PLU et PLUI.
Le Plan local d'urbanisme ou PLU.
Partie
1. Présentation du plan local d'urbanisme.
Le
Plan local d'urbanisme
(anciennement le plan d'occupation des sols ou POS)
organise le développement d'une commune en fixant les règles
d'urbanisme : zones constructibles, coefficient d'occupation des
sols, prescriptions architecturales, ...
Les POS, que les PLU replacent peu à peu, ont été institués en 1967. Même s'ils sont régulièrement révisés par les communes, les POS ne répondent plus aux mêmes exigences qu'il y a 35 ans. Les politiques urbaines d'après guerre ont du faire face à l'explosion démographique des villes. La priorité était de garantir un toit, dans des conditions décentes et de favoriser l'expansion urbaine sans trop se préoccuper d'environnement ni de mixité sociale.
En trois décennies, les villes se sont métamorphosées : elles se sont étalées, divisées entre lieux de vie, de travail, de commerce, de loisirs,… favorisant l'usage de la voiture, et engendrant des phénomènes de ségrégation et de coûts d'installation et de maintenance des réseaux insupportables.
C'est ce constat, et la volonté de promouvoir un développement urbain plus solidaire et plus durable qui a guidé l'élaboration de la loi "solidarité et renouvellement urbains" et la création du Plan Local d’Urbanisme. Les communes n'avaient pas d'obligation de se doter d'un POS, mais elles y étaient fortement incitées pour pouvoir urbaniser de nouvelles zones.
Le PLU organise le développement d'une commune en fixant les règles d'urbanisme de tout ou partie du territoire en tenant compte des nouvelles exigences environnementales. A noter, les communes peuvent continuer à se contenter d'une simple carte communale qui reprend les règles nationales d'urbanisme (RNU).
Plus ambitieux que le POS, le PLU est un document qui exprime un véritable projet de Ville. Il définit le projet global d'aménagement de la commune dans un souci de développement durable.
Son but est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable et de tenir compte des nouvelles préoccupations :
· renouvellement urbain,
· habitat et mixité sociale,
· diversité des fonctions urbaines,
· transports et déplacements.
Partie
2. Composition d'un PLU.
http://www.grandpoitiers.fr/c__176_636__La_composition_du_PLU.html
Le
Plan local d'urbanisme est donc composé de plusieurs documents qui
ne sont que le résultat d'une réflexion ordonnée sur le long
terme. Il comprend entre autres
• un rapport de présentation,
• un projet d'aménagement et de développement durables (PADD),
• des Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP)
• un règlement écrit et un règlement graphique (plan de zonage)
Nous
nous fondons ici, sur l'exemple du PLU du Grand Poitiers.
http://www.grandpoitiers.fr/c__176_636__La_composition_du_PLU.html
http://www.grandpoitiers.fr/c__176_636__La_composition_du_PLU.html
Le
rapport de présentation
Il a pour objectif de rendre lisible le projet de la commune et de justifier les choix en matière d'aménagement et de développement durables. Il doit à ce titre transcrire la cohérence retenue pour le zonage entre les secteurs constructibles et ceux qui ne le sont pas.
Pour ce faire, il expose le diagnostic établi sur l'évolution territoriale, économique et démographique et précise les besoins répertoriés notamment en matière d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports et d'équipements au regard des prévisions économiques et démographiques. Le rapport de présentation doit donc expliquer les choix retenus pour établir le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD) et exposer les motifs de classements des zones et des évolutions du règlement écrit les concernant. Enfin, il doit présenter l'impact sur l'environnement des choix et orientations retenus et préciser les mesures concrètes prises pour la préservation et la valorisation du milieu naturel.
Il a pour objectif de rendre lisible le projet de la commune et de justifier les choix en matière d'aménagement et de développement durables. Il doit à ce titre transcrire la cohérence retenue pour le zonage entre les secteurs constructibles et ceux qui ne le sont pas.
Pour ce faire, il expose le diagnostic établi sur l'évolution territoriale, économique et démographique et précise les besoins répertoriés notamment en matière d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports et d'équipements au regard des prévisions économiques et démographiques. Le rapport de présentation doit donc expliquer les choix retenus pour établir le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD) et exposer les motifs de classements des zones et des évolutions du règlement écrit les concernant. Enfin, il doit présenter l'impact sur l'environnement des choix et orientations retenus et préciser les mesures concrètes prises pour la préservation et la valorisation du milieu naturel.
Le
Projet d'Aménagement et de développement Durable (PADD).
Le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD) constitue la nouveauté essentielle du Plan local d'urbanisme par rapport au Plan d'occupation des sols. Il définit les mesures retenues par les élus pour favoriser le renouvellement urbain et préserver la qualité architecturale et l'environnement à l'échéance du PLU. L'objectif est d'assurer une réponse à nos besoins présents sans compromettre l'avenir des générations futures, englobant ainsi les principes du développement durable. Ce document-clé du PLU doit ainsi permettre de fixer les ambitions de la commune en matière d'habitat, de développement économique, d'équipements, de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, mais également de transports et déplacements, de loisirs, de préservation ou de remise en état des fonctionnalités écologiques, etc.
Ces ambitions doivent à la fois être compréhensibles par tous et partagées avec les partenaires institutionnels (Etat, EP SCOT,CCG...) pour s'inscrire dans une volonté collective en compatibilité avec les documents supra communaux (SCOT, SDAGE...) avec lesquels le PLU doit-être compatible.
Le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD) constitue la nouveauté essentielle du Plan local d'urbanisme par rapport au Plan d'occupation des sols. Il définit les mesures retenues par les élus pour favoriser le renouvellement urbain et préserver la qualité architecturale et l'environnement à l'échéance du PLU. L'objectif est d'assurer une réponse à nos besoins présents sans compromettre l'avenir des générations futures, englobant ainsi les principes du développement durable. Ce document-clé du PLU doit ainsi permettre de fixer les ambitions de la commune en matière d'habitat, de développement économique, d'équipements, de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, mais également de transports et déplacements, de loisirs, de préservation ou de remise en état des fonctionnalités écologiques, etc.
Ces ambitions doivent à la fois être compréhensibles par tous et partagées avec les partenaires institutionnels (Etat, EP SCOT,CCG...) pour s'inscrire dans une volonté collective en compatibilité avec les documents supra communaux (SCOT, SDAGE...) avec lesquels le PLU doit-être compatible.
Les orientations d’aménagement
Les orientations d’aménagement permettent de mettre en œuvre les intentions affichées par la collectivité au sein du PADD dans un souci de cohérence et d’adaptation propre à chaque territoire.- Le PLU de Grand Poitiers a été décliné en orientations
d’aménagement territoriales sur les 9 grands quartiers de
Poitiers et les 11 autres communes de l’agglomération. Ces
orientations précisent les principes d’aménagement de l’espace
sur chacun des 20 territoires identifiés.
Les orientations d’aménagement territoriales sont complétées par des schémas et des notices plus locales pour les zones à urbaniser de manière prioritaire. Les projets de construction devront respecter les principes d’aménagement et d’urbanisme détaillés sur chacun de ces espaces.
Grand Poitiers a également choisi de compléter les orientations d’aménagement territoriales par des orientations d’aménagement thématiques afin d’anticiper l’évolution et le devenir du territoire face à des enjeux particuliers pour celui-ci. S’inscrivent donc des orientations d’aménagement concernant le renouvellement urbain, le patrimoine et la biodiversité. Elles établissent diverses recommandations, parfois sous forme de principes et parfois de façon plus formelles, qui viennent compléter les règles du PLU.
Le rapport de présentation.
Le rapport de présentation expose et justifie le projet urbain pour le territoire communautaire :- il analyse l’état initial de l’environnement,
- il expose le diagnostic du territoire avec notamment des
prévisions économiques, démographiques, ou encore d’équilibre
social de l’habitat. Cela permet de comprendre l’agglomération
dans toutes ses dimensions,
- Il explique les choix retenus pour établir le PADD ainsi
que les orientations d’aménagement et expose les motifs de la
délimitation des zones et des prescriptions fixées par le
règlement,
- il évalue les incidences du plan sur l’environnement.
Le règlement et les documents graphiques
Le zonage et le règlement traduisent les orientations du projet par des règles d’occupation et d’utilisation du sol déclinées localement, à l’échelle des zones du PLU (U, AU, A et N). Ils couvrent la totalité du territoire à l’exception de la partie du centre de ville de Poitiers soumise au Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Le PSMV est en cours de révision actuellement.Le règlement
Le règlement comprend des dispositions générales qui s’appliquent communément à toutes les zones et donc à toutes les parcelles du territoire ainsi que des dispositions spécifiques qui définissent 14 règles au maximum à l’intérieur de chacune des zones. Ces règles permettent de déterminer :- ce qui est constructible sur le terrain (articles 1 et 2),
- comment la construction doit être desservie par les voies
et les réseaux (articles 3 et 4),
- les caractéristiques du terrain pour être constructible :
taille, nature du sol etc. (article 5),
- comment la construction doit être implantée sur le
terrain (articles 6, 7 et 8),
- le volume, la densité des constructions (articles 9, 10 et
14),
- quel aspect extérieur doit avoir la construction (article
11),
- quel nombre de places de stationnement en fonction des
constructions (article 12),
- quelle gestion des espaces extérieurs (article 13).
Les secteurs en Zone d’aménagement concerté (ZAC) de Saint-Eloi à Poitiers et de la Gibauderie à Saint-Benoît comportent des éléments réglementaires spécifiques.
Les documents graphiques
Le zonage a pour objet de délimiter le champ d’application territoriale des diverses règles concernant l’occupation des sols. Il fait obligatoirement apparaître la délimitation des quatre zones détaillées dans le code de l’urbanisme (U, AU, A et N). Pour chacune d’elles, le PLU du Grand Poitiers élabore un zonage plus détaillé, en localisant, par exemple dans les zones urbaines mixte, les pôles de proximité ou de centralité, les éléments patrimoniaux et paysagers à prendre en compte ou les secteurs propices au renouvellement urbain etc. (cf. tableau de zonage).En plus du zonage, les documents graphiques font apparaître :
- les espaces boisés classés,
- les emplacements réservés pour des ouvrages ou
équipements publics,
- les marges de recul,
- les haies,
- les risques inondations.
Le zonage est visible à différentes échelles : agglomération,
communes, quartiers, parcelles.
Le PLU distingue différents
types de zones :
Exemple
du PLU du Grand Poitiers.
- Les zones urbaines mixtes : U1 correspond aux pôles de proximité et de centralité, U2 aux espaces urbains proches des pôles, U3 aux espaces urbains éloignés de ces pôles et pour lesquels la densification de l’urbanisation n’est pas souhaitable ;
- La zone « ville nature » (UN) comprend des espaces naturels constructibles ou destinés à accueillir des constructions, et qui conserveront un aspect résolument naturel avec une forte présence d’espaces verts ;
- Les zones urbaines spécialisées : UE pour l’accueil d’activité, UC principalement destinée aux activités commerciales, UT pour l’exploitation des mines et carrières, et les dépôts contrôlés de matériaux, UY pour les activités autoroutières ;
- Les zones à urbaniser (AU) : la zone AUm peut accueillir de l’habitat et des activités compatibles et la zone AUe a vocation à accueillir uniquement des activités économiques. Ces zones peuvent être ouvertes à l’urbanisation, un indice 1 et un numéro accompagnent le lettrage (AUm1 et AUe1) ou non ouvertes dans le cadre de ce PLU (AUm2 et AUe2). Chaque zone à urbaniser ouverte AUm1 ou AUe1 est dotée d’orientation d’aménagement et d’un schéma qui définissent a minima les programmes attendus ;
- Les zones agricoles (A) : A1 et A2 sont dédiées à l’activité agricole en raison de leur potentiel agronomique, biologique ou économique, la zone A2 se distinguant par la possibilité d’y réaliser des bâtiments liés aux exploitations agricoles ou à leur diversification ;
- Les zones naturelles et forestières (N) : N1 et N2 sont composées de territoires à protéger soit en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels, la zone N2 se distinguant par la possibilité donné au bâti existant d’évoluer et par la possibilité d’y réaliser des projets liés à la découverte des espaces.
Les
annexes
Les annexes regroupent d’autres dispositions concernant
l’occupation du sol sur l’agglomération et qui relèvent pour
la plupart d’autres législations. Le PLU
de Grand Poitiers intègre les
annexes suivantes :- la liste des emplacements réservés,
- les servitudes d’utilité publique, autres contraintes et
servitudes : monuments historiques, sites classés et inscrits,
canalisations de transport et de distribution de gaz,
installations classées etc.,
- les périmètres archéologiques,
- les annexes environnementales : arrêté de conservation
des biotopes, zones de protection spéciale, zone importante pour
la conservation des oiseaux, zones naturelles d’intérêt
écologique faunistique et floristique,
- le schéma des réseaux d’eau et des déchets,
- l’atlas des zones inondables de la vallée de la Boivre,
- l’atlas des zones inondables de la vallée du Miosson,
- le plan de prévention des risques naturels de la vallée
du Clain,
- les mouvements différentiels de terrain liés au retrait
gonflement des sols argileux,
- le classement sonore des infrastructures de transport
terrestre,
- le plan d’exposition au bruit de l’aéroport de
Poitiers-Biard,
- l’arrêté de prise en considération de la déviation de
la RN147 à Mignaloux-Beauvoir.
- les zones de publicité restreintes en vigueur à
Chasseneuil-du-Poitou, Poitiers, Saint-Benoît ;
- liste des lotissements définis par l’alinéa 2 de l’art
L315-1 du code de l’urbanisme.
Partie
3. PLU et Trame verte et bleue.
Toutefois un avis du Conseil d’État a mis en évidence, début 2012, des malfaçons juridiques qui fragilisaient l'édifice législatif et réglementaire, élaboré par la loi Grenelle II (loi n° du 10 juillet 2010). Le décret relatif à la Trame verte et bleue no2012-1492 du 27 décembre 2012 (J.O. du 29 décembre 2012), précise les définitions de la Trame verte et bleue, le contenu et la procédure d'élaboration des schémas régionaux de cohérence écologique.
Enfin, la composition des comités régionaux a été reprise par la loi du 30 décembre 2012 relative à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l’article 7 de la Charte de l’environnement.
Le code de l'urbanisme a ainsi été modifié de manière à ce que les PLU (tout comme le SCOT, le PADD, les cartes communales ou le Document d'orientation et de programmation) tiennent compte de la trame verte et bleue nationale et régionale (et éventuellement transfrontalière).
Le PLU devrait aussi tenir compte d'éventuelles Directives territoriales d’aménagement et de développement durables, intégrant la «préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, des sites et des paysages, de cohérence des continuités écologiques».
Certaines mesures nécessaires à la mise en œuvre pouvant même devenir «projet d’intérêt général», ainsi que tout projet d’ouvrage, travaux ou protection présentant un caractère d’utilité publique et répondant cumulativement aux conditions suivantes: «1° Être destiné à la réalisation d’une opération d’aménagement ou d’équipement, au fonctionnement d’un service public, à l’accueil et au logement des personnes défavorisées ou de ressources modestes, à la protection du patrimoine naturel ou culturel, à la prévention des risques, à la mise en valeur des ressources naturelles, à l'aménagement agricole et rural ou à la préservation des continuités écologiques.
Partie
4. Le nouveau PLU.
http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/alur_fiche_transfert_competence_plu_cc.pdf
Les atouts du nouveau PLU
Le décret relatif à la modernisation du contenu du plan local d'urbanisme a été publié le 29 décembre 2015.Ce décret s’attache à proposer aux élus, de nouveaux outils, au service de leur compétence de planification et d’urbanisme, pour les accompagner et les soutenir dans leur mission.
Son enjeu principal consiste à répondre à un besoin général de clarification, de mise en cohérence et de lisibilité des règles d’urbanisme, pour en faciliter l’utilisation et la traduction opérationnelle. Ce décret réaffirme le lien entre le projet de territoire, la règle et sa justification, par la traduction des objectifs structurants auxquels doit répondre le PLU :
- le renforcement de la mixité fonctionnelle et sociale,
- la maîtrise de la ressource foncière et la lutte contre
l’étalement urbain,
- la préservation et la mise en valeur du patrimoine
environnemental, paysager et architectural.
Il s’agit ainsi de redonner du sens au règlement du plan local d’urbanisme et de passer d’un urbanisme réglementaire à un urbanisme de projet.
Que contient ce décret ?
Il est la traduction de 20 propositions "co-élaborées" avec les différents acteurs de l’urbanisme et portant sur les principaux enjeux nationaux en matière d‘aménagement du territoire.Il conforte les outils actuels et offre de nouvelles possibilités à appliquer, à la carte, en fonction de chaque projet de territoire.
Le
nouveau règlement du PLU structuré autour de trois grands axes :
Afin de mieux traduire le projet d’aménagement et de
développement durables, le nouveau règlement est désormais
structuré en 3 chapitres qui répondent chacun à une question
:- l’affectation des zones et la destination des constructions
: où puis-je construire ?
- les caractéristiques urbaines, architecturales, naturelles
et paysagères : comment prendre en compte mon environnement ?
- les équipements et les réseaux : comment je m’y raccorde ?
Quand s’applique-t-il ?
Le décret entre en vigueur le 1er janvier 2016 et permettra une application progressive avec droit d’option pour les collectivités.Pour les procédures d’élaboration ou de révision générale en cours initiées avant le 1er janvier 2016, les dispositions issues du décret s’appliqueront uniquement si une délibération du conseil communautaire ou du conseil municipal se prononçant en faveur de l’intégration du contenu modernisé du PLU intervient au plus tard lors de l’arrêt du projet. Les collectivités qui sont en cours de procédures d’élaboration ou de révision générale peuvent donc bénéficier du nouveau contenu du plan local d’urbanisme si elles le souhaitent ou attendre la prochaine révision générale sans qu’un délai ne soit imposé.
Les collectivités se lançant dans une élaboration ou une révision générale de leur PLU après le 1er janvier 2016 intègreront l’ensemble du contenu modernisé du PLU.
Les PLU dont le contenu est issu des dispositions en vigueur avant la réforme et qui font ou feront l’objet de procédures de modification, de mise en compatibilité ou de révision allégée (lancées avant ou après le 1er janvier 2016) continuent à appliquer les dispositions des articles réglementaires en vigueur au 31 décembre 2015 jusqu’à leur prochaine révision générale.
Le
texte de loi : loi du 28 décembre 2015.
Deux
choses à retenir à propos du PLUI :
-Ce dernier doit couvrir
l'intégralité du territoire.
-Après un délai de trois
ans passé (il faut trois ans pour qu'une intercommunalité
prépare son PLUI), c'est
l'intercommunalité qui, après le "transfert de compétences"
a le droit de gérer, modifier, le PLUI.
Ainsi, par exemple, elle ne peut pas modifier un ancien POS
non terminé ou un PLU car dans
les deux cas, il faut respecter le principe de : "couverture
de l'intégralité du territoire" de
l'intercommunalité concernée.
Voir
aussi : le code général des collectivités territoriales.
Quelles
dispositions d’urbanisme s’appliquent sur le territoire de la
communauté
entre
la date de transfert de compétence et l’approbation du PLUI ?
Les
dispositions des PLU, POS, PAZ, PSMV ou cartes communales applicables
sur le territoire de la communauté restent applicables jusqu’à
l’approbation du PLUI. Au vu de la pratique des EPCI et en
application du
droit
de l’intercommunalité (principe d’exclusivité de la
compétence), la communauté compétente peut, jusqu’à
l’achèvement de l’élaboration du PLUI sur l’intégralité de
son territoire (trois ans), effectuer :
•une
procédure de modification ou de mise en compatibilité d’un PLU
communal,
d’un POS ou d’un PAZ ;
•une
procédure d’élaboration, de révision ou de modification d’un
PSMV ;
•une
procédure d’élaboration, de révision ou de modification
simplifiée d’une
carte
communale.
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