Politique agricole commune (PAC). Aides et conditionnalité.
Les
deux piliers de la PAC.
Revue
en ligne : Toute l’Europe.
La
PAC aujourd’hui, c’est :
-Un système de
soutien aux revenus des agriculteurs.
-Des outils de
gestion et des mesures en faveur du développement rural.
Source
de la PAC.
C'est l'article 39
TFUE. Traité fondateur de l'Union Européenne (13 décembre 2007,
ratification).
Voir
Chapitre III : agriculture.
-
Objectifs de la PAC.
Le
but de la PAC est :
Les
objectifs définis dès les débuts de la PAC :
C'est
à dire : Prévue
par le traité
de Rome du 25
mars 1957
et
entrée en vigueur le 30
juillet 1962.
-d’accroître
la productivité de l’agriculture en développant le
progrès technique, en assurant le développement rationnel de la
production agricole, ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de
production, notamment de la main d’œuvre.
-Assurer
un niveau de vie équitable à la population agricole, notamment
par le relèvement du revenu individuel de ceux qui travaillent dans
l’agriculture.
-Stabiliser
les marchés en évitant la surproduction mais aussi
en luttant contre une trop grande instabilité des prix.
-Garantir
la sécurité des approvisionnements.
-Assurer
des prix raisonnables dans les livraisons aux consommateurs.
Progressivement,
avec les PAC 1992-2003 (notion de développement rural), 2003-2013
puis 2014-2020, de nouveaux objectifs se sont rajoutés, avec la
définition d’un deuxième pilier, confirmé en 2014.
-Assurer
une alimentation saine et de qualité.
-Assurer
une production respectueuse de l’environnement et des animaux.
-Avoir
une attention croissante pour le développement rural (actuel 2ème
pilier) à travers l’aménagement des territoires,
la gestion des ressources naturelles et la diversification économique
dans les zones rurales de l’UE.
3.
La conditionnalité des aides.1.
Voir
à ce sujet le site suivant qui est très intéressant :
http://agriculture.gouv.fr/mesures-agro-environnementales-et-paiements-pour-services-environnementaux-regards-croises-sur-deuxEt celui-ci :
La
conditionnalité est un mécanisme qui subordonne les paiements
directs au respect par les agriculteurs de normes de base concernant
l'environnement, la sécurité alimentaire, la santé animale et
végétale, le bien-être des animaux et le maintien des terres dans
de bonnes conditions agricoles et environnementales.
Depuis
2005, tous les agriculteurs recevant des paiements directs sont
soumis à la conditionnalité obligatoire.
La
conditionnalité comprend deux volets:
-
les exigences réglementaires en matière de gestion, qui recouvrent 18 normes législatives dans les domaines de l'environnement, de la sécurité alimentaire, de la santé animale et végétale et du bien-être des animaux;
-
les exigences réglementaires en matière de bonnes conditions agricoles et environnementales, qui recouvrent un ensemble de normes concernant la protection des sols, y compris le maintien de leurs matières organiques et de leur structure, la gestion de l'eau et les mesures visant à prévenir la détérioration des habitats.
La
conditionnalité fixe le «seuil» ou «niveau de référence» des
mesures agroenvironnementales. Tous les coûts relevant de la mise en
conformité avec la réglementation en ce qui concerne les exigences
environnementales obligatoires incombent aux agriculteurs au titre du
principe «pollueur-payeur».
La
conditionnalité est un précieux outil d'intégration des exigences
environnementales à la PAC. Elle garantit que les aides accordées
servent à promouvoir une agriculture durable, répondant ainsi aux
préoccupations de l'ensemble des citoyens.
Le
mécanisme de conditionnalité lie les paiements de la PAC au
respect des normes minimales obligatoires.
Pour
la période de programmation 2007-2013, la conditionnalité
s'applique également à la plupart des paiements environnementaux
prévus dans le cadre de la politique
de développement rural et,
depuis 2008, à certains paiements dont bénéficient les producteurs
de vin.
La conditionnalité se décline en deux volets :
A.
Volet 1 : Les exigences élémentaires en matière de gestion.
Il
s'agit d'une série de «
normes
»
concernant la préservation des sols et l’entretien minimal des
terres.
Ces
normes sont subsidiairement
définies
par les Etats
membres de l'Union européenne,
sur
la base du cadre défini à l’annexe
IV du règlement (CE) no 1782/2003,
ainsi que sur la base des obligations relatives aux
pâturages
permanents.
L'Union
européenne,
désigne
par pâturages permanents les terres consacrées à la production
d’herbe et d’autres plantes fourragères herbacées, qui ne font
pas partie du système de rotation des cultures d’une exploitation
depuis cinq ans ou davantage et dont la pérennité est un des
éléments des BCAE.
Les
exigences
réglementaires en matière de gestion,
recouvrent 18 normes législatives dans les domaines de
l'environnement, de la sécurité alimentaire, de la santé animale
et végétale et du bien-être des animaux;
Règlement (CE) n o 73/2009 du Conseil du 19 janvier 2009 établissant des règles communes pour les régimes de soutien direct en faveur des agriculteurs dans le cadre de la politique agricole commune et établissant certains régimes de soutien en faveur des agriculteurs, modifiant les règlements (CE) n o 1290/2005, (CE) n o 247/2006 et (CE) n o 378/2007, et abrogeant le règlement (CE) n o 1782/2003.
Point A.
|
||
Environnement
|
||
1.
|
Directive
79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 concernant la conservation
des oiseaux sauvages (JO
L 103 du 25.4.1979, p. 1)
|
Article 3, paragraphe 1 et paragraphe
2, point b), article 4, paragraphes 1, 2 et 4, et article 5,
points a), b) et d)
|
2.
|
Directive
80/68/CEE du Conseil du 17 décembre 1979 concernant la protection
des eaux souterraines contre la pollution causée par certaines
substances dangereuses (JO
L 20 du 26.1.1980, p. 43)
|
Articles 4 et 5
|
3.
|
Directive
86/278/CEE du Conseil du 12 juin 1986 relative à la protection de
l'environnement et notamment des sols, lors de l'utilisation des
boues d'épuration en agriculture (JO
L 181 du 4.7.1986, p. 6)
|
Article 3
|
4.
|
Directive
91/676/CEE du Conseil du 12 décembre 1991 concernant la
protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir
de sources agricoles (JO
L 375 du 31.12.1991, p. 1)
|
Articles 4 et 5
|
5.
|
Directive
92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation des
habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages
(JO
L 206 du 22.7.1992, p. 7)
|
Article 6 et article 13, paragraphe 1,
point a)
|
Santé publique et santé des animaux
|
||
Identification et enregistrement des
animaux
|
||
6.
|
Directive
2008/71/CE du Conseil du 15 juillet 2008 concernant
l'identification et l'enregistrement des animaux de l'espèce
porcine (JO
L 213 du 8.8.2005, p. 31)
|
Articles 3, 4 et 5
|
7.
|
Règlement
(CE) no 1760/2000
du Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000
établissant un système d'identification et d'enregistrement des
bovins et concernant l'étiquetage de la viande bovine et des
produits à base de viande bovine (JO
L 204 du 11.8.2000, p. 1)
|
Articles 4 et 7
|
8.
|
Règlement
(CE) no 21/2004
du Conseil du 17 décembre 2003 établissant un système
d'identification et d'enregistrement des animaux des espèces
ovine et caprine (JO
L 5 du 9.1.2004, p. 8).
|
Articles 3, 4 et 5
|
Point B.
|
||
Santé publique, santé des animaux et
des végétaux
|
||
9.
|
Directive
91/414/CEE du Conseil du 15 juillet 1991 concernant la mise sur le
marché des produits phytopharmaceutiques (JO
L 230 du 19.8.1991, p. 1)
|
Article 3
|
10.
|
Directive
96/22/CE du Conseil du 29 avril 1996 concernant l'interdiction
d'utilisation de certaines substances à effet hormonal ou
thyréostatique et des substances β-agonistes dans les
spéculations animales (JO
L 125 du 23.5.1996, p. 3)
|
Article 3, points a), b), d) et e), et
articles 4, 5 et 7
|
11.
|
Règlement
(CE) no 178/2002
du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002
établissant les principes généraux et les prescriptions
générales de la législation alimentaire, instituant l'Autorité
européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures
relatives à la sécurité des denrées alimentaires (JO
L 31 du 1.2.2002, p. 1)
|
|
12.
|
Règlement
(CE) no 999/2001
du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2001 fixant les
règles pour la prévention, le contrôle et l'éradication de
certaines encéphalopathies spongiformes transmissibles (JO
L 147 du 31.5.2001, p. 1)
|
Articles 7, 11, 12, 13 et 15
|
Notification des maladies
|
||
13.
|
Directive
85/511/CEE du Conseil du 18 novembre 1985 établissant des mesures
communautaires de lutte contre la fièvre aphteuse (JO
L 315 du 26.11.1985, p. 11)
|
Article 3
|
14.
|
Directive
92/119/CEE du Conseil du 17 décembre 1992 établissant des
mesures communautaires générales de lutte contre certaines
maladies animales ainsi que des mesures spécifiques à l'égard
de la maladie vésiculeuse du porc (JO
L 62 du 15.3.1993, p. 69)
|
Article 3
|
15.
|
Directive
2000/75/CE du Conseil du 20 novembre 2000 arrêtant des
dispositions spécifiques relatives aux mesures de lutte et
d'éradication de la fièvre catarrhale du mouton ou bluetongue
(JO
L327 du 22.12.2000, p. 74)
|
Article 3
|
Point C.
|
||
Bien-être des animaux
|
||
16.
|
Directive
91/629/CEE du Conseil du 19 novembre 1991 établissant les normes
minimales relatives à la protection des veaux (JO
L 340 du 11.12.1991, p. 28)
|
Articles 3 et 4
|
17.
|
Directive
91/630/CEE du Conseil du 19 novembre 1991 établissant les normes
minimales relatives à la protection des porcs (JO
L 340 du 11.12.1991, p. 33)
|
Article 3 et article 4, paragraphe 1
|
18.
|
Directive
98/58/CE du Conseil du 20 juillet 1998 concernant la protection
des animaux dans les élevages (JO
L 221 du 8.8.1998, p. 23)
|
Article 4
|
B.
Volet 2 : Les trois domaines de la conditionnalité.
Trois règles de base
définies depuis 2005, date de mise en place de la conditionnalité
visent à garantir une agriculture plus durable et à favoriser une
meilleure acceptation de la politique agricole commune par l'ensemble
des citoyens mais aussi par l'ensemble du Vivant.
-Domaine
n.1 : Environnement, changement climatique et bonnes conditions
agricoles des Terres.
-Domaine
n.2 : Santé publique, santé animale et végétale.
-Domaine
n.3 : Bien-être des animaux.
I.
-Domaine n.1 : Environnement, changement climatique et bonnes
conditions agricoles des Terres.
1.
Le sous-domaine environnement.
a.
Fiche environnement 1 : « conservation des oiseaux sauvages et des
habitats ».
(celle ci s'inspire
directement des directives habitat et oiseaux). Voir à ce sujet,
dans ce blog notre fiche Natura 2000.
b.
Fiche environnement 2 : protection des eaux contre la pollution par
les nitrates à partir de sources agricoles en zones vulnérables.
2.
Le sous-domaine « bonnes conduites agricoles et environnementales.
». (BCAE).
Les
Bonnes
conditions agricoles et environnementales (BCAE) sont
en Europe et dans le cadre de la politique agricole commune
(PAC)
l'un des deux principaux critères
de
conditionnalité des aides financières européennes allouées à
l'agriculture,
le second critère étant les «Exigences
réglementaires en matière de gestion
(ERMG)
».
Toutes
les fiches sont sur cet onglet :
https://www1.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/pdf/conditionnalite/2015/technique/Conditionnalite-2015_fiche-technique_BCAE.pdf
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030555873
La
liste : (source site officiel du département des
Charentes-Maritimes). (actuelle Aquitaine, Poitou-Charente).
Les BCAE font l'objet de 2 textes
nationaux (décret et arrêté ministériel).
Cette BCAE est inchangée entre 2015 et
2016 en Charente-Maritime
Cette BCAE est inchangée entre 2015 et
2016 en Charente-Maritime
Tous les lieux de stockage d'effluents
d'élevage sont concernés
Cette BCAE évolue en 2016
Cette BCAE est inchangée entre 2015 et
2016 en Charente-Maritime
Cette BCAE est pratiquement inchangée
entre 2015 et 2016
Cette BCAE est inchangée entre 2015 et
2016 en Charente-Maritime
Voir la fiche "les éléments topographiques"
Voir la fiche "les éléments topographiques"
Voici les
aides concernées par ces BCAE :
-Aides
octroyées dans le cadre des régimes de soutien du premier pilier de
la PAC (paiement de base, paiement redistributif, paiement
vert, paiement en faveur des jeunes agriculteurs, soutiens couplés
dans les secteurs végétaux et animaux).
-Les
aides à la restructuration et à la reconversion des vignobles
versées en 2013,2014 ou 2015.
-Certaines
aides du développement rural (deuxième pilier de la PAC
comme : l'ICHN, les MAEC, Les mesures en faveur de l'agriculture
biologique de la programmation 2015-2020 souscrites en 2015, l'aide
au boisement et création de surfaces boisées, l'aide à la mise en
place de systèmes agroforestiers.
2.
-Domaine n.2 : Santé publique, santé animale ou végétale.
-Sous
domaine santé-productions végétales :
Deux
fiches présentent les exigences de la conditionnalité dans ce
domaine précis :
-La
fiche santé/végétaux 1. Utilisation des produits pharmaceutiques.
-La
fiche santé/végétaux 2 : Paquet hygiène relatif aux productions
d'origine végétale.
-Sous
domaine santé-productions animales :
Quatre
fiches précisent les exigences de la conditionnalité :
-La
fiche santé-animaux I : « paquet hygiène relatif aux productions
animales ».
-La
fiche santé/animaux II : interdiction d'utiliser certaines
substances en élevage.
-La
fiche santé/animaux III : prévention, maîtrise et éradication des
encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST).
-La
fiche santé/animaux IV : « identification et enregistrement des
animaux » pour les bovins, les porcins, et les ovins/caprins.
3.
-Domaine n.3 : Bien-être des animaux.
Une
fiche «bien-être des animaux» précise les exigences de la
conditionnalité pour les élevages de veaux, les élevages de porcs
(en bâtiment) et tous les autres élevages.
Un
refus de contrôle implique l'abandon de toutes les aides.
C'est
l'ASP, organisme agricole qui organise les contrôles sur place par
le biais de ses directions régionales. Une fois le contrôle
effectué, les dossiers sont transmis à chaque DDT concernée ;
l'agriculteur dispose de délais (10 jours) pour nitrer ses
observations. Il dispose de plusieurs voies de recours
( DDT recours gracieux, recours hiérarchique auprès du ministre, recours contentieux auprès du tribunal administratif territorialement compétent).
( DDT recours gracieux, recours hiérarchique auprès du ministre, recours contentieux auprès du tribunal administratif territorialement compétent).
En
cas de fraude, des suites administratives et judiciaires peuvent être
envisagées en dehors des réductions d'aide à proprement parler.
Le
système de contrôle agricole (SCA), prévu par le champ
communautaire et couvrant l'intégralité du champ de la
conditionnalité permet à chaque agriculteur qui le souhaite
d'adhérer à un réseau de conseil habilité pour intégrer au mieux
sur son exploitation les différentes exigences de la conditionnalité
et faire évoluer ses pratiques.
Enfin,
la certification environnementale des exploitations agricoles issue
du Grenelle de l'environnement est une certification accordée par
l’État pour identifier les exploitations agricoles engagées dans
des démarches respectueuses de l'environnement. Elle concerne les
thématiques : biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion
de la ressource en eau et de la fertilisation. A ce titre,
l'exploitation peut bénéficier d'aménagements, par rapport aux
cadres fixés dans le cadre de sa conditionnalité.
Suite : voir revue chambre agri.
Sites importants : pour
s'instruire.
http://in-girum-imus.blogg.org/
Laïcité. Papier.
A
finir. Voir si plus récent piliers 1 et 2 plus vérifier autonomie
alim (article avant dernier).
Les
deux piliers de la PAC.
Revue
en ligne : Toute l’Europe.
La
PAC aujourd’hui, c’est :
-Un
système de soutien aux revenus des agriculteurs.
-Des
outils de gestion et des mesures en faveur du développement rural.
CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC
Partie
1 : préalables et antécédents sur la politique agricole commune.
I.
Source de la PAC.
C'est
l'article 39 TFUE. Traité fondateur de l'Union Européenne (13
décembre 2007, ratification).
Voir
Chapitre III : agriculture.
II.
Objectifs de la PAC.
Le
but de la PAC est :
Les
objectifs définis dès les débuts de la PAC :
C'est
à dire : Prévue
par le traité
de Rome du 25
mars 1957
et
entrée en vigueur le 30
juillet 1962.
-d’accroître
la productivité de l’agriculture en développant le
progrès technique, en assurant le développement rationnel de la
production agricole, ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de
production, notamment de la main d’œuvre.
-Assurer
un niveau de vie équitable à la population agricole, notamment
par le relèvement du revenu individuel de ceux qui travaillent dans
l’agriculture.
-Stabiliser
les marchés en évitant la surproduction mais aussi
en luttant contre une trop grande instabilité des prix.
-Garantir
la sécurité des approvisionnements.
-Assurer
des prix raisonnables dans les livraisons aux consommateurs.
Progressivement,
avec les PAC 1992-2003 (notion de développement rural), 2003-2013
puis 2014-2020, de nouveaux objectifs se sont rajoutés, avec la
définition d’un deuxième pilier, confirmé en 2014.
-Assurer
une alimentation saine et de qualité.
-Assurer
une production respectueuse de l’environnement et des animaux.
-Avoir
une attention croissante pour le développement rural (actuel 2ème
pilier) à
travers l’aménagement des territoires, la gestion des ressources
naturelles et la diversification économique dans les zones rurales
de l’UE.
III.
La conditionnalité des aides.1.
Voir
à ce sujet le site suivant qui est très intéressant :
La
conditionnalité est un mécanisme qui subordonne les paiements
directs au respect par les agriculteurs de normes de base concernant
l'environnement, la sécurité alimentaire, la santé animale et
végétale, le bien-être des animaux et le maintien des terres dans
de bonnes conditions agricoles et environnementales.
Depuis
2005, tous les agriculteurs recevant des paiements directs sont
soumis à la conditionnalité obligatoire.
La
conditionnalité comprend deux volets:
-
les exigences réglementaires en matière de gestion, qui recouvrent 18 normes législatives dans les domaines de l'environnement, de la sécurité alimentaire, de la santé animale et végétale et du bien-être des animaux;
-
les exigences réglementaires en matière de bonnes conditions agricoles et environnementales, qui recouvrent un ensemble de normes concernant la protection des sols, y compris le maintien de leurs matières organiques et de leur structure, la gestion de l'eau et les mesures visant à prévenir la détérioration des habitats.
La
conditionnalité fixe le «seuil» ou «niveau de référence» des
mesures agroenvironnementales. Tous les coûts relevant de la mise en
conformité avec la réglementation en ce qui concerne les exigences
environnementales obligatoires incombent aux agriculteurs au titre du
principe «pollueur-payeur».
La
conditionnalité est un précieux outil d'intégration des exigences
environnementales à la PAC. Elle garantit que les aides accordées
servent à promouvoir une agriculture durable, répondant ainsi aux
préoccupations de l'ensemble des citoyens.
Le
mécanisme de conditionnalité lie les paiements de la PAC au
respect des normes minimales obligatoires.
Pour
la période de programmation 2007-2013, la conditionnalité
s'applique également à la plupart des paiements environnementaux
prévus dans le cadre de la politique
de développement rural et,
depuis 2008, à certains paiements dont bénéficient les producteurs
de vin.
La
conditionnalité se décline en deux volets :
A.
Volet 1 : Les exigences élémentaires en matière de gestion.
Il
s'agit d'une série de «
normes
»
concernant
la préservation des sols et l’entretien minimal des terres.
Ces
normes sont subsidiairement
définies
par les Etats membres de l'Union européenne,
sur
la base du cadre défini à l’annexe
IV du règlement (CE) no 1782/2003,
ainsi que sur la base des obligations relatives aux
pâturages
permanents. L'Union
européenne,
désigne
par pâturages permanents les terres consacrées à la production
d’herbe et d’autres plantes fourragères herbacées, qui ne font
pas partie du système de rotation des cultures d’une exploitation
depuis cinq ans ou davantage et dont la pérennité est un des
éléments des BCAE.
Les
exigences
réglementaires en matière de gestion,
recouvrent 18 normes législatives dans les domaines de
l'environnement, de la sécurité alimentaire, de la santé animale
et végétale et du bien-être des animaux;
Règlement (CE) n o 73/2009 du Conseil du 19 janvier 2009 établissant des règles communes pour les régimes de soutien direct en faveur des agriculteurs dans le cadre de la politique agricole commune et établissant certains régimes de soutien en faveur des agriculteurs, modifiant les règlements (CE) n o 1290/2005, (CE) n o 247/2006 et (CE) n o 378/2007, et abrogeant le règlement (CE) n o 1782/2003.
ANNEXE
II
Exigences
réglementaires en matière de gestion visées aux articles 4 et
5
Point
A.
|
||
Environnement
|
||
1.
|
Directive
79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 concernant la conservation
des oiseaux sauvages (JO
L 103 du 25.4.1979, p. 1)
|
Article
3, paragraphe 1 et paragraphe 2, point b), article 4, paragraphes
1, 2 et 4, et article 5, points a), b) et d)
|
2.
|
Directive
80/68/CEE du Conseil du 17 décembre 1979 concernant la
protection des eaux souterraines contre la pollution causée par
certaines substances dangereuses (JO
L 20 du 26.1.1980, p. 43)
|
Articles
4 et 5
|
3.
|
Directive
86/278/CEE du Conseil du 12 juin 1986 relative à la protection
de l'environnement et notamment des sols, lors de l'utilisation
des boues d'épuration en agriculture (JO
L 181 du 4.7.1986, p. 6)
|
Article
3
|
4.
|
Directive
91/676/CEE du Conseil du 12 décembre 1991 concernant la
protection des eaux contre la pollution par les nitrates à
partir de sources agricoles (JO
L 375 du 31.12.1991, p. 1)
|
Articles
4 et 5
|
5.
|
Directive
92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la conservation
des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore
sauvages (JO
L 206 du 22.7.1992, p. 7)
|
Article
6 et article 13, paragraphe 1, point a)
|
Santé
publique et santé des animaux
|
||
Identification
et enregistrement des animaux
|
||
6.
|
Directive
2008/71/CE du Conseil du 15 juillet 2008 concernant
l'identification et l'enregistrement des animaux de l'espèce
porcine (JO
L 213 du 8.8.2005, p. 31)
|
Articles
3, 4 et 5
|
7.
|
Règlement
(CE) no 1760/2000 du
Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000 établissant
un système d'identification et d'enregistrement des bovins et
concernant l'étiquetage de la viande bovine et des produits à
base de viande bovine (JO
L 204 du 11.8.2000, p. 1)
|
Articles
4 et 7
|
8.
|
Règlement
(CE) no 21/2004 du
Conseil du 17 décembre 2003 établissant un système
d'identification et d'enregistrement des animaux des espèces
ovine et caprine (JO
L 5 du 9.1.2004, p. 8).
|
Articles
3, 4 et 5
|
Point
B.
|
||
Santé
publique, santé des animaux et des végétaux
|
||
9.
|
Directive
91/414/CEE du Conseil du 15 juillet 1991 concernant la mise sur
le marché des produits phytopharmaceutiques (JO
L 230 du 19.8.1991, p. 1)
|
Article
3
|
10.
|
Directive
96/22/CE du Conseil du 29 avril 1996 concernant l'interdiction
d'utilisation de certaines substances à effet hormonal ou
thyréostatique et des substances β-agonistes dans les
spéculations animales (JO
L 125 du 23.5.1996, p. 3)
|
Article
3, points a), b), d) et e), et articles 4, 5 et 7
|
11.
|
Règlement
(CE) no 178/2002 du
Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant
les principes généraux et les prescriptions générales de la
législation alimentaire, instituant l'Autorité européenne de
sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la
sécurité des denrées alimentaires (JO
L 31 du 1.2.2002, p. 1)
|
Articles
14 et 15, article 17, paragraphe 1, (1) et
articles 18, 19 et 20
|
12.
|
Règlement
(CE) no 999/2001 du
Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2001 fixant les
règles pour la prévention, le contrôle et l'éradication de
certaines encéphalopathies spongiformes transmissibles (JO
L 147 du 31.5.2001, p. 1)
|
Articles
7, 11, 12, 13 et 15
|
Notification
des maladies
|
||
13.
|
Directive
85/511/CEE du Conseil du 18 novembre 1985 établissant des
mesures communautaires de lutte contre la fièvre aphteuse (JO
L 315 du 26.11.1985, p. 11)
|
Article
3
|
14.
|
Directive
92/119/CEE du Conseil du 17 décembre 1992 établissant des
mesures communautaires générales de lutte contre certaines
maladies animales ainsi que des mesures spécifiques à l'égard
de la maladie vésiculeuse du porc (JO
L 62 du 15.3.1993, p. 69)
|
Article
3
|
15.
|
Directive
2000/75/CE du Conseil du 20 novembre 2000 arrêtant des
dispositions spécifiques relatives aux mesures de lutte et
d'éradication de la fièvre catarrhale du mouton ou bluetongue
(JO
L327 du 22.12.2000, p. 74)
|
Article
3
|
Point
C.
|
||
Bien-être
des animaux
|
||
16.
|
Directive
91/629/CEE du Conseil du 19 novembre 1991 établissant les normes
minimales relatives à la protection des veaux (JO
L 340 du 11.12.1991, p. 28)
|
Articles
3 et 4
|
17.
|
Directive
91/630/CEE du Conseil du 19 novembre 1991 établissant les normes
minimales relatives à la protection des porcs (JO
L 340 du 11.12.1991, p. 33)
|
Article
3 et article 4, paragraphe 1
|
18.
|
Directive
98/58/CE du Conseil du 20 juillet 1998 concernant la protection
des animaux dans les élevages (JO
L 221 du 8.8.1998, p. 23)
|
Article
4
|
B.
Volet 2 : Les trois domaines de la conditionnalité.
Trois règles de base
définies depuis 2005, date de mise en place de la conditionnalité
visent à garantir une agriculture plus durable et à favoriser une
meilleure acceptation de la politique agricole commune par l'ensemble
des citoyens mais aussi par l'ensemble du Vivant.
-Domaine
n.1 : Environnement, changement climatique et bonnes conditions
agricoles des Terres.
-Domaine
n.2 : Santé publique, santé animale et végétale.
-Domaine
n.3 : Bien-être des animaux.
I.
-Domaine n.1 : Environnement, changement climatique et bonnes
conditions agricoles des Terres.
1.
Le sous-domaine environnement.
a.
Fiche environnement 1 : « conservation des oiseaux sauvages et des
habitats ».
(celle ci s'inspire
directement des directives habitat et oiseaux). Voir à ce sujet,
dans ce blog notre fiche Natura 2000.
b.
Fiche environnement 2 : protection des eaux contre la pollution par
les nitrates à partir de sources agricoles en zones vulnérables.
2.
Le sous-domaine « bonnes conduites agricoles et environnementales.
». (BCAE).
Les
Bonnes
conditions agricoles et environnementales (BCAE) sont
en Europe et dans le cadre de la politique agricole commune (PAC)
l'un des deux principaux critères
de
conditionnalité des aides financières européennes allouées à
l'agriculture,
le second critère étant les «Exigences
réglementaires en matière de gestion
(ERMG)
».
Toutes
les fiches sont sur cet onglet :
https://www1.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/pdf/conditionnalite/2015/technique/Conditionnalite-2015_fiche-technique_BCAE.pdf
Le
texte officiel : l'arrêté du 24 avril 2015.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030555873
La
liste : (source site officiel du département des
Charentes-Maritimes). (actuelle Aquitaine, Poitou-Charente).
Les BCAE font
l'objet de 2 textes nationaux (décret et arrêté ministériel).
Cette BCAE
est inchangée entre 2015 et 2016 en Charente-Maritime
Cette BCAE
est inchangée entre 2015 et 2016 en Charente-Maritime
Tous les
lieux de stockage d'effluents d'élevage sont concernés
Cette BCAE
évolue en 2016
Cette BCAE
est inchangée entre 2015 et 2016 en Charente-Maritime
Cette BCAE
est pratiquement inchangée entre 2015 et 2016
Cette BCAE
est inchangée entre 2015 et 2016 en Charente-Maritime
Voir la fiche
"les éléments topographiques"
Voici
les aides concernées par ces BCAE :
-Aides octroyées dans le cadre des
régimes de soutien du premier pilier de la PAC (paiement de
base, paiement redistributif, paiement vert, paiement en faveur des
jeunes agriculteurs, soutiens couplés dans les secteurs végétaux
et animaux).
-Les aides à la restructuration et à la
reconversion des vignobles versées en 2013,2014 ou 2015.
-Certaines aides du développement rural
(deuxième pilier de la PAC comme : l'ICHN, les MAEC,
Les mesures en faveur de l'agriculture biologique de la programmation
2015-2020 souscrites en 2015, l'aide au boisement et création de
surfaces boisées, l'aide à la mise en place de systèmes
agroforestiers.
2.
-Domaine n.2 : Santé publique, santé animale ou végétale.
-Sous
domaine santé-productions végétales :
Deux
fiches présentent les exigences de la conditionnalité dans ce
domaine précis :
-La
fiche santé/végétaux 1. Utilisation des produits pharmaceutiques.
-La
fiche santé/végétaux 2 : Paquet hygiène relatif aux productions
d'origine végétale.
-Sous
domaine santé-productions animales :
Quatre
fiches précisent les exigences de la conditionnalité :
-La
fiche santé-animaux « paquet hygiène relatif aux productions
animales ».
-La
fiche santé/animaux II : interdiction d'utiliser certaines
substances en élevage.
-La
fiche santé/animaux III : prévention, maîtrise et éradication des
encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST).
-La
fiche santé/animaux IV : « identification et enregistrement des
animaux » pour les bovins, les porcins, et les ovins/caprins.
3.
-Domaine n.3 : Bien-être des animaux.
Une
fiche «bien-être des animaux» précise les exigences de la
conditionnalité pour les élevages de veaux, les élevages de porcs
(en bâtiment) et tous les autres élevages.
Pour
chaque exigence ou norme, les cas de non conformité sont pondérés
directement en pourcentage de réduction des aides soumises à
conditionnalité : 20 % si intentionnel, 5 % en cas d'anomalie grave,
3 % aux anomalies dans le cas général, 1 % aux anomalies
secondaires, aucune réduction pour les anomalies prises en compte
dans le cadre du SAP, sauf en cas de nouveau contrôle réalisé au
plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant l'année du
contrôle initial.
Un
refus de contrôle implique l'abandon de toutes les aides.
C'est
l'ASP, organisme agricole qui organise les contrôles sur place par
le biais de ses directions régionales. Une fois le contrôle
effectué, les dossiers sont transmis à chaque DDT concernée ;
l'agriculteur dispose de délais (10 jours) pour nitrer ses
observations. Il dispoe de plusieurs voies de recours ( DDT recours
gracieux, recours hiérarchique auprès du ministre, recours
contentieux auprès du tribunal administratif territorialement
compétent).
En
cas de fraude, des suites administratives et judiciaires peuvent être
envisagées en dehors des réductions d'aide à proprement parler.
Le
système de contrôle agricole (SCA), prévu par le champ
communautaire et couvrant l'intégralité du champ de la
conditionnalité permet à chaque agriculteur qui le souhaite
d'adhérer à un réseau de conseil habilité pour intégrer au mieux
sur son exploitation les différentes exigences de la conditionnalité
et faire évoluer ses pratiques.
Enfin,
la certification environnementale des exploitations agricoles issue
du Grenelle de l'environnement est une certification accordée par
l’État pour identifier les exploitations agricoles engagées dans
des démarches respectueuses de l'environnement. Elle concerne les
thématiques : biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion
de la ressource en eau et de la fertilisation. A ce titre,
l'exploitation peut bénéficier d'aménagements, par rapport aux
cadres fixés dans le cadre de sa conditionnalité.
CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC
CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC
Partie
2. Les aides des piliers 1 et 2.
La
PAC est organisée en deux piliers. Le premier pilier, le plus
important puisqu’il représente environ 80% des dépenses de la
PAC, porte les mesures de soutien aux marchés et aux revenus des
exploitants agricoles. Ce premier pilier est entièrement financé
par un fonds européen, le Fonds Européen Agricole de Garantie
(FEAGA).
En 2012, le budget du FEAGA représentait 43,7 milliards.
Le
deuxième pilier porte sur le développement durable et les
territoires ruraux il est financé par le
FEADER.
I.
Les aides du pilier 1.
Pilier
1.
-Les aides directes aux
agriculteurs représentent aujourd‘hui 70
% du budget de la PAC. Elles ont été introduites par la
réforme de 1992 et visent à
donner aux agriculteurs un revenu minimal garanti. Ces aides sont
aujourd’hui pour la plupart «découplées»,
c’est-à-dire qu’elles ne sont pas asociées à une production en
particulier mais à un nombre d’hectares (surface au sol) ou de
têtes de bétail que possède l’exploitant.
Les Etats membres peuvent
«coupler»une partie des aides
pour favoriser certains types de production en fonction de la
situation de ces dernières sur leur territoire.
Il
y a quatre types d’aides directes :
-Paiement jeunes
agriculteurs. Pour agriculteurs de moins de 40 ans ou en nouvelle
installation.
-Paiement redistributif :
à la discrétion des Etats membres qui peuvent allouer une partie
des fonds destinés aux grandes exploitations à des exploitations de
plus petite taille.
-Paiement
de base (DPB) (1) une aide à l’hectare harmonisée
au niveau national ou régional.
-Paiement
vert : accessible sous réserve de respecter
les trois conditions suivantes :
*Avoir deux ou trois
cultures différentes sur son exploitation.
*Maintenir des prairies
permanentes.
*Maintenir des surfaces
d’intérêt écologique (SIE). (2).
Pour toucher ces aides
directes les producteurs doivent respecter plusieurs critères
environnementaux et de bien-être des animaux, c’est le principe de
conditionnalité (voir notre III. La
conditionnalité.).:
Jusqu’à la réforme de 2014
Les aides du premier pilier étaient étaient de trois
types :
– Les
paiements uniques (DPU): ces aides
directes à l’hectare sont versées indépendamment de la
production (on dit qu’elles sont découplées). Dans certains
Etats, comme la France, on a choisi en 2003 de calculer le montant de
cette aide sur une base individuelle et historique: chaque
agriculteur a le droit de recevoir un montant annuel équivalent à
ce qu’il touchait par an en moyenne entre 2000 et 2002. Les
agriculteurs ne touchent donc plus les aides en fonction de ce qu’ils
produisent : ils ont désormais un « Droit à paiement unique »
appelé DPU qu’ils touchent quel que soit leur choix de production
même s’ils choisissent de ne pas produire, à condition
d’entretenir leurs terres et de respecter certaines règles
environnementales et de bien-être animal (règles de
conditionnalité). En France, ces aides sont gérées dans le cadre
des dossiers PAC instruits par les Directions
Départementales du Territoire (DDT)
, et payées par
l'Agence
de service et de paiement
(ASP).
– Les
paiements couplés. Ils sont
versés pour soutenir certaines filières. C’est le cas par exemple
en France des aides au troupeau de vaches allaitantes ou des aides à
la qualité pour le blé dur dans les zones de production
traditionnelle . Ces aides sont versées à l’hectare ou à la tête
de bétail. Elles sont limitées par les accords de l’Organisation
mondiale du commerce.
– Les
soutiens de marché sont des
dépenses destinées à réguler les marchés agricoles. Pour 21
produits de base (parmi lesquels les céréales, le sucre, les fruits
et légumes, le lait et les produits laitiers et le vin), des mesures
de gestion de marché, principalement pour faire face à des baisses
brutales des cours, sont prévues dans le cadre d’une organisation
commune de marché
(OCM). Cela peut être des achats
publics, des aides au stockage privé, des mesures de « retrait »
(achat et destruction de fruits par exemple). En France, ces dépenses
sont principalement gérées par France
Agrimer, un
organisme du Ministère de l’Agriculture.
Le premier pilier dans la réforme de 2014
Depuis la réforme de 2014, l’architecture du premier
pilier a évolué pour répondre aux exigences d’une PAC plus
juste, plus verte et plus simple. L’idée est de rééquilibrer le
système des aides avec la volonté d’aider
plus les agriculteurs actifs qui contribuent à l’environnement et
qui créent de l’emploi. (voir
ici notre cours sur la multifonctionnalité de l'agriculture).
Chaque Etat membre bénéficie d’une enveloppe dédiée
aux paiements directs : il doit activer de façon obligatoire
certains dispositifs tandis que d’autres sont optionnels. Le budget
annuel du FEAGA est globalement préservé autour de 40 milliards par
an en moyenne pour l’ensemble de l’Union européenne: il est
légèrement réévalué pour les Etats membres dont la dotation
moyenne en équivalent €/ha était inférieure à la moyenne
européenne. Cette augmentation est financée par une réduction des
enveloppes affectées aux Etats membres les mieux dotés.
Architecture des aides
Les DPU disparaissent pour laisser place à des
paiements de base (DPB), payés pour chaque hectare de terre
agricole, et dont le montant est uniformisé à l’échelle
régionale.
Ce paiement de base est complété par des paiements
verts (30% de l’enveloppe dédiée aux paiements directs doivent y
être consacrés), faits au titre de la contribution de l’activité
agricole à la préservation de l’environnement ; et des paiements
spécifiques dépendant des caractéristiques de l’agriculteur et
de ses besoins. Par exemple, des aides supplémentaires sont
accordées aux jeunes agriculteurs qui s’installent.
Les Etats membres ont aussi la possibilité d’autoriser
des paiements couplés à la production, pour soutenir les filières
agricoles fragiles ou stratégiques, pour un montant maximal de 13%
de l’enveloppe des paiements directs ; et de doter plus
généreusement les exploitations situées dans des zones à
contraintes naturelles. Enfin, certains pays choisissent de doter
d’un montant d’aide supplémentaire les premiers hectares de
chaque exploitation, de façon à soutenir davantage les petites et
moyennes exploitations. C’est le cas de la France qui « surprime »
les 52 premiers hectares.
L’ensemble de ces aides reste soumis au principe de
conditionnalité, obligatoire depuis 2003.
Architecture des aides du premier pilier dans la réforme de 2014
Un nouveau régime pour les petits exploitants
Pour simplifier la Pac et alléger la charge
administrative et de contrôle d’attribution des aides, l’Europe
a introduit un dispositif spécifique pour les petits agriculteurs.
Ceux qui le souhaitent peuvent ainsi recevoir un paiement annuel
unique, de 500 à 1250 €, se substituant à toutes les aides
directes, sans remplir de dossier compliqué ni avoir à respecter
les conditions de verdissement et les exigences de la conditionnalité
Une régulation des marchés allégée mais plus réactive
Les interventions de l’UE sur les marchés européens
se limitent désormais à des actions de sauvegarde ou de « filet de
sécurité » lorsque les marchés s’effondrent brutalement.
l’Europe propose ainsi des mesures exceptionnelles applicables à
tous les secteurs, et déclenchées à la demande de l’Etat membre
concerné, en cas de perturbations fortes des marchés. Cela concerne
par exemple des aides spéciales si les prix s’effondrent suite à
une maladie animale (par exemple la fievre aphteuse) ou de perte
brutale de confiance des consommateurs résultant d’un risque
sanitaire (la maladie de la vache folle). Enfin, la PAC se dote d’un
fonds de crise –hors budget FEAGA – pour compléter le
financement de ces mesures si les dotations du FEAGA ne suffisent
pas.
Les frontières entre premier et deuxième pilier s’estompent
L’Europe autorise désormais une plus grande
flexibilité entre les piliers : ainsi les États membres ont la
possibilité de renforcer les fonds de leur deuxième pilier (Feader)
en lui transférant jusqu’à 15% de l’enveloppe des paiements
directs. A l’inverse, certains pays ont pu faire le choix inverse
et mobiliser le deuxième pilier pour renforcer le premier pilier.
Les frontières entre premier et deuxième pilier sont
moins clairement dessinées. On retrouve ainsi dans les deux piliers
des mesures de soutien à l’agriculture dans les zones à
contraintes naturelles ou de gestion des risques.
Les outils (deuxième
pilier) :
L'ODR : L’Observatoire
du développement rural (ODR) est un centre de ressources chargé de
rassembler, d’enrichir et de mettre à disposition des données
dans un objectif d’assistance technique aux autorités de gestion
de la politique de développement rural (2nd
pilier de la Politique agricole commune – PAC).
En tant que projet d’assistance
technique, l’ODR existe depuis 2004. Il est devenu une unité de
service, de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA),
en 2009. Les missions de cette unité ont été fixées dans une
convention multipartenariale conclue entre l’INRA, le ministère de
l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt,
l’Association des Régions de France (ARF), le ministère de
l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, et différents
fournisseurs de données (l’Agence de services et de paiement –
ASP –, l’Institut national de l’origine et de la qualité –
INAO – et la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole –
MSA –).
Assistance technique aux
évaluations des PDR
La convention multipartenariale,
renouvelée en 2015, charge notamment l’unité de service de l’ODR
(US-ODR) d’une mission d’assistance technique à l’évaluation
des programmes de développement rural (PDR). A ce titre, elle
centralise et enrichit les données qui serviront ensuite à calculer
des indicateurs relatifs aux programmes. Chargée notamment de
l'appui à l’évaluation ex post du PDR hexagonal (PDRH) 2007-2013,
l’US-ODR assiste désormais les autorités de gestion régionales
pour l’évaluation de la mise en œuvre des 27 PDR français
2014-2020.
Autres missions
A travers
l’Observatoire de l’emploi agricole et rural, l’US-ODR offre
également son expertise à la MSA, dans le cadre de la production de
tableaux de bord de l’emploi agricole. Par ailleurs, à la demande
de l’INAO, l’unité produit des fiches et des indicateurs
concernant les signes de qualité, dans le cadre de l’Observatoire
des signes officiels de qualité. Au-delà de ses missions
d’assistance technique, l’US-ODR participe enfin à différents
programmes de recherche, qui peuvent eux aussi bénéficier des
données rassemblées et enrichies au sein de l’ODR.
Pour plus d’infos :
Le site de l’ODR (https://odr.supagro.inra.fr/)
/ Seule une partie des informations du site est accessible au grand
public, le reste étant réservé aux membres inscrits de l’ODR.
Source : site officiel du réseau
rural :
)http://www.reseaurural.fr/centre-de-ressources/actualites/qu%E2%80%99est-ce-que-l%E2%80%99odr-%3F
Développement rural
2014-2020
La politique européenne de développement rural vise à
aider les régions rurales de l’UE à relever les nombreux défis
économiques, environnementaux et sociaux du XXIe siècle. Souvent
considérée comme le «second pilier» de la politique agricole
commune (PAC), elle complète le régime de paiements directs aux
agriculteurs et les mesures permettant de gérer les marchés
agricoles (le «premier pilier»). Certains objectifs de la politique
de développement rural sont identiques à ceux des autres Fonds
structurels et d’investissement européens (fonds ESI).
La
politique de développement rural de l'UE est financée par le Fonds
européen agricole pour le développement rural (Feader)Rechercher
les traductions disponibles de ce lienFR•••,
qui est doté d'un budget de 100 milliards d'euros, réparti
entre chaque pays de l'UERechercher
les traductions disponibles de ce lienEN•••,
pour la période 2014-2020. Ces subventions permettront de mobiliser
un montant supplémentaire de 61 milliards d’euros de fonds
publics dans les États membres.
118
programmes de développement rural (PDR)Rechercher
les traductions disponibles de ce lienEN•••
sont prévus pour cette période dans les 28 États membres. 20 pays
ont opté pour un programme national unique et 8 pour un ou plusieurs
programmes (régionaux).
Cadre de l’UE pour les programmes de développement
rural
Les États membres et les régions élaborent des
programmes de développement rural fondés sur les besoins de leurs
territoires et portant sur au moins quatre des six priorités
communes suivantes :
-
favoriser le transfert de connaissances et l'innovation dans les secteurs de l'agriculture et de la foresterie, ainsi que dans les zones rurales;
-
améliorer la viabilité et la compétitivité de tous les types d'agriculture et promouvoir les technologies agricoles innovantes et la gestion durable des forêts;
-
promouvoir l'organisation de la chaîne alimentaire, le bien-être des animaux et la gestion des risques dans l'agriculture;
-
restaurer, préserver et renforcer les écosystèmes liés à l'agriculture et à la foresterie;
-
promouvoir l’utilisation efficace des ressources et soutenir la transition vers une économie sobre en carbone et résiliente face au changement climatique dans les secteurs agricole, alimentaire et forestier;
-
promouvoir l’inclusion sociale, la réduction de la pauvreté et le développement économique dans les zones rurales.
Les
priorités en matière de développement rural sont divisées en
«domaines prioritaires».
Par exemple, la priorité relative à l’utilisation efficace des
ressources englobe les domaines prioritaires suivants: «réduire les
émissions de gaz à effet de serre et d’ammoniac provenant de
l’agriculture» et «promouvoir la conservation et la séquestration
du carbone dans les secteurs de l’agriculture et de la foresterie».
Dans leurs PDR, les États membres ou les régions fixent des
objectifs quantifiés pour chacun de ces domaines prioritaires. Ils
présentent ensuite les mesures envisagées pour atteindre ces
objectifs, ainsi que le budget alloué à chacune de ces mesures. Au
moins 30 % du financement de chaque PDR doit être consacré aux
mesures liées à l’environnement et au changement climatique, et
au moins 5 % au programme Leader. Pour en savoir plus sur
les résultats escomptés, voir la plateforme
de données ouvertes pour les fonds ESI, ainsi que les fiches
d'information pour chaque PDRRechercher
les traductions disponibles de ce lienEN•••.
Le développement
rural dans le cadre de la stratégie générale d’investissement de
l’UE
Depuis
2014, les États membres doivent établir un accord
de partenariatRechercher
les traductions disponibles de ce lienFR•••,
ce qui nécessite de coordonner l'ensemble des fonds
structurels et d'investissement de l'UE (fonds ESIRechercher
les traductions disponibles de ce lienFR•••)
dans chaque pays. La Commission européenne et ses États membres
collaborent également avec la Banque
européenne d'investissement (BEI)
pour mettre en place des instruments financiers dans le cadre du
Feader. La mise en œuvre et l’incidence de la politique de
développement rural font l’objet d’un
suivi et d’une évaluationRechercher
les traductions disponibles de ce lienFR•••
détaillée. De plus amples informations sur les différents projets
sont disponibles sur les sites web du réseau
européen de développement rural (ENRD)Rechercher
les traductions disponibles de ce lienEN•••,
du réseau du partenariat
européen d'innovation (PEI)
et sur le site «Un
budget de l'UE axé sur les résultats».
Présenter
le FEADER
Un
exemple de programme de développement rural : le PDR Rhône-Alpes :
Vous utilisez du
FEADER pour vos actions ou pour soutenir des porteurs de projets ?
Un
certain nombre de règles s'imposent à vous quant au respect
des règles de la commande publique.
Vous devez désormais maîtriser et comprendre les règles de la
commande publique et les exigences d'un dossier FEADER pour vous
organiser bien en amont de la dépense.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes et Cap rural vous proposent des sessions de formation pour vous permettre d'acquérir les connaissances nécessaires sur le respect des exigences pour monter un dossier de demande de FEADER, gérer le financement et solder son dossier quant à la commande publique.
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Ces
sessions s'adressent aux bénéficiaires du FEADER, non experts de
la commande publique : agents d’associations reconnues "Organismes
Qualifiés de Droit Public (OQDP)", collectivités
territoriales, associations...
Pour connaître le
programme et s'inscrire :
1,63 milliard d'Euros pour le développement rural
La Commission
européenne a donné son feu vert à la mise en œuvre du Programme
de développement rural (PDR) 2014-2020 de Rhône-Alpes, jeudi
17 septembre.
Sur la période
2014-2020, 1,06 milliard d’euros de FEADER (Fonds Européen
Agricole pour le Développement Rural) est programmé pour
l’agriculture, l’alimentation, les forêts et les zones rurales
rhônalpines. Avec les financements complémentaires de l’Etat et
des collectivités locales (Région et Départements), 1,63
milliard d’euros
sera mobilisé sur
cette période.
Les principaux
objectifs
du PDR de Rhône-Alpes sont :
-
Consolider une agriculture durable en montagne. L’indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) concerne plus de 11 000 exploitations rhônalpines et représente 587 M€ (soit plus de la moitié des crédits programmés sur 2014–2020).
-
Permettre l’installation de 3 200 jeunes agriculteurs en mobilisant 92 M€ sur 7 ans.
-
Conforter la compétitivité et la modernisation des exploitations agricoles et de l’industrie agro-alimentaires (54 M€).
-
Développer des pratiques respectueuses de l’environnement. Atteindre 10% de la surface agricole utile rhônalpine en agriculture biologique et 12% en bonnes pratiques agro-environnementales avec l’appui de 50 M€.
-
Accroître la compétitivité du secteur forêt bois avec 72 M€ d’investissements publics et privés à la clé.
-
Contribuer au développement des territoires ruraux en mettant en place un programme spécifique « Liaison entre acteurs pour le développement rural » (LEADER) doté de 58 M€ et qui prévoit de couvrir 71 % du territoire de Rhône-Alpes.
Dans le cadre du
programme, en accord avec la Commission européenne, le soutien à
l'installation en agriculture a pu être lancé dès avril. 141
créations d'exploitations
ont déjà été soutenues et ont bénéficié de 3,3 m€ au titre
du FEADER.
Le développement rural, un enjeu pour Rhône-Alpes
Depuis le 1er janvier
2014, la Région est autorité de gestion du FEADER en Rhône-Alpes,
avec un budget de 1,06 milliard d’euros de crédits européens
pour 2014-2020.
Le Programme de
développement rural (PDR) Rhône-Alpes 2014-2020, adopté par la
Commission européenne jeudi 17 septembre, vise une agriculture et
un secteur forêt-bois compétitifs, une gestion durable des
ressources naturelles et la préservation du climat, et un
développement territorial équilibré des économies et communautés
rurales.
Il s'articule
autour de 4 objectifs
stratégiques :
-
Satisfaire les besoins fondamentaux de l'agriculture (des terres, des hommes, de l'eau)
-
Assurer la viabilité économique de l'agriculture et de la sylviculture
-
Faire bénéficier les territoires de l'impact économique de l'agriculture et de la sylviculture
-
Maximiser leurs externalités positives sur les territoires.
4 grands types
de soutiens concourent
à la réalisation de ces objectifs :
-
Compétitivité (priorités 2 et 3 de l'Union : compétitivité des exploitations et des filières)
-
Environnement (priorités 4 et 5 de l'Union : gestion durable des milieux & changement climatique)
-
Développement des territoires ruraux (priorité 6 de l'Union : inclusion sociale et développement rural)
-
Innovation-coopération-connaissances (priorité 1 de l'Union : innovation)
La Région
assure sa mise en oeuvre
à travers des appels à candidatures (ou à projets) en partenariat
avec les services de l'Etat, et son suivi. Elle rend compte de sa
mise en oeuvre et conduit son évaluation.
En
savoir plus :Le
programme complet (pdf - 1328 pages)
LES PRIORITES DE L'UNION POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL
Dans
le droit fil d'Europe 2020 et des objectifs globaux de la PAC, la
politique de développement rural
doit contribuer à la compétitivité de l'agriculture, à la
gestion durable des ressources naturelles et à la lutte contre le
changement climatique, ainsi qu'au développement territorial
équilibré des zones rurales. Ces objectifs généraux sont
déclinés en six priorités :
-
Favoriser l'innovation et le transfert de connaissances dans les secteurs de l'agriculture, la production forestière et pour le développement des zones rurales
-
Renforcer la compétitivité de tous les types d'agriculture et promouvoir la gestion durable des forêts
-
Faciliter l'organisation des filières et assurer la gestion des risques en agriculture
-
Restaurer, préserver et renforcer les écosystèmes liés à l'agriculture et à la production forestière
-
Promouvoir l'utilisation efficace des ressources et soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de CO2
-
Contribuer à l'inclusion sociale, la réduction de la pauvreté et le développement économique des zones rurales
Le Programme de
développement rural de Rhône-Alpes contribue à l'atteinte de ces
objectifs.
Organismes
payeurs agricoles.
Ne
pas oublier les GIEE.
Tout reprendre en lexique.
Osiris et Isis, SIGC
Historique, topo sur les
organismes payeurs, réforme et cour des comptes
Finir PAC, finir armée
verte, faire tous pays Afrique (CR plus CR Mandela) et space Sénégal
(commencer par...).
imp : pilier 2
http://agriculture.gouv.fr/pac-fonds-europeen-agricole-pour-le-developpement-rural-feader
Noura
Mebtouche.
Enseignante
SES/Gestion.
Soutien
pédagogique.
Ministère
de l'agriculture.
Lycée
des Calanques.
89
Traverse Parangon.
13008
Marseille.
0491727070.
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