysans en France"),
la France du début du XIXème siècle est à plus de 90 %
paysanne, c'est à dire d'origine rurale. Bien entendu ce chiffre
diminue au fur et à mesure que le temps avance notamment phénomène
lié à l'industrialisation et à l'exode rural qui en découle.
Mais dès les années 90 avec une forte augmentation dans les
années 2000, le phénomène dit de "rurbanisation"
s'accentue et devient une chose récurrente. Dans un tel contexte,
les individus citadins d'origine, sont de plus en plus nombreux,
dans un contexte de restructuration des villes (gentrification),
d'agrandissement urbain (mise en valeur des communautés urbaines,
agrandissement de ces dernières à l'extérieur), et de renouveau
économique des campagnes, à venir habiter les zones rurales,
souvent poussés par le désir d'adopter un nouveau style de vie.
-
Fonction résidentielle. Fonction liée à l'habitat et au mode de vie. Ainsi une zone rurale joue une fonction résidentielle lorsque des personnes l'adoptent pour y habiter.
-
Outre les fonctions résidentielles et agricoles qui tiennent respectivement à l'habitat et au mode de vie d'une part, à la production de biens et services de nature agricole d'autre part, on peut citer la fonction environnementale ou de préservation écologique qui consiste pour le rural à être un réservoir de protection notamment des zones naturelles et des espaces à protéger en tant qu'élément du patrimoine universel, une fonction qui se joue notamment à travers les réseaux européens LEADER et les projets Natura 2000 dans un cadre européen ou encore mis en valeur sur le plan international par l'UNESCO. On peut aussi citer la fonction paysagère des milieux ruraux, puisque ces derniers détiennent en effet des paysages importants dont ils s'agit de préserver l'esthétique et la beauté.
2.2.
Le "caractère plurifonctionnel" de
l'espace rural peut être source de tensions entre les différents
acteurs des territoires.
Le fait que
sur un même territoire local, en zone rurale, coexistent et
parfois s'affrontent des logiques différentes : de production
agricole, de protection de l'environnement, de valorisation du
paysage d'activités de service comme le tourisme, des fonctions
purement résidentielles ou saisonnières ou encore des entreprises
à vocation industrielle voire des zones réglementées, protégées,
soumises à une législation spécifique est particulièrement
sujet à discorde, à discussions, à pourparlers. Par exemple la
création d'une zone Natura 2000 qui met en avant plusieurs acteurs
sociaux ou économiques de la zone autour d'une instance de
référence : par exemple le syndicat mixte des eaux ou le syndicat
de commune permet de mettre en place un dialogue autour d'une
question qui pose problème et divise parfois les entreprises dans
leur logique de profit et de rentabilité et les associations. Dans
certains endroits, comme les Causses (vers Florac, dans le
Tarn), la présence de loups divise les acteurs entre ceux qui
veulent s'en débarrasser (les éleveurs de troupeaux) et ceux qui
veulent le mettre en valeur en tant qu'espèce rare à protéger.
2.3.
Cette affirmation fait référence à une image souvent
fausse et issue du sens commun et de représentations rapides sur
le monde très rural. Dans les années 70-80, même si de nombreux
territoires en France commençaient à être peuplés et dotés
d'infrastructures, subsistaient encore des poches dites de
"rural profond". On citera entre autres
l'Ardèche, la Lozère, le Tarn, l'Aveyron, les Cévennes, la
Haute-Loire, et certains endroits de Corrèze.
Caractérisés
d'abord par l'absence d'un réseau dense de transports comme le
chemin de fer ou les grandes routes, ces lieux sont souvent moins
habités et donc à moins forte densité démographique que
beaucoup d'autres en France.
Comme nous le
signale, l'économie du développement et du territoire, ces zones
ne bénéficient pas des rentes des rentes d'agglomération des
grands centres urbains car ils sont situés encore trop loin des
zones plus denses.
Malgré
toutes les tentatives déjà effectuées dans ce sens (exemple
: création de centres socioculturels, de la matière éducation
socio-culturelle dans les établissements d'enseignement agricole
crée spécialement pour animer le rural en 1965), ou pour
créer une nouvelle dynamique, ces zones souffrent encore de
l'image qu'elles ont donné dans les années 80 d'un manque de
dynamisme et d'un certain archaïsme dans les pratiques sociales
mais aussi dans le tissu économique et dans les infrastructures.
Cependant,cette vision, risquerait bien de se modifier à nouveau,
grâce aux nouvelles pratiques apportées par des dynamiques issues
de l'Europe via le FEADER (Fonds européen agricole pour le
développement rural) comme le réseau rural qui monopolise
le capital humain issu des élites locales ou encore le
tourisme vert ou la valorisation du paysage.
Pour modifier
cette image, il faudrait enfin, que des modes de transport peu
coûteux, non polluants et accessibles à tous, se développent,
notamment le chemin de fer, dans ces zones-là, afin qu'elles
deviennent familières à tous, sans être abîmées.
2.4.
Transports accessibles et mise en valeur de régions nouvelles.
1.Une
accessibilité plus rapide et plus facile des territoires du centre
de la France notamment du département du Limousin change
actuellement la donne en matière d'accueil de nouveaux arrivants.
Soit provenant de mouvements de déplacement interne des
populations des grandes agglomérations, notamment d'Ile-de-France,
soit de l'étranger, notamment du Royaume-Uni.
Le risque à
terme, est de voir ces nouveux ménages se procurer des biens
fonciers ce qui est une bonne chose pour le peuplement
démographique et le dynamisme de ces territoires jusqu'ici quelque
peu délaissés mais qui pourrait être préjudiciable au
développement de l'agriculture, en empiétant sur les terres
agricoles.
Dans ce
cadre, une inervention de la Société d'aménagement foncier et
rural (SAFER) renforcée, afin de permettre la préservation de
ces dernières, doit être mise en place par les pouvoirs publics
locaux. Ce peut-être également l'occasion de redéfinir une
nouvelle politique agricole locale, en privilégiant les
remembrements (repartage des terres à exploiter), et en favorisant
la culture et l'élevage extensifs sur la base de la petite
exploitation multfonctionnelle, partie prenante aux projets Natura
2000 présents sur son territoire.
2.
Il s'agit principalement des collectivités locales qui depuis la
loi de décentralisation de 1983, s'administrent librement et
disposent de leur propre budget, qu'elles votent. Ces dernières
sont au nombre de trois : Communes ( plus de 36000 en France),
département et région. La région a dernièrement fait l'objet
d'une réforme importante de "refonte des régions"
entre elles afin d'en réduire le nombre et d'en rendre plus
rationnelle, la gestion. Le département reste en place mais
certains parlent de son éventuelle disparition dans le futur, la
commune reste l'entité de base de la décentralisation et du
territoire mais ces prérogatives se trouvent quelque peu modifiées
par les récentes réformes institutionnelles, qui visent à étendre
le champ de compétence de la coopération intercommunale au profit
d'une entité unique , souvent la Métropole, même si cette
dernière n'a pas un statut d'entité autonome, indépendante,
comme le sont les collectivités locales.
Il existe un troisième volet de la réforme des territoires,
voulue par le président de la République, après la
loi de modernisation de l'action publique territoriale et
d'affirmation des métropoles (27 janvier 2014) et celle du 17
décembre 2014 qui est
aussi l'année de la fameuse "refonte des régions".
Le troisième volet de cette réforme territoriale d'envergure réside
dans la requalification des compétences de chaque collectivité
locale, il s'inscrit dans le cadre du projet de loi NOTRE
(Nouvelle organisation territoriale de la République) qui a été
présenté en conseil des ministres cet été 2015, et sera
amené à être voté par le Parlement.
Bien entendu,
cette correction comporte beaucoup d'indications complémentaires qui
n'ont pas à figurer dans une copie de terminale STAV. Notamment en
ce qui concerne les définitions du BIT et de l' INSEE sur la
population active ou le chômage.
Par ailleurs,
certaines données ont été actualisées.
Ainsi, un élève
de Terminale STAV ne pouvait pas en 2013, évoquer la loi sur la
métropolisation pas encore votée ni celle concernant le redécoupage
des régions, ni encore, le projet de loi concernant la
requalification des compétences des collectivités locales puisque
ce dernier intervient en 2015.
Il va de soi
qu'il n'est pas obligatoire pour le candidat d'évoquer des projets
de loi, c'est à dire des lois non encore votées, mais si ces
dernières modifications sont à la connaissance du candidat il peut
brièvement les évoquer. Dans cette correction nous avons fait
comme si le sujet se présentait maintenant.
Nous invitons
chaque élève à se servir de cette correction d'une part pour
revoir ses connaissances voire à les améliorer dans un contexte
propre à l'analyse documentaire puis à le refaire tout seul.
Je vis à Madagascar (Afrique de l'Est), et la vie vaut la peine d'être vécue confortablement pour moi et ma famille maintenant et je n'ai jamais vraiment vu la bonté me montrer autant dans ma vie car j'ai traversé un problème aussi sérieusement que mon fils a trouvé un terrible accident depuis deux semaines, et les médecins déclarent qu'il doit subir une opération délicate pour qu'il puisse marcher à nouveau et que je n'ai pas pu payer les factures, puis votre opération est allée à la banque pour emprunter et me rejeter en disant que j'avais pas de carte de crédit, à partir de là, j'ai couru vers mon père et il n'a pas pu m'aider, puis quand j'ai parcouru les réponses de Yahoo et je suis tombé sur un prêteur, M. Benjamin Breil Lee, offrant des prêts à un taux d'intérêt abordable, je n'avais pas le choix mais pour faire un essai et, étonnamment, tout cela ressemblait à un rêve, j'ai obtenu un prêt de $110,000.00 pour payer la chirurgie de mon fils, puis j'ai trouvé une entreprise confortable pour m'aider à continuer. Je remercie Dieu aujourd'hui est bon et vous pouvez marcher et travailler et le fardeau est beaucoup plus lourd pour moi et nous pouvons bien nous nourrir et ma famille est heureuse aujourd'hui et je me suis dit que je pleurerai à haute voix dans le monde des merveilles de Dieu à moi à travers ce prêteur craignant Dieu M. Benjamin Breil Lee et je conseillerais à toute personne ayant un besoin sérieux et sérieux de contacter cet homme craignant Dieu sur lfdsloans@lemeridianfds.com ...... lfdsloans@outlook.com via .. et je veux que vous priez tous pour cet homme pour moi ou que vous discutiez avec lui sur WhatsApp 1-989-394-3740.
RépondreSupprimerJe vous remercie